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Guerre 14 - 18

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En 2010 : Le Cimetière Militaire Allemand de la Guerre 14-18 - Halluin.

(Photo DD 8633  n° Img 621)

 

Le Cimetière Militaire Allemand d'Halluin :

et son entretien... en 2010.

 

Entre deux rangées de tombes du cimetière civil, derrière un muret à hauteur d’épaule, s’ouvre la petite porte du cimetière militaire allemand d’Halluin. 

Une longue bande de terrain parallèle à l’avenue de l’Hôpital accueillit les soldats allemands tombés au front. Etape de l’armée allemande, Halluin comprenait bon nombre d’hôpitaux militaires pour les blessés. 

 

Le cimetière d’Halluin, s’il date de l’automne 1914, rassemble en majorité des soldats tombés entre juillet 1917 et juillet 1918, victimes des attaques aériennes britanniques entre Saint-Eloi et Messines. Même si deux ou trois soldats sont souvent rassemblés dans une sépulture, les croix sont plus difficiles à entretenir, on l’imagine... 

Parmi les croix diverses, celle d’un soldat mort en 1914 dans un lazaret d’Halluin. On remarque aussi que 5 soldats, tués au front de l’Yser, sont enterrés ensemble.

 

Au total, 1397 corps sont enterrés à Halluin, 2330 à Bousbecque, 2498 à Wervicq-Sud, et 1964 à Quesnoy. C’est pourquoi chaque année, entre mai et septembre, les militaires allemands et des camps de jeunesse viennent donner un coup de propre aux stèles et aux croix. 

 

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La grille d'accès (fermée) du cimetière d'Halluin

  donnant sur la rue des Frères Martel - Novembre 2012.

(Photo DD 14254  n° p1090839)

 

Ils travaillent pour la Paix !

 

 Dans le cimetière allemand d'Halluin, 20 jeunes Allemands, deux Russes et quatre  Ukrainiens sont venus en Août 2010 nettoyer et entretenir les tombes. Ils travaillent pour la paix.

 

« C'est très émouvant, on ne peut pas imaginer le nombre de jeunes de notre âge qui sont morts pendant la guerre », souffle Anne Friedrich, jeune allemande de l'est, âgée de 19 ans. Avant cela, ils sont passés au cimetière allemand de Bousbecque, pour entretenir les 2 330 tombes des soldats allemands morts au combat. 
 On s'occupe des cimetière allemands en Europe, pour faire le nettoyage des croix, des tombes. Ce n'est pas seulement des travaux, c'est l'éducation, l'Histoire, la politique ».

 

Tous font partie de Le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, qui est une organisation humanitaire chargée par le gouvernement de la République fédérale d'Allemagne de recenser, préserver et entretenir, à l'étranger, les sépultures des victimes de guerres allemandes. 

Le Volksbund prête assistance aux familles pour tout ce qui relève de son oeuvre en général, il conseille des organismes publics et privés, soutient la coopération internationale pour l'entretien des sépultures de guerre et s'emploie à promouvoir la rencontre de jeunes sur les lieux des sépultures.

 

Au cimetière allemand halluinois, le labeur n'a pas manqué : nettoyage et entretien de l'espace vert, nettoyage des croix, réinscription des noms sur les stèles des soldats allemands d'origines israélites.

 

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Le cimetière allemand d'Halluin en Mai 2012.

(Photo DD 14251  n° p1040819)

 

Immense travail.

 

Pour Anne et Griscka, deux des trois responsables du chantier, c'est un immense travail qui aura été effectué dans la région : « Nous sommes des jeunes âgés de 15 à 22 ans et nous avons consacré quinze jours de vacances, pour effectuer ce travail, c'est une forme de devoir de mémoire. 

Quand nous nettoyons une sépulture, une croix nous regardons le nom du soldat et avons une pensée pour cette personne, une sorte de contact. Nous avons été très bien accueillis en France et n'avons manqué de rien, que ce soit à Halluin ou à Bousbecque les employés municipaux nous ont facilité la tâche ».

 

Après tout cela Anne retournera à Dresde avant de rejoindre l'Angleterre pour continuer ses études sur le commerce international et Griska reprendra ses cours de physiothérapie. Le groupe, installé dans un gîte cominois, est  reparti le 28 août .


Une visite à Vimy-Lorette.


Au fil de leur périple, ils iront également au cimetière allemand de Carvin. « Nous allons aussi visiter les cimetières de Vimy Lorette », explique Anne. Le 12 août 2010, ils ont aussi participé à la cérémonie de Last Post aux portes de Menin à Ypres (B). « C'est important que le souvenir des guerres restent dans la mémoire des jeunes générations. », souligne Dorothee Krase, directrice du camp. C'est sa quatrième participation au camp de Voklbund. « Il y a des jeunes de 15 à 25 ans qui partent dans toute l'Europe », poursuit Dorothee.

 

A l'issue de leur voyage en France, l'ensemble des camps de l'association Voklbund se réunira à Ysselsteyn, un village dans la province du Limbourg neérlandais aux Pays-Bas où se trouve un cimetière allemand de 31 585 tombes de soldats. « Ça nous fait fait quelque chose d'être là pour oublier les mauvais souvenirs de la guerre. On travaille pour la paix ».

 

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Le Drapeau Européen.

