cinéma
(Haut de l'affiche) - Publicité,
pour le Cinéma "Le Familia" Halluin, en 1991 :
Nouveaux équipements - Son Dolby-Stéréo et Ecran 9m.
(Photo DD 12102 n° Img 976)
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Pour Avril 2012, le hall du cinéma "Le Familia" d'Halluin,
affiche les premiers films passés en 3D.
(Photo DD 12095 n° p1040159)
Salle du cinéma "Le Familia" - Avril 2012.
(Photo DD 12087 n° p1040167)
(Utilisez la loupe, à droite, pour agrandir
ou déplacer la photo à votre convenance).
Le samedi 14 Avril 2012, après l'inauguration officielle de son nouvel équipement numérique et de la technologie 3 D, le cinéma halluinois "Le Familia" est résolument tourné vers l'avenir...
Il y a 20 ans, en 1992 : Tournage du film d'Edwin Baily,
"Faut-il aimer Mathilde ?" avec Dominique Blanc (anorak beige)
Scène tournée sur le parking du "Relais de l'Europe" Halluin-Est.
(Photo DD 12094 n° Img 971)
2012 - Salle de Projection
du cinéma "Le Familia" Halluin.
(Photo DD 12031 n° Img 937)
A cette occasion, il était intéressant de faire un résumé des grandes dates qui ont jalonné le 7ème Art.
M O T E U R !
Le 13/2/1895, Louis et Auguste Lumière,
déposent le brevet du Cinématographe.
(Photo DD 12093 n° Img 970)
Depuis son invention, le cinématographe a fait du chemin... Voici les grands événements qui ont marqué son histoire, des débuts d'Hollywood au succès historique du "Titanic".
En 1924, Hollywoodland (sorte de résidence huppée)
est amputée des quatre dernières lettres.
Sa réclame domine toujours le temple du cinéma.
(Photo DD 12081 n° Img 964)
1908 - Hollywood : Au début du XXe siècle, une bourgade américaine, Hollywood, devient le rendez-vous de tous les professionnels du cinéma. C'est là que le réalisateur David W. Griffith réalisera le premier travelling de l'histoire, en fixant sa caméra à l'avant d'une voiture. Et aussi le premier gros plan du cinéma, sur le visage de l'actrice Mary Pickford.
Charlie Chaplin devient Charlot.
(Photo DD 12048 n° Img 948)
1912 - Charlie invente Charlot : Jeune comédien, Charlie Chaplin aligne les gags dans les sketches qu'il tourne pour le réalisateur Mack Sennett. Mais c'est dans "Le Vagabond" qu'il campe pour la première fois le personnage de Charlot, avec sa canne et son chapeau melon. Charlot sera bientôt la coqueluche du monde entier !
Présentation du Programme de 1990 à 1992,
à l'effigie du film "The kid"
(Photo DD 12092 n° Img 969)
1921 - un enfant en vedette : Il a six ans, il est haut comme trois pommes et coiffé d'une casquette trop grande : Jackie Coogan, héros de "The Kid" aux côtés de Charlie Chaplin, est la première vedette enfant du cinéma ! Il sera suivi de beaucoup d'autres : de Shirley Temple, qui interprète son premier rôle à 4 ans, à Macaulay Culkin, le héros de "Maman j'ai raté l'avion".
Affiche du film "Le Chanteur de jazz" - 1927.
(Photo DD 12047 n° Img 947)
1927 - le cinéma parle ! : Aux débuts du cinéma, les films sont muets. Les acteurs grimacent pour exprimer la joie, la peur... Avec "Le Chanteur de jazz", tout change : pour la première fois, un acteur parle et chante ! Le cinéma parlant va voir naître une nouvelle race de comédiens.
Mickey imaginé par Walt Disney.
(Photo DD 12053 n° Img 953)
1928 - salut, Mickey : Inspiré par une petite souris qui lui rendait visite lorsqu'il travaillait dans son garage de Kansas City, un jeune dessinateur, Walt Disney, imagine le personnage de Mickey. C'est le début des studios Disney. Walt Disney sera aussi le premier à oser produire en 1937 un dessin animé long métrage : "Blanche Neige et les sept nains".
Le 3 Juin 1950 "Becky Sharp" est le 1er film de long-métrage
en couleurs suivant le procédé Technicolor trichrome.
(Photo DD 12051 n° Img 951)
1932 - le Technicolor : Longtemps, les rares films en couleurs sont peints à la main, directement sur la pellicule. Mais en 1932, la société américaine Technicolor invente une caméra révolutionnaire : elle enregistre, sur trois pellicules, le rouge, le bleu et le jaune qui composent la couleur des images. Bien que ce procédé coûte très cher, les réalisateurs s'en donnent à coeur joie. La pellicule couleurs, elle ne sera inventée qu'en 1950.
