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Espaces verts

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 Georges Paux photo n° 7353

 

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Entrée Le "Manoir aux Loups"

Mont d'Halluin 1990.

(Photo DD 8575  n° Img 614)

 

Mme Marie-Claire Louf devant son chevalet, à l'entrée du Manoir aux Loups, en septembre 1990.

 

 

 

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"Le Manoir aux Loups"

Mont d'Halluin 1996.

(Photo DD 8574  n° Img 613)

 

Lors des Journées du Patrimoine, le 15 septembre 1996, Jean Carissimo maître des lieux accompagne Le Maire d'Halluin Alexandre Faidherbe et son épouse, dans sa magnifique propriété "Le Manoir aux Loups" au Mont d'Halluin.

 

30/10/2011.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

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Jean Carissimo

(Photo Mairie DD 8566  n° Img 604)

 

L’Halluinois Jean Carissimo

 s’en est allé à 94 ans… 

 

Jean Carissimo, Chevalier de la Légion d'Honneur, propriétaire du Manoir aux loups au Mont d’Halluin, s’est éteint, en son domicile, le 19 avril 2009, dans sa 95ème année.

 

Installé au Manoir aux loups depuis 1949, cet ancien fonctionnaire international cultivait une véritable passion pour les feuillus, et plus précisément les conifères. Grâce à son réseau d'amis et d'échanges, pas moins de 350 variétés sont d'ailleurs plantées dans son somptueux arboretum, parc de 5 hectares labellisé « Jardin remarquable » par le ministère de la Culture en 2004 où convergent, chaque année, près de 2 000 visiteurs.

 

Un amoureux de la nature

 

Promoteur de la ville d'Halluin, cet amoureux de la nature aimait engager la discussion avec ceux qui poussaient les grilles de ce jardin d'exception. Toujours prompt à partager ses histoires, cet élégant botaniste considérait ses arbres comme ses « frères ».

 

Avec l'âge, c'est sa fille, Diane, qui avait pris la relève, animant depuis quelques années les visites commentées de l'arboretum. Même si son père ne se trouvait jamais loin...

 

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"Le Manoir aux Loups" - Septembre 1990.

(Photo DD 8573  n° Img 605) 

 

Son Histoire... 

 

Magique, somptueux, remarquable... Perché au sommet du Mont d'Halluin à 60 m d'altitude, le Manoir aux Loups ne laisse aucun de ses visiteurs de marbre. Écrin de verdure de 5 hectares, il offre grâce à ses terres joliment vallonnées de surprenantes perspectives où se dessinent un bois, un étang mais surtout 330 variétés de conifères rares, voisins d'innombrables feuillus.

 

C'est en 1949  que Jean Carissimo, propriétaire du Manoir reprend le domaine familial. Le premier arbre qu'il plante, très rare à l'époque, est un métaséquoïa. Au fil des années, ce passionné s'inspire de ses promenades dans de nombreux parcs étrangers pour planter une diversité impressionnante de conifères. Dans sa tâche, il se fait accompagner du paysagiste anglais Percy S. Cane qui ajoute aux vastes allées gazonnées du parc des terrasses.

 

Accent anglais.

 

Pendant près d'un demi-siècle, c'est M. Carissimo qui a guidé inlassablement les visiteurs à travers son somptueux jardin. Aujourd'hui, c'est sa fille, Diane Olivier-Carissimo, qui présente épicéa, séquoia, aulnes japonais ou chênes centenaires. Plantés en haies, en groupes ou de manière isolée, ces arbres alternent à merveille, formes et couleurs. Autour des allées soigneusement tondues, on a laissé la nature escalader la pierre : un contraste poétique qui offre au jardin un petit accent anglais, délicieusement romantique.

 

Présentant à la fois un intérêt botanique, historique, ainsi qu'une grande beauté arboricole et paysagère, l'endroit est autant prisé des simples amoureux de la nature que des jardiniers amateurs et professionnels. Au fil de la clairière, de l'archerie, du bois et du verger, trois itinéraires de promenade (découverte, paysagère, botanique) ont donc été initiés pour répondre à leur curiosité. « Ils viennent pour poser des questions, obtenir une réponse à un souci rencontré dans leur jardin (taches brunes sur leurs plantes, arbre malade...), explique Diane Olivier-Carissimo. Mais le site sert aujourd'hui parfois de cadre aux goûters d'anniversaire, photos de mariage, départs à la retraite, petit séminaire... » ce qui permet de continuer à financer l'entretien des 5 hectares. Et de contribuer à pérenniser l'oeuvre vivante initiée par son père.