(Photo DD 12259  n° p1040377)

 

L’Hymne Européen...

 Historique et Paroles.

 

L'hymne à la joie est l'hymne européen.

Paroles: Schiller, Fr: J.Folliet. Musique: Ludwig Van Beethoven

 

Le Conseil de Ministres des pays de l'Europe a officialisé l'hymne européen le 19 janvier 1972 à Strasbourg : le prélude de "l'Ode à la joie", 4e mouvement de la IXe symphonie de Ludwig van Beethoven.

 

L'introduction instrumentale de ce mouvement a été ensuite adopté en 1985 comme hymne officiel par les chefs d'État et de gouvernement de l'Union. L'interprétation officielle fut confiée à Herbert von Karajan qui en réalisa trois arrangements : un pour piano, un autre pour instruments à vent et un troisième pour orchestre symphonique.

 

Hymne à la joie.

  

Joie ! Joie ! Belle étincelle divine,
Fille de l’Elysée,
Nous entrons l'âme enivrée
Dans ton temple glorieux.
Ton magique attrait resserre
Ce que la mode en vain détruit ;
Tous les hommes deviennent frères
Où ton aile nous conduit.

Si le sort comblant ton âme,
D'un ami t'a fait l'ami,
Si tu as conquis l’amour d’une noble femme,
Mêle ton exultation à la nôtre!
Viens, même si tu n'aimas qu'une heure
Qu'un seul être sous les cieux !
Mais vous que nul amour n'effleure,
En pleurant, quittez ce choeur !

Tous les êtres boivent la joie,
En pressant le sein de
la nature
Tous, bons et méchants,
Suivent les roses sur ses traces,
Elle nous donne baisers et vendanges,
Et nous offre l’ami à l’épreuve de la mort,
L'ivresse s’empare du vermisseau,
Et le chérubin apparaît devant Dieu.

Heureux,
tels les soleils qui volent
Dans le plan resplendissant des cieux,
Parcourez, frères, votre course,
Joyeux comme un héros volant à la victoire!

Qu'ils s'enlacent tous les êtres !
Ce baiser au monde entier !
Frères, au-dessus de la tente céleste
Doit régner un tendre père.
Vous prosternez-vous millions d’êtres ?
Pressens-tu ce créateur, Monde ?
Cherche-le au-dessus de la tente céleste,
Au-delà des étoiles il demeure nécessairement.

 

Vous désirez écouter la musique :

youtube.com/watch?v=wXNvDaWcxbw 

 

 14/11/2011 et 9/11/2012.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

 

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Etienne Eugène Danset

Caporal-Infirmier, en Juillet 1917.

(Photo DD 8578  n° Img 617)

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Inscription de Etienne Danset "Mort pour la France"

sur le Monument aux Morts, rue de Lille, Halluin.

(Photo DD 14045  n° p1040453)

Etienne Danset, un Halluinois

« Mort pour la France » au Champ d’Honneur.  

 

Le 11 novembre 1918 à 11 h, on sonna le cessez-le-feu, la guerre était terminée. L’Europe était exsangue : les pertes militaires mondiales pour ne parler que de celles-ci s’élevaient à plus de 9 millions. Les poilus de 14-18 sont tous, aujourd’hui, disparus, mais la mémoire de leur sacrifice doit rester intacte.

 

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Mémorial des Guerres, rue de Lille Halluin - Mai 2012.

(Photo DD 14048  n° p1040462)

 

A l’occasion du 93ème anniversaire de l’Armistice, ce 11 novembre 2011, j’ai voulu rendre un hommage à tous ceux qui ont vécu la plus terrible guerre de notre Histoire, et qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté.

 

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 Mémorial des Guerres - Cimetière Halluin - Mai 2012.

(Photo DD 14034  n° p1040442) 

 

Voici donc le témoignage paru dans le « Bulletin Halluinois » du 5 avril 1918, qui relate les principaux faits de guerre de mon grand-père maternel Etienne Eugène Danset caporal-infirmier au 365e Régiment d’infanterie :

 

« Il est un de ces enfants d’Halluin qui laisseront le plus profond regret dans le cœur de ceux qui les ont connus. Qui pourra dire les actes héroïques de dévouement qu’il a accompli pour sauver les blessés exposés à la mort, parfois à très peu de distance des lignes ennemies ! Il suffit de lire les quatre citations dont il fut l’objet pour comprendre en quelle haute estime le tenaient ces chefs militaires ».

 

Ordre du Régiment :

 

« Le 2 décembre 1915 à Maucourt s’est porté volontairement en plein jour et au mépris de tout danger avec trois camarades pour relever le corps d’un sergent tué à environ 100 mètres des lignes ennemies ».

 

Ordre de la Brigade :

 

« Le 8 août 1916 : s’est dépensé sans compter pendant toutes les journées de combat en ramenant les blessés de la compagnie, et ceux des compagnies voisines sous un violent bombardement d’artillerie. En outre s’est employé avec le plus grand dévouement à enterrer tous les morts de la compagnie ».

 

Ordre de la Division :

 

« Sous un bombardement violent, à deux reprises différentes, les 15 et 20 mai 1917 s’est porté volontairement au secours de camarades d’unités voisines, donnant l’exemple d’un grand dévouement ».