1er film en CinémaScope, procédé dont la Fox
a acquis le brevet "La Tunique", d'Henry Koster,
ouvre à ce titre une nouvelle étape, en 1953.
(Photo DD 12056 n° p1040197)
"Cléopâtre" superproduction sortie en 1963,
avec le couple mythique,
Liz Taylor et Richard Burton.
(Photo DD 12076 n° Img 960)
1953 - le Cinémascope : Dans les années 1950, le cinéma a une nouvelle concurrente : la télévision. Comment rivaliser avec ce petit écran ? En voyant grand : C'est la naissance du cinémascope, qui permet de doubler en largeur le format habituel des films.
Christopher Reeve dans "Superman"
(Photo DD 12054 n° Img 954)
1973 - Superman vole : Comment faire voler un acteur, sans que le public s'aperçoive qu'il est suspendu à des câbles ? En le filmant sur un fond bleu, ce qui permet ensuite de "découper" l'image du personnage et de l'inscruter dans un autre décor. Ce procédé utilisé dans "Superman", permettra un peu plus tard de faire voler les vaisseaux spatiaux de "La Guerre des étoiles" (1977), ou "E.T." (1982 sur son vélo...
"Jurassic Park" en 1993.
(Photo DD 12055 n° Img 955)
Les années 1980 - des héros sur ordinateur : En 1982, dans "Tron", un homme évolue dans un monde fantastique. Pour la première fois, l'ordianteur crée de toutes pièces des images pour le cinéma. L'image de synthèse autorise désormais les idées les plus folles : faire revivre des dinosaures "Jurassic Park" en 1993, ou transformer un héros en personnage de dessin animé "The Mask" en 1994.
En 1997, Kate Winslet et Leonardo DiCaprio,
dans, le film "Titanic" de James Cameron,
qui remporte un succès planétaire.
(Photo DD 12096 n° Img 972)
(Photo DD 12100 n° p1040236)
1990 - 2000 : On parle de la crise du cinéma mais la créativité n'a jamais été aussi grande.
2011 : Les frères Lumière pensaient que le cinéma n'avait aucun avenir... Durant l'année 2011, les chiffres d'entrées des salles françaises n'ont jamais été aussi élevés depuis 1966, dépassant les 215 millions de spectateurs.
Créé en 1979, le cinéma "Le Familia" d'Halluin a comptabilisé 400.000 entrées ces dix dernières années.
Commentaire :
(Photo DD 12031 n° Img 937)
19/4/2012.
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Café "Bucksom" Menin (Belgique).
(Photo 12027 n° Img 933)
Le Café et Cinéma Meninois :
"Bucksom"... Historique.
Le café est resté 110 ans dans les mains de la famille Cottenie-Deckmyn-Tyberghien. Tous les hommes de la famille ont toujours été appelés par le nom Bucksom.
Rudy Tyberghien est le dernier de cette dynastie à avoir tenu un café. Il ne sera plus derrière le comptoir mais il continuera à se nommer Bucksom, en mémoire de ses aïeux.
L’histoire commence en 1899 quand Henri Cottenie fait bâtir un cinéma aux Baraques (Frontière Belge d’Halluin) « Chez Bucksom ». Henri était un des tous premiers à Menin (Belgique) à vouloir exploiter une salle cinématographique.
Il faudra attendre 1910 pour voir arriver sur le marché des films produits par les célèbres Studios d’Hollywood made in USA.
Cinéma le "Bucksom", rue de Reckem Menin (Belgique).
(Photo 12028 n° Img 934)
« Bucksom » était le premier cinéma construit en briques de la Belgique, car avant 1899, il n’existait seulement que des cinémas itinérants qui se déplaçaient de ville en ville avec un chapiteau de cirque.
L’incendie fit 14 morts.
1912, année de naufrage du Titanic, a été une année noire pour le cinéma à Menin (B). Le dimanche 22 décembre 1912, 700 personnes assistaient à la séance de 18 h au Bucksom, située alors au 4, rue de Reckem, l’actuelle rue Hoornwerk.
Tout à coup, le film brûla, une grande flamme apparut sur l’écran, un spectateur cria « au feu », ce qui créa dans l’obscurité due à une court-circuit une panique épouvantable. On dénombra 14 morts dont 6 enfants. Il y avait 7 Halluinois parmi les victimes.
Les funérailles furent célébrées à Saint-Hilaire par le doyen Emile Deram, le jeudi 26 décembre 1912. Une foule franco-belge immense y assista, les usines ont chômé ce jour-là.
