Eglise Saint-Hilaire Halluin : Signification et Installation Croix et Coq

Juin 1997 : Enlèvement de la croix, supportant le coq, installée depuis 1856.

(Photo DD 8994 n° Img 907)

Descente de l'ancienne croix et du coq,

de l'Eglise Saint-Hilaire Halluin... 1997 :

Juin 1997 : Enlèvement de la croix, supportant le coq, datant de 1856.

(Photo DD 8995 n° Img 910)

Le coq des clochers... et sa signification :

Dans la tradition chrétienne occidentale, un coq est placé au sommet du clocher des églises. Il s’agit d’une tradition très ancienne et très symbolique, propre à l’occident chrétien. On ne trouve pas de coq sur les églises d’Orient, ni dans le sud de l’Italie.

L'apparition de coqs sur les clochers des églises daterait du V siècle. Le coq des clochers de France ne symbolise pas le peuple gaulois mais probablement l'oiseau de la lumière et l'emblème du Christ : " l'oiseau annonciateur du jour appelle les âmes à la vie chrétienne ".

Effectivement, les premiers chrétiens se réunissaient pour une prière matinale au chant du coq, jusqu'à l'apparition des cloches, vers le Ve siècle.

Le coq, haut placé, rappelle le Christ vigilant et défenseur de ses enfants face aux pêchés et aux dangers du monde.. Le coq ne chante pas bien sûr, mais souvent il sert de girouette. Sa tête, si vous parvenez à l'apercevoir sera tournée dans la direction d'où viendra le vent.

Au début il gardera sa belle couleur cuivrée qui réfléchira les rayons du soleil. Puis, lentement, il prendra la couleur vert de gris, que l'on trouve sur tous les coqs. Enfin, il faut savoir que plus haut encore que le coq, se trouvera la pointe "parafoudre" qui protègera l’édifice.

La descente de la croix et du coq de Saint-Hilaire, en Juin 1997.

(Photo DD 8996 n° Img 911)

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Ancienne croix de l'Eglise Saint-Hilaire, installée dans un parterre de fleurs,

en bordure du Chemin de Loisel Halluin.

(Photo DD 8981 n° p1020817)

Cet symbolique de l'oiseau serait aussi l'emblème de la résurrection de Jésus car celle ci s'est accomplie à l'aube pascale, aube annoncée par le chant du coq ou le reniement de saint Pierre :

Rappelons que lors des divers épisodes de la passion du Christ, le chef des apôtres fut interrogé trois fois sur ses liens avec l'accusé et que, chaque fois, il nia le contraire, ceci avant que le coq ne chantât, confirmant la prédiction de Jésus.

« Et Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite :

Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. Et en y réfléchissant, il pleurait. » (McXIV,72).

Horrifié et repentant Pierre se ressaisira rapidement, mais il sera poursuivi par cette histoire du coq, au point, dit l'anecdote, qu'il expédia, d'un vigoureux coup de pied, l'animal se ficher en haut d'un clocher !

Une autre légende suggère que le saint-Pierre pleurait à chaque fois qu'il entendait chanter un coq, et, que pour rappeler son repentir, il avait souhaité qu'il figurât en haut des clochers.

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