 

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  Etienne Eugène Danset (à droite),

en compagnie de son frère René en 1916.

(Photo DD 8579  n° Img 618)

 

Trois semaines avant sa mort...

Courrier Militaire d'Etienne Danset (à gauche) envoyé à son frère René.

(Photo DD 22814  n° Img 281)

 

Il y eut d’autres souffrances qu’il essaya de calmer : ce furent celles des prisonniers. Il chercha par tous les moyens à rendre moins amères les heures parfois si pénibles de leur captivité. 

Depuis plus de trois ans, Etienne Danset souffrait d’être séparé des siens, détenus par les Allemands, et lorsque de loin en loin, on lui remettait quelques mots de sa famille, surtout de l’épouse et de la petite fille prénommée Marie-Antoinette, qu’il désirait tant revoir, sa joie était indicible. 

Hélas ! Il n’aura plus l’occasion d’embrasser ceux qui lui étaient chers, puisque la mort est venue l’enlever presque au moment où ils arrivaient en France Libre !

 

En effet, le 5 novembre 1917, frappé par un éclat de torpille, l’Halluinois Etienne Eugène Danset tombait glorieusement au Champ d’Honneur au Téton (Champagne) à l’âge de 33 ans.  Il est décédé au quartier du Col, entre le casque et le mont titon (Marne), à la suite de blessures à la face, à l’abdomen et aux membres par éclats d’obus.

 

Décoré de la Croix de Guerre, et en réponse à la demande de Médaille Militaire faite pour lui, l’Ordre de la Division en date du 15 novembre 1917 concluait par ces mots : 

 

« Etienne Danset Caporal Infirmier d’Elite. Bel exemple de courage et de mépris du danger. Depuis le début de la campagne, s’est prodigué sans compter pour les malades, les blessés et les morts de son bataillon. Mort pour la France le 5 novembre 1917 ».

 

Orpheline à trois ans, sa fille unique la petite Marie-Antoinette devait perdre également sa maman, un an plus tard, le 4 Novembre 1918.

 

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 Marie-Antoinette Danset (11 mois) en 1915,

et sa mère Anna Tierrie, épouse de Etienne Danset,

 décédée le 4/11/1918.

(Photo DD 8615  n° Img 506)

 

Pour l’anecdote, cet enfant qui subit aussi tragiquement les conséquences de cette guerre, épousait à l’âge de trente-trois ans, un « miraculé » de Verdun Henri-France Delafosse, veuf avec douze enfants, et lui donna huit autres enfants.  

 

Mais l’histoire familiale ne s’arrête pas là…

Ma mère, Marie-Antoinette née Danset, n’ayant jamais eu connaissance du lieu exact où était enterré son père Etienne, j’entrepris, en 1998, des recherches auprès de différents services locaux, départementaux et nationaux notamment le Ministère des Anciens combattants.

 

Après plusieurs mois d’enquête et de regroupement, j’ai réussi à connaître l’endroit où repose mon grand-père maternel. 

Les obstacles furent réels pour y parvenir, car trois difficultés majeures étaient la cause de recherches longues et infructueuses :

 

La 1ère  résultait qu’au service des archives militaires de la ville de Metz, mon grand-père était répertorié à DAUSET Eugène ! (Eugène étant son deuxième prénom d’état-civil).

 

Après plusieurs mois d’investigations, j’apprenais, qu’à l’époque, le deuxième prénom d’un militaire était parfois employé et indiqué sur les documents officiels… Le 2ème obstacle concernait le nom : Aussi, il n’était pas rare d’avoir des fautes de transcription manuelle ou dactylographiée… pour notre nom de famille le N de DANSET était confondu avec un U !

 

Quant à la 3ème difficulté, les archives indiquaient la date du décès au 6 novembre ! au lieu du 5 novembre 1917.

 

Ces trois erreurs étant résolues, j’avais la confirmation que la tombe du grand-père maternel  se trouvait à la Nécropole Nationale de Mourmelon-le-Petit (Marne).

 

Le 21 novembre 1998, soit 80 ans après l’Armistice, nous étions quelques enfants pour accompagner notre mère (Marie-Antoinette née Danset), qui découvrait, pour la première fois, la sépulture de son père !

 

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  (Photo DD 8576  n° Img 614)

 

Nous pouvions constater que sur la croix en pierre blanche,

une plaque en métal indiquait les mentions suivantes :

 

DAUSET Etienne

Caporal au 365e R.I.

MORT pour la FRANCE

6 – 11 – 17

 

En cette superbe journée d’automne, le ciel était d’un parfait bleu azur, et le soleil reflétait ses rayons sur les milliers de croix, parfaitement alignées, entre plusieurs mâts portant le drapeau tricolore. 

A l’âge de 84 ans,  la "Pupille de la Nation" Marie-Antoinette Danset (Veuve de Henri-France Delafosse) pouvait enfin se recueillir devant la croix de son père, décédé 81 ans avant !

 

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 Le 21/11/1998, Marie-Antoinette Delafosse-Danset (au centre) 

se recueille pour la 1ère fois devant la croix érigée au nom de son père,

 en compagnie de ses enfants,

à la Nécropole Nationale de Mourmelon-le-Petit (Marne).