Henri Cottenie céda son affaire à sa fille et son mari Paul Deckmyn. Leur fille se maria avec Valère Tyberghien que tout le monde surnommait Raymond. Ce dernier continua à exploiter le cinéma.
En 1969, le déclin s’amorça avec l’arrivée de la télévision. Roland décida d’arrêter l’exploitation du cinéma pour se consacrer au café adjacent à la salle. Son fils Rudy, l’exploitant actuel reprit le café Bucksom, il y a 23 ans. Son fils Brecht qui était le 6e de la génération des Bucksom n’a pas souhaité continuer le café.
Rudy a 46 ans et son épouse Anneke née Deleu vont continuer leur vie à Menin. Lui en qualité d’électricien indépendant tandis qu’Anneke restera au foyer. Ils ont cédé le café Bucksom à un homme qui aime bien l’ambiance franco-belge, Christian Marcy, 57 ans, ancien cavalier de l’école militaire de Paris et ancien joueur de polo. Il a été obligé d’arrêter sa carrière professionnelle pour des problèmes de vision.
Après le décès de son père, il a décidé de s’installer dans le Nord. Il a déménagé de Paris vers Comines (B). Il souhaite retrouver le Nord qu’il connaît bien pour y avoir passé quelques années au manège de Verlinghem.
« Je suis à Menin en Flandre, je me dois de m’investir et prendre des cours de flamand pour m’intégrer pleinement ».
Pour l’instant il sera aidé par 2 serveuses bilingues. Il ne changera rien du café. Il pense déjà à étendre l’ouverture les mercredis et les dimanches après-midi. Le café Bucksom compte des clubs sportifs, cyclotouristes, motards, foot et une caisse d’épargne avec 108 adhérents, l’on joue aussi aux cartes. Le café ouvre les lundis, jeudis, vendredis, samedis et dimanches.
« Les Bucksom, c’est une institution, dit Rudy. Ma marraine était la tenancière du Spiegel le Miroir situé dans la rue de Lille à Menin. Elle ouvrait son café 7 jours sur 7. Le père de Rudy s’est marié avec la fille du Spiegel, jacqueline. Le soir, il transportait les bobines de films à vélo pour approvisionner les 2 cinémas, le Bucksom et le Kursall qui passaient la même programmation ».
Quand le cinéma Bucksom a été vendu, les films et projecteur ont été cédés à un antiquaire. Rudy n’avait que 7 ans quand son père a arrêté l’exploitation du cinéma.
17/4/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse
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Avant 1940, les scouts dans la cour intérieure
du Cercle Catholique (Ecole du Sacré-Coeur).
Vers 1950, le cinéma "Jean Fiévet"
se trouvait à l'arrière-plan (côté rue Marthe Nollet).
(Photo 2267)
Ballet au Cercle Catholique (Jeunes Filles JOC) en mars 1944.
(Photo n° 3077)
Cinéma Halluinois... "Jean Fiévet",
Historique de 1950 à 1964.
Vers 1950, une troisième salle cinématographique vit alors le jour, rue Marthe Nollet : le cinéma « Jean Fiévet » avec plus de cinq cents places. Ce nouvel endroit consacré au 7ème Art fut créé à l'Ecole du Sacré-Coeur, en vue de financer l'enseignement libre.
Jean Fiévet.
(Photo DD 12080 n° Img 963)
Neuvillois, Jean Fiévet exerçait la profession d’instituteur libre à Halluin. Résistant gaulliste du réseau Voix du Nord, Il fut massacré le 2 septembre 1944, lors des événements tragiques de la Libération d'Halluin. Le calvaire érigé au lieudit « Le Labyrinthe », rue du Dronckaert, à Neuville-en-Ferrain (Nord) sortie d’Halluin, rappelle qu’à cet endroit trois résistants, Jean Fiévet, Jules Devos (deux Neuvillois) et Maurice Simono (un Halluinois), ont payé de leur vie notre liberté.
Ecole du Sacré-Coeur, en 1946, les Frères Maristes,
et les enseignants : Gustave Staes (1er à gauche), Alphonse Lacante,
Melle Juliette ?, Jeanne Vanoverschelde, Jeanne d'Arc Lepers.
(photo n° 2147)
Le Directeur du "Jean Fiévet" était M. Gustave Staes, alors enseignant à l’école du Sacré-Cœur. Le cinéma avait sa buvette, tenue jusqu'à sa fermeture définitive par Roger Delafosse. Elle était le lieu de rencontres des nombreux cinéphiles, lors des différentes séances projetées le week-end.
Affiche du film "La Beauté du Diable"
de René Clair en 1950.