 

Avec ce qu'il définissait lui-même comme un « arboretum paysager », Jean Carissimo a réussi à ciseler un joyau sans lui enlever l'éclat du naturel. Un endroit « où l'on favorise la découverte » à l'ombre d'arbres de tous les continents, nourris à la lumière du Nord.

 

29/10/2011.

Commentaire : Daniel Delafosse

Lien : parcmanoirauxloups.fr

 


 

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Vues du Jardin Public, situé entre la rue de Lille et la route de Neuville...

devenu le "Jardin de la Paix".

Photo du haut : Le plan d'eau, entouré de saules pleureurs, en 1975.

Photo du bas : Le Jardin à la Française, côté rue de Lille, en 1935.

(photos n° 4009 et 5420) 

 

« Jardin Public » et « Nid de Mousse »

 Halluinois… Historique. 

 

Dans les années 1930, avant 1936 et le Front populaire, l’accès au « Jardin public » (nouvelle appellation « Jardin de la Paix ») et au « Nid de Mousse » marque une étape inédite dans la vie de la population ouvrière halluinoise. A cette époque, les escapades de loisirs hors de la ville sont encore un luxe.

 

Un récit de l’halluinois Roland Verkindère, historien local :

 

Le « Jardin public » est dessiné et réalisé en plusieurs étapes entre la rue de Lille et la route de Neuville. Jardin à la française du côté de la rue de Lille, à l’anglaise vers l’est.

 

Son aménagement autour de serres municipales d’un plan d’eau et d’une guinguette permet d’offrir aux familles un lieu de promenade bien aéré à proximité immédiate de la ville, de ses quartiers surpeuplés, dépourvus de jardins d’agrément et d’espaces verts.

 

Combien de photographies de jeunes enfants des années 36-38 assis sur le rebord du bassin à l’ombre des saules pleureurs et près des nénuphars ? Une partie des travaux de terrassement est confiée aux chômeurs aidés par la municipalité.

Le « Nid de de Mousse », c’est une autre initiative de l’époque. Les anciens se souviennent. Au sommet du Mont, à plus de 60 mètres d’altitude, un vallon ouvert sur le nord-ouest, à proximité du Manoir aux Loups.

 

Un espace de détente fréquenté par les familles. Buvette rustique, jeux pour les enfants, pergolas, c’était, à une lieue du centre-ville, une halte accueillante avec une vue superbe sur la vallée de la Lys.

 

Plus loin encore, ce qui deviendra aussi le rendez-vous obligé des « patros » et des premiers émois, le Labyrinthe, aux abords de Neuville, endroit mystérieux avec ses cheminements de haies vives, ses jeux de cache-cache et ses concours de balançoires.

 

Halluin, devenue très vite une cité-usine, s’ouvre de nouveau sur la campagne pour changer d’air. Le voyage à la mer est pour beaucoup un luxe inaccessible ! Les déplacements de détente restent modestes. 

Pour beaucoup toute la vie se joue à moins d’un kilomètre du logis maintenant que le métier à tisser n’est plus dans la salle basse. Mais des changements profonds sont en cours.

 

1935 : une année de transition

 

Il semble tout d’abord qu’une génération passe le relais. Deux grandes figures halluinoises disparaissent en effet cette année-là. Gustave Desmettre d’abord, maire de 1919 à 1935, un homme qui a su, aux temps troublés d’Halluin la Rouge, gagner le respect de tous.

 

Son nom est donné à la rue des Ecoles et au petit parc jouxtant l’actuel cimetière, oasis de verdure qu’il avait longtemps souhaité pour les habitants des rues si densément peuplées de ce quartier de la vielle.

 

Autre figure, Arthur Houte, disparu en août 1935, celui dont un militant communiste a pu dire au bord de sa tombe : 

« Sans toi, Houte, Halluin serait rouge tout à fait ».

 

Son nom a été donné à la rue Neuve, cette artère créée entre la rue de Lille et la rue des Ecoles (Gustave Desmettre) à deux pas de la maison des Syndicats libres (actuelle MJC). Et c’est significatif, cette dénomination n’est présentée que le 20 décembre 1944 par Gustave Casier à la délégation municipale regroupant toutes les sensibilités politiques et sociales.