 (Photo DD 8577  n° Img 615)

 

Chacun peut imaginer l’émotion et le recueillement…  lors de cette journée inoubliable qui restera gravée dans la mémoire familiale ! 

                                                                                                                                                                            D.D. 

Dix ans après, jour pour jour, Marie-Antoinette Danset veuve de Henri-France Delafosse décédait à "L'Orée du Mont" d'Halluin, le samedi 22 novembre 2008. 

 

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 Vu de dos : L'ange

du Monument aux Morts, rue de Lille, Halluin. 

(Photo DD 14043  n° p1040451)

 

Voir aussi... cliquez ci-dessous : 

Guerre 14/18 - Danset Etienne Eugène (A la recherche d'une Croix 1917 - 1998).

Guerre 14/18 - Danset Etienne Eugène (Alsace 1916).

Pupilles de la Nation : Création 1917 - 2017 (Danset Etienne et Marie-Antoinette).

Delafosse-Danset Marie-Antoinette (1914 - 2008).

11/11/2011 - 11/11/2012 - 15/12/2014

Commentaire  et Photos : Daniel Delafosse

 

 

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 Danset Etienne Eugène Caporal-Infirmier

au 365ème Régiment d'Infanterie.

En Alsace, le 22 Avril 1916 (A droite de la photo).

(Photo DD 8589  n° Img 16)

 

 

 

 

Danset Etienne Eugène, "Mort pour la France"

 le 5 Novembre 1917.

(Photo DD 8590  n° Img 17) 

 

A la Recherche d'une Croix...

et les Péripéties (1917 - 1998) ! 

  

 

Danset Etienne-Eugène Caporal-Infirmier

au 365ème Régiment d'Infanterie

En Alsace, le 22 Avril 1916 (A droite de la photo).

(Photo DD 21599  n° Img 016)

 

Le 5 novembre 1917, frappé par un éclat de torpille, l’Halluinois Etienne Eugène Danset tombait glorieusement au Champ d’Honneur au Téton (Champagne) à l’âge de 33 ans. 

Il est décédé au quartier du Col, entre le casque et le mont titon (Marne), à la suite de blessures à la face, à l’abdomen et aux membres par éclats d’obus.

 

Sa fille unique Marie-Antoinette Danset (qui épousera à 33 ans Henri-France Delafosse en secondes noces) devenait Pupille de la Nation à 3 ans, et perdait également sa maman un an plus tard.

 

Ma mère, Marie-Antoinette Delafosse née Danset, n’ayant jamais eu connaissance du lieu exact où était enterré son père Etienne, j’entrepris (DD), en 1998, des recherches auprès de différents services locaux, départementaux et nationaux notamment le Ministère des Anciens combattants.

 

Après plusieurs mois d’enquête et de regroupement, j’ai réussi à connaître l’endroit où repose mon grand-père maternel. Les obstacles furent réels pour y parvenir, car trois difficultés majeures étaient la cause de recherches longues et infructueuses :

 

La 1ère résultait qu’au service des archives militaires de la ville de Metz, mon grand-père était répertorié à DAUSET Eugène ! (Eugène étant son deuxième prénom d’état-civil).

 

Après plusieurs mois d’investigations, j’apprenais, qu’à l’époque, le deuxième prénom d’un militaire était parfois employé et indiqué sur les documents officiels… Le 2ème obstacle concernait le nom : Aussi, il n’était pas rare d’avoir des fautes de transcription manuelle ou dactylographiée… pour notre nom de famille le N de DANSET était confondu avec un U !

 

Quant à la 3ème difficulté, les archives indiquaient la date du décès au 6 novembre ! au lieu du 5 novembre 1917.

 

Ces trois erreurs étant résolues, j’avais la confirmation que la tombe du grand-père se trouvait à la Nécropole Nationale de Mourmelon-le-Petit (Marne). 

 

(Photo DD 22601  n° Img 615) 

 

Le 21 novembre 1998, soit 80 ans après l’Armistice, nous étions quelques enfants pour accompagner notre mère Marie-Antoinette née Danset (photo ci-dessus), qui découvrait, pour la première fois, la sépulture de son père !

 

Nous pouvions constater que sur la croix en pierre blanche, une plaque en métal indiquait les mentions suivantes :

 

DAUSET Etienne

Caporal au 365e R.I.

MORT pour la FRANCE

6 – 11 – 17

 

En cette superbe journée d’automne, le ciel était d’un parfait bleu azur, et le soleil reflétait ses rayons sur les milliers de croix, parfaitement alignées, entre plusieurs mâts portant le drapeau tricolore. 

A l’âge de 84 ans, la "Pupille de la Nation" Marie-Antoinette Danset (veuve de Henri-France Delafosse) pouvait enfin se recueillir devant la croix de son père, décédé 81 ans avant !

 

Chacun peut imaginer l’émotion et le recueillement…  lors de cette journée inoubliable qui restera gravée dans la mémoire familiale ! 

 

11/11/2011.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

 

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Le Monument aux Morts

au Cimetière d'Halluin - Novembre 2009.

(Photo DD 8640  n° Img 651)

 

Le Monument aux Morts...

au Cimetière d'Halluin. 

 

Au cimetière d'Halluin, le monument central entretient la même mémoire que celui situé rue de Lille.