(Photo DD 12079 n° img 962)
Pendant plusieurs années, les trois cinémas halluinois (Régent, Familia et Fiévet) furent bien équipés avec une capacité globale de plus de mille cinq cents places, et dans chaque salle cinq ou six séances étaient données par semaine, avec une qualité de programmes excellente.
Affiche française du film en 1954,
"Sur les Quais" avec Marlon Brando.
(Photo DD 12077 n° p1040202)
En 1956, le cinéaste Roger Vadim créa "B.B."
(Photo DD 12078 n° Img 962)
(Utilisez la loupe, à droite, pour agrandir
ou déplacer la photo à votre convenance).
Cette époque de prospérité va se poursuivre jusqu’en 1960, car bientôt les premières grosses difficultés apparaissent ; le coup dur est donné par la suppression de la loi (Malraux) d’aide en Décembre 1959.
Les directeurs des salles qui ont établi leur budget en fonction des ristournes se trouvent alors dans une situation difficile. On entre alors dans une autre ère : les moyens de communications se multiplient, les loisirs changent, la télévision a bouleversé la vie des familles, les petites sociétés de cinéma disparaissent au profit des plus grosses ; une page va être tournée définitivement.
La célèbre séquence du bal dans "Le Guépard".
(Photo DD 12073 n° p10341)
Sortie en 1963, du film de Luchino Visconti.
(Photo DD 12072 n° p1040200)
Alain Delon, Claudia Cardinale et Burt Lancaster.
(Photo DD 12074 n° p1030347)
En juillet 1964, le cinéma « Jean Fiévet » ferme ses portes. Cette disparition n’améliore pas cependant la situation des deux autres salles, et la dégringolade se manifeste avec la prolifération des récepteurs de télévision ; le nombre de séances diminue peu à peu et la clientèle se fit de plus en plus rare.
Où était alors le temps où « Monsieur Vincent »
avec (à gauche) l'inoubliable Pierre Fresnay, en 1947...
(Photo DD 12075 n° Img 959)
et « Les dix commandements »
(qui battirent tous les records de recettes au « Régent »)
Charlton Heston ou Moïse.
(Photo DD 12082 n° Img 965)
Yul Brynner,
dans "Les Dix Commandements" en 1956.
(Photo DD 12058 n° Img 957)
ne permirent pas à tous les amateurs d’assister aux séances, car il était inutile de se présenter à ce cinéma le samedi soir ou à la séance de 17 h le dimanche sans avoir retenu sa place ?
Décédée en août 1962, Marilyn Monroe
est l'incarnation du mythe d'Hollywood,
et l'emblème du cinéma.
(Photo DD 12083 n° Img 966)
Après le "Jean Fiévet", le 1er "Familia" fermait définitivement en 1966 et "Le Régent" baissera son rideau en 1970. L'âge d'or du cinéma halluinois était terminé !
Henry Fonda.
(Photo DD 12085 n° p1020998)
Le duel de légende du film,
"Il était une fois dans l'Ouest".
(Photo DD 12084 n° p1020997)
Charles Bronson.
(Photo DD 12086 n° p1020999)
En 1969, Sergio Leone présente "Il était une fois dans l'Ouest", au son lancinant d'un harmonica. Servi par un casting remarquable (Charles Bronson, Henry Fonda, Claudia Cardinale), et une somptueuse musique d'Ennio Morricone, ce film s'inscrira dans la légende avec son angoissant et le plus formidable duel jamais filmé.
En 1970, ce western spaghetti sera le dernier grand film projeté sur la dernière toile halluinoise du "Régent".
Affiches du "Jean Fiévet"
et anciens fauteuils de cinémas d'Halluin,
exposés au CCAD en Mars 2011.
(Photo DD n° p1020037)
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Il fallut attendre l'année 1979, pour qu'un nouveau cinéma "Le Familia", situé Place Jacquard, fonctionne à Halluin.
17/4/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse
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Premier emplacement du cinéma "Familia",
rue des Ecoles Halluin, en 1928.
(Photo 12029 n° Img 935)
Ce samedi 14 Avril 2012, à l'occasion de l'arrivée officielle du Numérique et de la technologie 3D au cinéma municipal d'Halluin, nous poursuivons l'historique des salles cinématographiques de la ville, de 1919 à ce jour...
Entrée Cinéma "Le Familia"
rénovée en Décembre 1999,
Place Jacquard Halluin.
(Photo DD 8829 n° Img 092)
Salle de Projection du cinéma "Le Familia", Avril 2012 :
Au 1er plan, le nouvel équipement numérique,
et à côté le projecteur 35 mm.