 

La compétition pour administrer la commune était vive en 1935. En mai de cette même année aux élections municipales, Arthur Houte était tête de file d’une « liste républicaine et démocratique » opposée à celle de Gilbert Declercq, alors leader de la liste communiste et qui sera élu député en 1936. 

 

Paris-Halluin à pied

 

Halluin est de moins en moins isolée. Les évènements politiques généraux de mieux en mieux connus par la presse et la radio, vont avoir de plus en plus un impact local.

 

Signe peut-être d’incertitude générale et d’une envie de pluralisme, aux élections municipales de 1935, en face des communistes, se présentent un candidat socialiste, une liste royaliste de onze membres et une liste républicaine et démocratique où se retrouvent les personnalités marquantes des syndicats libres, Arthur Houte, Victor Montagne, Albert Myngers, Charles Messian…Les communistes l’emportent une fois encore mais des sensibilités autres émergent.

 

Pour terminer cette évocation d’un Paris-Halluin à pied, course pédestre sur trois jours organisée en 1935, une sorte de Paris-Strasbourg avant l’heure.

 

Halluin depuis longtemps ville sportive qui a su, autour du sport et de l’amitié trouver une fois encore son unité.

 

2/2/2011.

Commentaire : Daniel Delafosse

  

 

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Vues de la campagne halluinoise.

(photos n° 4031,4032,4033)

 

"Halluin dans 30 ans ?"...

 Exposition septembre 2010. 

 

Mardi 21 septembre 2010 en soirée, une centaine d'invités ont assisté à l'inauguration de l'exposition « Halluin Vision Futur » ... mise en place par le service communication de la ville.

 

Le thème de l'exposition est une approche du développement de l'urbanisme à Halluin.

La préservation et l'optimisation des ressources doivent faire parties des interrogations et des actions de la société à tous les échelons : décideurs locaux, régionaux et nationaux, des acteurs communautaires et de la population.

 

C'est ce que désire le maire d'Halluin en exploitant les idées les projets et en écoutant les propositions des habitants. : « C'est un devoir qu'une municipalité doit envers ses habitants, pas comme certains qui ont une volonté de laisser dans l'ignorance leurs concitoyens... » a souligné dans son allocution le Maire  Jean-Luc Deroo.

 

Des tables rondes

Des tables rondes sont aussi au programme. On y parlera de la mobilité et des transports avec Transpole et LMCU. Du PLU (plan local d'urbanisme) et du SCOT (schéma de cohérence territoriale) avec LMCU.

Enfin des ateliers éducatifs et créatifs seront proposés aux parents et aux enfants : l'atelier « nichoir écolo » qui permettra la construction de nichoirs pour oiseaux et l'atelier « ma maison idéale » où il faudra, à partir de questions, élaborer une maison écologique. Un beau programme en perspective.

 
Vendredi 24 septembre. L'exposition est ouverte au public de 9 h 30 à 18 h et aux scolaires de 9 h à 11 h 15 et de 13 h 30 à 16 h 30.
La table ronde sur le PLU et le SCOT se tiendra entre 18 h et 19 h 30 en présence de représentants de LMCU.

 

Samedi 25 septembre. L'exposition est ouverte au public de 9 h 30 à 20 h. La table ronde sur la mobilité et les transports se déroulera entre 11 h et 12 h 30 en présence de LMCU et Transpole. L'animation « nichoir écolo » se déroulera entre 15 h 30 et 16 h 30, l'animation « ma maison idéale » entre 14 h et 17 h.

 

24/9/2010.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

 

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Le bassin du jardin public d'Halluin, situé au centre ville,

 (dénommé depuis "le jardin de la paix"),

et dans le fond, le kiosque à musique supprimé pour laisser

place à l'actuelle piscine.

(photo n° 3537)

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(photo AD 0139)

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Cimetière d'Halluin. Allée Centrale.

photo n° 3959

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Quartier du Molinel-Colbras Halluin.  
Le vieux-pont, dernier vestige,

(détruit en 1973/74),

 avec la "Ferme Vouters" (actuelle Cense Manoir)

 de l'ancien Château du Molinel.

(Photo n° 2884)