 

Ce mémorial, érigé à la mémoire des soldats halluinois morts pour la Patrie, fut inauguré le 13 octobre 1895. Des inscriptions évoquent les victimes des guerres du Second Empire, d’Italie, de Crimée et de 1870,  ainsi que celles d’Indochine (1947-1954).

 

 

 

Photo de Henri-France Delafosse ... lors de la Bataille de Verdun 1916.

(Photo DD 22826  n° Img 296)

 

Aussitôt après 1918, les corps de plusieurs soldats rapatriés des champs de bataille furent inhumés au pied de la colonne. Autour de la croix, on compte quelque quatre-vingts tombes de soldats tués au cours des deux guerres mondiales.

 

11/11/2011 - 13/12/2014

Commentaire et Photos : Daniel Delafosse

 

 

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 Etienne Eugène Danset

Caporal-Infirmier en 1917.

(Photo DD 8594  n° Img 25)

 

 

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Durant la guerre 14/18, cette habitation,

située face à la gare d'Halluin,

 était occupée par l'armée allemande.

(Photo n° 5294)

 

 

Photo du Poilu Henri-France Delafosse : Des soldats allemands

transportent un blessé, sur le front en 1916.

(Photo DD 22825  n° Img 295)

 

Le 90ème Anniversaire de l'Armistice

du 11 Novembre 1918 - 2008. 

 

Ce mardi 11 Novembre 2008, la cérémonie a attiré un monde exceptionnel au défilé jusqu’au Monument aux Morts d’Halluin, pour commémorer le 90ème anniversaire de l’Armistice de 1918.

 

Une affluence record où toutes les générations étaient rassemblées pour rendre un hommage aux valeureux Poilus d’une guerre qui a fait plus de 9 millions de morts. 

La cérémonie a débuté à 11 h, l’heure à laquelle les armes se sont tues les 11 novembre 1918, tout un symbole. 

En partant de la Place du Général de Gaulle, le défilé était emmené par l’harmonie municipale suivie par les pompiers de la ville, la sécurité civile, les autorités, les associations patriotiques et leurs porte-drapeaux,

les enseignants des écoles primaires Jean Moulin et Jean Macé avec leurs élèves de CM1/CM2, le conseil municipal des Jeunes, une importante délégation de Machelen  (Belgique) était également présente.

 

Le long cortège s’est rendu au monument aux Morts pour rendre un hommage aux combattants morts pour la France. Le maire Jean-Luc Deroo a déposé une gerbe, suivi de Hugo Stanssens du

comité Franco-Belge du souvenir français de Machelen.

 

Florian et Pierrick du CMEJ ont lu le message du secrétaire d’état aux Anciens combattants Jean-Marie Bockel, suivi de celui de l'Union française des associations de combattants et victimes de guerre. 

Les écoliers associés à cette cérémonie du souvenir portant le coquelicot sur une écharpe blanche ont interprété des poèmes et avec beaucoup d’émotion dans le froid et le vent hivernal une chanson de Raymond

Lévêque « Quand les hommes vivront d’amour ». 

Ensuite l’harmonie a entonné la Marseillaise suivie d’un lâcher de pigeons symbolisant un message de paix entre les nations.  

 

  Récit et Photos du Journal "Nord Eclair"  le 14 Novembre 2008.

(Photo NE DD 23023  n° Img 520)

 

A l’issue du cortège, salle du Manège, le maire a remercié les participants pour avoir assisté en nombre à cette belle cérémonie. 

« Quatre-vingt-dix ans après la signature de l’Armistice à Rethondes dans la forêt de Compiègne, nous somme là en effet pour répondre à ceux qui pensent que maintenant ce conflit date et que les

guerres peuvent être effacées de nos souvenirs pour ne devenir que deux ou trois pages de nos livres d’histoire. 

Quatre-vingt-dix ans après, nous sommes toujours là pour répondre à ceux qui estiment que ses commémorations sont maintenant ringardisées et que nous avons mieux à faire un jour férié que de

respecter la minute de silence en hommage à ceux que les champs de bataille de l’Europe ont exterminé lors des assauts meurtriers de la Grande Guerre 14-18 ».

 

Soulignant encore que ce n'est « ni par habitude ni par convention » que cette cérémonie avait été organisée, l'élu a ensuite profité de ce rassemblement pour mettre en valeur les liens d'amitiés « sincères et fraternels »

tissés entre Machelen (Belgique) et Halluin.

 

Les deux organisateurs et coordinateurs du comité franco-belge du souvenir français ont reçu la médaille de la ville : Guy Desreveaux et Guy Stanssens.

Un beau signe de reconnaissance et de fierté.

 

 Récit et Photos du Journal "Nord Eclair" le 19 Octobre 2008.