(Photo DD 12067 n° p1040163)
Nouveau Cinéma "Le Familia", installé depuis 1979,
Place Jacquard Halluin... salle renouvelée en Décembre1999.
(Photo DD 12068 n° p1040165)
(Utilisez la loupe, à droite, pour agrandir
ou déplacer la photo à votre convenance).
Cinéma Halluinois... "Familia",
Historique de 1928 à 1966.
Après le cinéma "Le Régent", le second cinéma halluinois à voir le jour fut le "Familia" installé en 1928. Cette salle était spacieuse et permettait d’accueillir cinq cent soixante personnes. Les deux salles halluinoises avaient leur clientèle particulière et fidèle ; elles traversèrent sans trop de mal les crises durant les années 1930-31 et 1932, dues au lancement de la T.S.F.
Années 1920/1930. L'équipe des militants du cinéma Familia,
et de la gestion de la Maison des Syndicats Libres.
De gauche à droite : Henri Boonaert, (?), Michel Coorevits, G.Verbecke,
Jules Vervaecke, Julien Nollet,Victor Desplanque, Victor Montagne,
Jules Evrard, Julien Lahousse, Wallaeys, Henri Parmentier ,Albert Myngers.
(Photo n° 2988)
Ce film, de 1935, fait de Gary Cooper une star.
(Photo DD 12052 n° Img 952)
Affiche "La grande illusion" en 1937.
(Photo DD 12059 n° p1040195)
Après la guerre fut votée la loi d’aide au cinéma, qui permettait de ristourner jusqu’à 80 % des taxes, à condition que les propriétaires des salles embellissent leurs installations et améliorent leur système de sécurité. Les deux salles locales profitèrent pleinement de cet avantage. Dans les années cinquante, le cinémascope fait son apparition.
Le "Familia" était situé à l'emplacement
de l'actuelle M.J.C. d'Halluin. Cette photo date des années 1950.
(Photo 8840 n° Img 833)
Affiche du film "L'équipée sauvage" en 1953.
(Photo DD 12033 n° Img 939)
Mort de sa fureur de vivre, le 30 septembre 1955,
à bord de sa Porsche sur l'autoroute 66 (Californie),
James Dean entre dans la légende à 24 ans.
(Photo DD 12062 n° p1040184)
La salle du "Familia", son écran et ses fauteuils rouges (1950).
(Photo 8841 n° Img 817)
(Utilisez la loupe, à droite, pour agrandir
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M. Julien Demeyer projectionniste,
au cinéma "Familia",
rue Gustave Desmettre Halluin.
(Photo n° 2092)
Affiche du film "Ben Hur" de William Wyler - 1959,
qui remporta 11 Oscars.
(la signature de l'acteur Charlton Heston, en bas à gauche)
(Photo DD 12061 n° p1040192)
Charlton Heston aux galères dans "Ben Hur",
remporte l'Oscar du meilleur acteur le 5 Avril 1960.
(Photo DD 12057 img 956)
Steve McQueen dans le rôle d'Eric Stoner, le Kid - 1965.
(Photo DD 12069 n° p1030544)
Edward G. Robinson dans le rôle de Lancey Howard - 1965.
(Photo DD 12070 n° p1030545)
dans "Le Kid de Cincinnati"
du cinéaste Norma Jewinson - 1965.
(Photo DD 12071 n° p1030543)
Le 15 septembre 1966, le "Familia" ferme définitivement ses grilles. L’exploitation des bâtiments et l’entretien sont une charge rop lourde pour la société des syndicats libres : SEDOP qui dirige et gère le cinéma. Cette société décide de vendre les locaux, et ceux-ci seront repris par la ville.
Ce fut « un gros morceau » à digérer, et qui marquait, sans aucun doute, la fin de l’âge d’or du cinéma. Le Familia" c’était une salle importante, qui avait connu un grand succès, un des deux grands du cinéma halluinois qui avait tenu envers et contre tout, souvent au-delà de ses forces. Entre temps les salles de Menin (B) connurent le même sort, notamment le « Bucksom » principal concurrent à la frontière.
A suivre : Historique du Cinéma "Jean Fiévet" Halluin.
14/4/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse
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"Le Familia" d'Halluin sur FR3 Lille,
pour l'installation du nouvel écran,
et du son Dolby-Stéréo, en septembre 1991.
(Photo DD 12065 n° Img 813)
Projections en Numérique et en 3D... Mars 2012,
au Cinéma "Le Familia" Halluin.
Cinéma "Le Familia" Halluin :
Nouvel équipement en numérique
et en technologie 3D - Mars 2012.
(Photo DD 12063 n° p1040161)
Affiche du film "Hugo Cabret" en 3D,
du cinéaste Martin Scorcese.
(Photo DD 12064 n° p1040156)
Le jeune public halluinois équipé des fameuses lunettes 3D,
lors d'une séance en Mars 2012, au cinéma "Le Familia".
(Photo DD 12066 n° Img 958)
14/4/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse
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Le 1er Cinématographe Lumière,
fabriqué par l'ingénieur Carpentier en 1895.
(Photo X DD 12049 n° Img 949)
En 1894, l'Américain Edison a inventé la pellicule et plusieurs appareils projetant des images animées préfigurant le cinéma... Mais c'est un Français, Louis Lumière, qui va réussir la synthèse de ces inventions, avec son cinématographe.
Les Frères Louis et Auguste Lumière...
ou les Prémices du Cinéma.
Pour présenter leur invention, les frères Lumière organisent des projections publiques. La première a lieu le 28 décembre 1895 au Grand Café, sur le boulevard des Capucines (à Paris). A l'entrée, une pancarte annonce : "Cinématographe Lumière, un franc". D'abord sceptiques, les 33 spectateurs présents reçoivent bientôt le choc de leur vie en voyant les images s'animer.
Devant L'Arrivée du train en gare de La Ciotat, certains sont même pris de panique et s'enfuient pour ne pas se faire écraser par la locomotive qui semble leur foncer dessus ! Mais ils reviennent aussitôt, poussés par la curiosité... Bientôt, le bouche à oreille aidant, on se bouscule pour assister aux projections du cinématographe.
"L'Arrivée d'un train en gare."
(Photo X DD 26756 n° Img 864)
Georges Méliès... l'ancêtre de Spielberg.
Le 28 décembre 1895, un magicien nommé Georges Méliès était dans la salle. Fasciné par le cinématographe, il décide de se faire fabriquer un appareil semblable. Mais au lieu de filmer la réalité, comme Louis et Auguste Lumière, il s'en sert pour inventer des histoires féeriques, en faisant jouer des acteurs dans le studio qu'il a installé dans le jardin de sa villa, à Montreuil-sous-Bois.
C'est L'Homme à la tête de caoutchouc, Barbe Bleue, et surtout Le Voyage dans la Lune inspiré de Jules Verne. 2000 à 3000 personnes se pressent chaque jour à ses projections ! On est encore loin de E.T. ou d'Alien, mais la bonne fée "fiction" vient d'offrir au cinéma son don le plus merveilleux : celui de faire rêver. La folle aventure du cinéma ne fait que commencer...
Film le plus remarqué : "Le Voyage dans la Lune" de Georges Méliès,
comporte dix scènes en trente tableaux.
(Photo X DD 12050 n° Img 950)
L'ancêtre de Spielberg se nomme bien Georges Méliès. Magicien de métier, il se servait du cinéma pour créer des illusions : donner un visage humain à la lune, faire vivre des cartes à jouer, faire apparaître des diables ou des fantômes... Il a réalisé plus de 500 films entre 1896 et 1913, mais le plus long ne dure qu'un quart d'heure.
Par hasard, Méliès a aussi inventé les premiers trucages du cinéma comme la surimpression et la substitution : "Alors que je filmais, la pellicule se déchira. En projetant la bande à l'endroit exact où s'était produit la rupture, je vis subitement un omnibus changé en corbillard, des hommes changés en femmes".
13/4/2012.
Commentaire et Photos : Documentations - Daniel Delafosse
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Film "Titanic" de James Cameron.
(Photo DD 12045 n° Img 943)
Le Titanic... Il y a 100 ans !
C'est du port de Southampton (Angleterre) que le paquebot s'était élancé, le 10 avril 1912, pour sa première traversée de l'Atlantique jusqu’à New-York. Cinq jours plus tard, l'immense paquebot réputé insubmersible sombrait, après avoir heurté un iceberg, dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, échouant au fond de l'Atlantique à 650 km au large de Terre-Neuve, dans les eaux internationales.
Le navire a coulé tout droit en moins de trois heures, et s'est brisé en deux.
Sur les 2 200 passagers, environ 1 500 personnes ont péri dans les eaux glacées, et près de 700 ont survécu.
L’épave fut découverte en 1985 à quelque 3 800 m de profondeur de l’océan Atlantique.
En cette année du centenaire de cette catastrophe, le film « Titanic » de James Cameron, récompensé par dix Oscars en 1998, ressort en version 3D.
Sorti en 1997, le film "Titanic"
connaîtra un succès planétaire.
(Photo DD 12046 n° Img 944)
13/4/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse
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Le 5 Février 1936 sortie du film
"Les Temps Modernes".