(Photo NE DD 23024  n° Img 521) 

 

(Photo 23033  n° Img 524)

  

(Photo 23034  n° Img 526) 

 

Voir aussi : 

 

Guerre 14/18 – Halluin « prise en otage » durant la Grande Guerre : 

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1240:guerre-1418-des-prisonniers-en-1917&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr 

Guerre 14/18 – 1915 : Halluin ville occupée : 

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1190:guerre-1418-soldats-allemands-place-de-leglise&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr

Guerre 14/18 – Halluinoises évacuées à Hal B. La magnifique résistance civile halluinoise :

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1215:guerre-14-18-halluinoises-evacuees-a-hal&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr

Guerre 14/18 – Les oubliés de la Grande Guerre : 

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=2797:guerre-1418-des-halluinois-evacues&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr 

Guerre 14/18 – Inauguration de la plaque et de la rue du 11 Novembre 1918 Halluin :

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=2861:inauguration-de-la-plaque-et-de-la-rue-du-11-novembre-1918&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr

Square du 11 Novembre 1918 Halluin (rénové en 2011) :

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=5142:square-du-11-novembre-1918-renove-en-20111382&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr 

96ème Anniversaire du 11 Novembre 1918 – ½ (Centenaire de la Guerre 1914-2014) : 

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=9191:96eme-anniversaire-du-11-novembre-1918-centenaire-de-la-guerre-14-18&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr

 

 20/12/2010 - 30/12/2014

Commentaire  et Photos :  ARPH - Nord Eclair - Daniel Delafosse 

 

 

 (Pour agrandir, cliquez sur le titre principal ci-dessus)

03210

Des soldats en garnison, dont le 3e à partir de la gauche,

M. Charles Vanoverschelde, futur Maire d'Halluin.

   (photo n° 3210)

 

Le Monument aux Morts, rue de Lille Halluin - 11 Novembre 1998.

(Photo DD 22880  n° Img 137)

 

Le 80ème Anniversaire de l’Armistice

du 11 Novembre (1918 - 1998). 

  

Les élus et les associations patriotiques étaient entourés de nombreux Halluinois.

 (Photo DD 22924  n° Img 160) 

 

Accompagné des deux représentants du Conseil Municipal des Jeunes,

de Jean-Luc Deroo Adjoint au Maire,

 Alphonse Robach et Pierre Desmedt derniers Déportés Halluinois ...

(Photo NE DD 22914  n° Img 140) 

 

Peut-être était-ce le temps ensoleillé ou plus simplement le fait que cette année on célébrait le 80e anniversaire. Toujours est-il que beaucoup de monde s’était déplacé ce 11 novembre 1998 pour la commémoration de l’armistice. 

 

(Photo NE DD 22883  n° Img 139)

  

Anciens combattants et résistants de la seconde guerre mondiale et de la guerre d’Algérie, le maire, les élus, les représentants des associations patriotiques, du conseil municipal et des corps constitués… tous étaient venus saluer la mémoire de ces poilus tombés au champ d’honneur, lors de ce conflit meurtrier et sanguinaire que fut la Grande Guerre.

 

...le Maire et Conseiller Général Alexandre Faidherbe dépose une Gerbe.

 (Photo NE DD 22917  n° Img 148)

  

Une nouvelle fois, le discours du 11 novembre, lu par un représentant du CMEJ, insista sur le devoir de mémoire envers ces soldats morts pour la nation et la liberté et qui, au sacrifice de leur vie sont entrés dans l’histoire. Conscient que les mots de ceux qui l’ont vécu parlent beaucoup plus qu’un discours moralisateur. 

 

 Le lâcher de ballons symbolique derrière le Mémorial.

 (Photo NE DD 22925  n° Img 161)

  

  

En tête du cortège, l'Harmonie Municipale d'Halluin... 

(Photo DD 22882  n° Img 138)

  

... suivie des sapeurs-pompiers prennent la direction de la salle des Fêtes 

(Photo DD 22916  n° Img 147) 

 

Le maire Alexandre Faidherbe, lors de l’assemblée à la salle du Manège où se tenait également une exposition consacrée à la première guerre mondiale, avait choisi de lire des extraits de trois ouvrages relatant ces sombres années de l’histoire.

 

Commençant par le récit de Gaston Mercier, jeune caporal nordiste, il lui emprunta quelques lignes : 

« Homme redevenu sauvage, le poilu est un homme qui souffre, qui meurt, qui court à la mort, qui sait sa fin proche et qui ne se plaint ni de ses souffrances, ni de la courte durée de son existence… C’est celui dont personne à l’arrière ne connaît la vie véritable ». 

Reprenant ensuite un extrait d’Erich Maria Remarque, auteur allemand de « A l’Ouest, rien de nouveau, puis un autre de Roland Dorgelès : 

« On oubliera. Les voiles de deuils, comme des feuilles mortes tomberont… ».

 

A la salle du Manège, l'allocution du Maire d'Halluin Alexandre Faidherbe.

(Photo VdN DD 22915  n° Img 143)

  

Ainsi écrivait Dorgelès, à propos des millions de victimes de la Grande Guerre. En relisant ces mots, devant deux cents personnes recueillies, le maire et conseiller général, Alexandre Faidherbe, montre que quatre-vingts ans après, on n’a pas oublié. Les arrière-petits-enfants de ceux qui ont souffert témoignent que même si la vie a pris sa revanche, on n’oublie pas. 

 

Le Maire avait choisi ces témoignages en précisant qu’Halluin ne comptait plus de Poilus. Mais les femmes, les enfants, qui ont connu ces combattants ont fait perdurer le souvenir. Témoin cette exposition très intéressante, installée salle du Manège pour l’occasion. 

 

(Photo VdN DD 22963   n° Img 149)

 

Une partie de l'exposition sur la Guerre 14-18 exposée ce 11 Novembre 1998

à la salle du Manège... avant d'être montrée plus longuement au Centre Culturel A. Desmedt  rue de Lille.