(Photo DD 12044 n° p1040194)
Les camps municipaux et les patronages du jeudi et des vacances, furent pour beaucoup les premiers contacts avec le cinéma, les Tintin projetés en fixe et en noir et blanc. « L'éducation cinéphile » pour beaucoup d'Halluinois... sans oublier pour d'autres (Années 1950-60) les premiers films muets noir et blanc de Max Linder, Harold Lloyd, Buster Keaton, Charlot, Laurel et Hardy, et les célèbres Walt Disney etc, projetés dans la salle paroissiale du Colbras (actuelle salle Pierre Declercq).
13/4/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse
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Devanture du cinéma "Le Régent"
(Photo 12024 n° Img 930)
(Utilisez la loupe, à droite, pour agrandir
ou déplacer la photo à votre convenance).
La triste façade du cinéma "LE REGENT" lors de sa mise en vente. ( AD 1183)
Depuis ce mois de Mars 2012, Le cinéma municipal halluinois "Le Familia" est équipé en numérique et en technologie 3D. Les nouvelles installations seront inaugurées officiellement lors de la soirée du samedi 14 Avril 2012, où sera projetée en "3 Dimensions" le dernier film de Martin Scorsese "Hugo Cabret".
Avril 2012 : Salle de projection
du cinéma "Le Familia" Halluin.
Au 1er plan, le nouvel équipement numérique.
(Photo DD 12090 n° p1040174)
L'envers de la salle de projection,
du cinéma "Le Familia" Halluin - Avril 2012.
(Photo DD 12091 n° p1040179)
Ce passage à l'ère du numérique est une nouvelle vie qui commence pour le cinéma local. C'est l'occasion également de se souvenir de la naissance du cinéma halluinois, et en particulier du cinéma "Le Régent".
En 1989, Daniel Delafosse, passionné de cinéma, nous avait fait découvrir ou redécouvrir, dans la presse locale, ce passé de la "cinémathèque halluinoise".
Cinéma Halluinois... "Le Régent"
Historique de 1919 à 1970.
Le premier cinéma , installé à Halluin, était situé rue des Ecoles en 1919 (aujourd’hui, rue Gustave Desmettre). A cette date, une association d’amis, parmi lesquels MM. Leman et Decottignies créa « La Brasserie des Familles » ; cette salle pouvait accueillir trois cents personnes. Elle était encastrée entre deux cafés et une bourloire. Très vite, cette association céda l’affaire à MM Henri Naeye et Surmont, ce dernier laissant la place seule à M. Naeye en Juin 1924.
« La Brasserie des Familles » était le nom officiel du cinéma, mais la sortie de cette salle donnait sur le café voisin « Chez Olivier », et rapidement l’habitude fut prise de dire : « Je vais chez Olivier ». Le café disparaîtra, mais le nom restera.
Le café-ciné "chez Olivier".
(Photo 12023 n° Img 929)
Le cinéma muet attirait alors la grande foule. C’était une révolution, et le cinéma halluinois n’avait alors comme concurrent que celui de Menin-Baraques, appelé « Bucksom ». A cette époque, on se déplaçait fort peu, et il n’était pas question de craindre la concurrence des grandes villes.
Le bruitage des films muets nécessitait l’emploi d’instruments divers. Ainsi, lors de la sortie du film « La grande parade » (le premier long métrage sur la grande guerre 14-18) divers artifices furent employés : des roues en fer imitaient le bruit des camions et des chariots, une grosse caisse celui des détonations du canon ; il y avait en plus, un orchestre composé d’un pianiste (Ernest Debock ou Nadia Vandewattyne) et d’une violoniste (Mme Splete-Boussemaert). Pour les grands films, l’orchestre était renforcé d’un saxo (Ernest Lioen) et parfois d’une chanteuse, ce qui fut le cas lors du passage du film « Les bateliers de la Volga ».
En 1925, dans "La Ruée vers l'or",
Charlie Chaplin est au sommet d'un art du comique.
(Photo DD 12089 n° Img 945)
Le second cinéma à voir le jour fut le "Familia " installé en 1928. Cette salle était spacieuse et permettait d’accueillir cinq cent soixante personnes. Les deux salles halluinoises avaient leur clientèle particulière et fidèle ; elles traversèrent sans trop de mal les crises durant les années 1930-31 et 1932, dues au lancement de la T.S.F.
C’est à ce moment-là que l’apparition du cinéma parlant assura une reprise en force. Le premier film parlant projeté à « La Brasserie des familles », « Le chant du marin » fit salle comble ; c’était la période où il y avait six et sept séances par semaine, le mercredi étant le seul jour de fermeture. Les débuts du parlant sont cahotants pour M. Naeye, le propriétaire, et des effets comiques en découlaient parfois :
« A l’époque, les films étaient plus fragiles car inflammables, et prenaient souvent feu. Au collage, cela faisait souvent un petit bout de film en moins. Or, les premiers films parlants étaient accompagnés de disques 78 tours qui, eux, restaient intacts, figés dans la rapidité de leur matière. Cela donnait des effets de désynchronisation plutôt cocasses ».