(Photo DD 22913  n° Img 425)

 

Certains anciens combattants des guerres suivantes, qui ont rejoint les associations patriotiques créées par leurs aînés, ont regardé les photos avec émotion : 

« Voyez, c’était mon oncle, il faisait partie des mutilés… » et les souvenirs ressurgissent : « c’est d’ailleurs l’association des mutilés de guerre qui a offert la grille qui entoure le monument aux morts… ». 

 

Ce 11 Novembre 1998 : Pierre Desmedt ancien déporté de Dachau

devant la réplique du Monument aux Morts d'Halluin.

(Photo DD 22919  n° Img 152) 

 

De 1920, le 1er drapeau de l'UNC d'Halluin exposé pour l'occasion.

(Photo DD  22928  n° Img 432)  

 

Une pupille de la Nation de 14/18 et un ancien déporté de 39/45... échangent leurs souvenirs.

(Photo DD 22918  n° Img 151)

 

Des responsables d’associations patriotiques (certains ont disparu avec le décès de leurs membres) et des descendants des Poilus dont l’exposition retrace l’histoire ont posé près de la maquette du monument aux morts, de la rue de Lille, et du premier drapeau de l’UNC, conservé précieusement par Madame Henri-France Delafosse Danset.

 

Quelques panneaux, consacrés aux combattants halluinois,

exposés salle du Manège, le 11 Novembre 1998. 

(Photo DD 22923  n° Img 158)   

 

 (Photo DD 22926  n° Img 427) 

 

(Photo DD 22927  n° Img 428) 

 

   (Photo DD 22929  n° Img 430)  

 

Mme Henri-France Delafosse ancienne présidente du groupe halluinois des Madelons 

et son fils Daniel cheville ouvrière de l'exposition,

à la salle du Manège - 11 Novembre 1998.

(Photo NE DD 22870  n°  Img 162)

 

A la demande et sous l'objectif de Daniel Delafosse, cheville ouvrière de l’exposition 14-18 à la salle du Manège, cette photo-souvenir rassemblait Alexandre Faidherbe Maire, Mme Henri-France Delafosse et MM. Bertrand Vangaeveren, Guy Desreveaux, Adolphe Diéryck, Gaston Danset, Gabriel Vervacke, Alfred Simono, Robert Descamps, Christian Verpraet.

 

 Photo Souvenir des représentants 

des sociétés patriotiques halluinoises en 1998.

 

De gauche à droite : Bertrand Vangaeveren, Adolphe Diéryck, Alfred Simono,

Guy Desreveaux, Gaston Danset, Marie-Antoinette Delafosse-Danset,

Alexandre Faidherbe Maire, Achille Descamps (caché), Gabriel Vervacke et Christian Verpraet.

 (Photo DD 22920  n° Img 153)

 

Le Banquet offert aux membres des associations patriotiques,

dans la salle du Manège ce 11 Novembre 1998.

(Photo DD 22922  n° Img 156)

 

Monument aux Morts, rue de Lille Halluin - 12 Novembre 1998.

(Photo DD 22921  n° Img 155) 

 

Exposition Municipale...

  

 Dans le cadre des cérémonies commémoratives du 80ème anniversaire

de l’Armistice du 11 novembre 1918,

la Ville d’Halluin a installé une exposition au centre culturel Albert Desmedt,

jusqu’au 20 novembre 1998.  

 

 

(Photo Mairie DD 22881  n° Img 369)

 

Sous le titre « La Première Guerre mondiale », les Archives départementales du Nord présentent de grand panneaux avec des reproductions en couleur de documents : affiches, journaux, cartes stratégiques, papiers officiels, etc.

 

La bibliothèque d’Halluin, sous le titre « Images et Textes de la Grande Guerre » met à la disposition du public, différents documents. 

L’Office du cinéma halluinois a choisi de recenser les films évoquant « 14-18 au cinéma ».  

Des associations d’anciens combattants et des Halluinois ont apporté aussi leurs témoignages : photos, uniformes militaires, journaux, cahiers, etc. 

 

Parmi tous ces documents, certains frappent plus que d’autres. Par exemple, le journaliste local a été étonné d’apprendre que l’armée allemande occupait les locaux de l’Echo du Nord à Lille, où est installé actuellement le siège de La Voix du Nord. 

Les soldats allemands étaient employés à l’imprimerie, un romancier, un écrivain et un caricaturiste germaniques s’occupaient de rédiger et d’illustrer un journal écrit en allemand intitulé Lillerkriegzeintung (journal de guerre de Lille). 

Il existait aussi des journaux, moins officiels, pour les réfugiés qui avaient dû quitter notre région pour s’installer derrière le front. Le siège du journal des réfugiés nordistes était à Paris, rue de Dunkerque et il fallait payer d’avance les abonnements.

 

A propos des réfugiés, on apprend aussi qu’il y avait des évacuations forcées pour la population. Puis des évacuations volontaires pour les femmes, les enfants, les malades, les personnes âgées mais dont les hommes en bonne santé étaient exclus. Ces réfugiés ne devaient emporter avec eux que le strict minimum en bagages et en argent. Au gré des mouvements du front, ils pouvaient être de nouveau déplacés et certains ont parcouru de très longs trajets via la Suisse avant d’être « rapatriés » à Lille. 