Affiche de "Le Quai des Brumes" en 1938.
(Photo DD 12060 n° p1040199)
Il y eut une nouvelle chute des affaires en 1936 et jusqu’à la guerre, au cours de laquelle les salles furent pleines à chaque séance, car il n’y avait pas d’autres distractions. Mais les contraintes deviennent plus réelles : le choix du film évidemment, et le nombre de films proposés. Jusqu’alors les spectateurs avaient droit à deux films par séance… ils n’en auront plus qu’un. Les actualités « propagandistes » sont imposées. C’était aussi le moment où le guetteur se trouvait à l’entrée de la salle pour alerter les jeunes en cas de l’arrivée des Allemands.
"Les Hauts de Hurlevent" :
Oscar de la meilleure photographie,
en noir et blanc, en 1940.
(Photo DD 12030 n° Img 936)
Vivien Leigh et Clark Gable, acteurs principaux du film
"Autant en emporte le vent" réalisé en 1939,
et adapté du roman éponyme de Margaret Mitchell.
(Photo DD 12040 n° Img 940)
"Autant en emporte le vent" de Victor Fleming,
le film remporte 10 Oscars en 1940.
(Photo DD 12032 n° p1040188)
Dans le rôle de Mamma "Autant en emporte le vent", Hattie McDaniel
obtiendra l'oscar du Meilleur second rôle féminin, le 29/2/1940,
devenant la première actrice noire à obtenir cette récompense.
(Photo DD 12041 n° Img 941)
"Les Enfants du Paradis",
de Marcel Carné, sorti en 1945,
considéré comme le plus grand film du cinéma français.
(Photo DD 12043 n° p1040196)
Après la guerre fut votée la loi d’aide au cinéma, qui permettait de ristourner jusqu’à 80 % des taxes, à condition que les propriétaires des salles embellissent leurs installations et améliorent leur système de sécurité. Les deux salles locales profitèrent pleinement de cet avantage. Dans les années cinquante, le cinémascope fait son apparition et oblige M. Naeye, de « Chez Olivier » à agrandir l’écran et la salle, dont la contenance fut portée à six cent cinquante places !
Projectionnistes du cinéma "Le Régent",
situé au n° 15 rue Gustave Desmettre :
Jérome Gryson, à gauche, et Noël Mahieu.
(Photo n° 2396)
Profitant des transformations, M. Naeye a rebaptisé la salle, elle s’appellera désormais « Le Régent ». Toute la famille participe à l’exploitation. Un des fils est opérateur, l’autre place les spectateurs, la belle-fille vend les confiseries pendant l’entracte.
Cinéma "Le Régent", rue Gustave Desmettre Halluin,
Transformations de la salle, dans les années 1950.
(Photo 12022 n° Img 928)
(Photo 12025 n° Img 931)
(Photo 12026 n° Img 932)
Fauteuil du cinéma "Le Régent",
exposé au CCAD Halluin en Mars 2011.
(Photo DD 12088 n° Img 968)
"La Grande Vadrouille" avec Bourvil - De Funès.
Le dernier grand succès du cinéma français,
projeté en 1967 au "Régent".
(Photo DD 12042 n° p1040201)
La société Naeye cessera l’exploitation du « Régent » le 31 décembre 1967. Cette société ne cessera pas ses activités par manque de fréquentation, au contraire, mais la suppression de la loi d’aide aux petites exploitations, ayant été déviée vers les M.J.C. par la loi Malraux en 1959, ne permettait plus d’envisager de nouveaux investissements indispensables (hall d’entrée, fauteuils etc).
« Le Régent » sera mis en location gérance au circuit « Casino » de Roubaix, jusqu’au 31 décembre 1970, date à laquelle le premier et dernier cinéma local ferme définitivement ses portes ; il aura vécu cinquante-et-un ans ! Ce cinéma restera longtemps rideaux baissés, avant d’être transformé en entrepôt commercial.
Dès 1973, l’administration municipale en place, lança le projet de l’aménagement de l’ancien cinéma « Familia », tombé en désuétude, en salle polyvalente, permettant d’accueillir les spectacles les plus variés : musique, danse, cinéma, théâtre, conférences etc.
A suivre… Historique des anciens cinémas "Jean Fiévet" (1950-1964) et "Familia" (1928-1966)…
12/4/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse
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