Les familles nordistes devaient accueillir chez elles l’occupant et garder propre le logement. Si elles refusaient, elles devaient payer de fortes amendes.

  

La guerre terminée, tout le nord de la France était dévasté et il a fallu reconstruire. Les prisonniers allemands déblayaient les décombres. Des baraquements provisoires servaient de logement à ceux qui n’avaient plus rien. Dans les champs, il fallait tout remettre en état avant de semer et planter. Des vaches et juments arrivaient d’Allemagne pour reconstituer le cheptel. 

 

Hitler soldat en 1914-1918.

(Photo DD 22748  n° P1170662) 

 

Parmi les documents présentés, les dessins d’Adolf Hitler ne laissent pas indifférents. Jeune soldat, il servait dans un bataillon d’intellectuels. Alors qu’il était en repos à Fournes-en-Weppes, il croquait à la plume et au crayon des paysages de la région : fermes, champs de houblon et… l’église de Comines. 

Il y a encore des tas de choses intéressantes à découvrir même si l’on croit tout savoir sur la Grande Guerre. Et peut-être aurez-vous la surprise de voir le portrait d’un arrière grand-père sur une des photos exposées…

 

Voir aussi :  

 

Guerre 14/18 : 70ème Anniversaire de l’Armistice 1918 – 1988 : 

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1152:groupe-denfants-en-1918-pendant-loccupation-allemande&catid=11&Itemid=219&lang=fr 

 

18/12/2010 - 23/12/2014

Commentaire et Photos : VdN - NE - Daniel Delafosse  

 

 

04044

Rassemblement Place de l'église,

de l'Union Nationale des Combattants (UNC) 1914/1918.

(photo n° 4044)

 

 

 

(Pour agrandir cliquez sur le titre principal ci-dessus).

01833

Souvenir de 1918..... Des jeunes halluinois jouant au soldat,

 pendant l'occupation allemande.

 (photo n° 1833)

 

Monument aux Morts, rue de Lille Halluin - 11 Novembre 1988.

(Photo DD 22893  n° Img 418)

 

Le 70ème Anniversaire de l’Armistice

du 11 Novembre (1918 - 1988). 

 

Pour encadrer les manifestations du 70ème anniversaire de l’Armistice, et notamment la journée du 11 novembre, le personnel de la bibliothèque municipale d’Halluin présentait pendant un mois, un rappel des évènements historiques concernant la guerre 14-18.

  

La Bibliothèque Municipale d'Halluin (anciens bains douches, à gauche)

et la Maison des Associations (achevée au 1er trimestre 1989)

forment le nouveau Centre Culturel Albert Desmedt.

(Photo DD 22894  n° Img 421)

  

Exposition Municipale - Guerre 14-18...

organisée à la Bibliothèque.

 Vue par le Journal Nord Eclair - Novembre 1988 :

 

Le visiteur peut y découvrir ce thème d’actualité grâce à un exposé détaillé par le texte et la photo des évènements et des grandes dates de cette période de l’Histoire, ainsi que par divers objets, documents et décorations. 

 

 Quelques souvenirs d'un ancien zouave halluinois.

(Photo DD 22892  n° Img 415) 

 

Photo du zouave halluinois Henri-France Delafosse :

un soldat français sur le front en 1916.

(Photo DD 22828  n° Img 298) 

 

L'entrée de la Bibliothèque Municipale où étaient exposés

les documents et photos sur la Guerre 14-18.

(Photo DD 22889  n° Img 400)  

 

Il pourra notamment s’arrêter devant l’authentique drapeau de la fondation de l’Union Nationale des Combattants, section d’Halluin (en haut à droite de la photo ci-dessus),

et sur des photos comme celle montrant l’état d’une partie de la rue de Lille, située en face du commissariat de police, juste après le bombardement du 22 septembre 1917. 

 

(Photo X DD 22052  n° Img 856)

 

Comme on peut le voir (ci-dessus) ce sont les locaux - occupés en 1998 par le journal Nord Eclair - qui semblent avoir le plus souffert. Sur ce document, on reconnaît à partir de la droite les maisons

Danset, Degeeter, Loridan et Desprez ainsi que le café de la Boule d’Or. Et au balcon (au centre de cette photo) deux officiers allemands entourant M. Achille Danset, conseiller municipal en 1914.  

 

Les cérémonies du 11 novembre 1988

 

 Beaucoup d’Anciens Combattants, un Médaillé et de superbes costumés.

Les cérémonies du 11 novembre ont pris un relief particulier. Grâce à des soldats… d’Empire.

 

(Photo NE DD 22885  n° Img 381)

 

  La matinée entière a été consacrée ce vendredi 11 novembre 1988 à la commémoration du 70ème anniversaire de l’Armistice. Toutes les associations patriotiques participèrent évidemment aux

différentes cérémonies, et on remarquait aussi, accompagnant le maire, M. Didier Desprez, le conseiller général M. Alexandre Faidherbe et les élus locaux, de fortes délégations des corps constitués.

 

 

Monument aux Morts, rue de Lille - 11 Novembre 1988.

(Photo DD 22887  n° Img 395)

 

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