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industrie - Divers -

C AL 00171

 

Fact AL00171

C AL 00114             C AL 00115

La tuilerie fut fondée en 1860 par M.DEBAYSER. Elle s'alimentait en terre argileuse au Klute Put.

(cf article tome II Halluin images d'autrefois).

Fact AL00114,00115

C AL 00070   C AL 00071

Cf l'article sur cette entreprise pages 181 à 183 du tome II d'Halluin Images d'autrefois)

Fact AL00070,00071

C AL 00043            C AL 00046

C AL 00047             C AL 00048

En 1882, Gustave Van Oye installe l'usine d'Halluin. Il possède 2 autres usines à Oye et à Grand Fort Philippe. On y fabrique de la toile de jute. Puis Emile Biermé succède à son beau-père et diversifie la production vers la production d'objets en rotin, en osier ainsi que des objets de plage(cerf-volant, bateau etc..)

Fact AL00043,00046,00047,00048

 

En-tête des Ets Verhaeghe-Vandewynckèle,

 au 202, rue de la Lys Halluin.

(Photo X DD 18401  n° Img 184) 

 

 

Août 2013 : Une éolienne belge (Ets Galloo) apparaît devant les Ets Verhaeghe

situés au bout d'une allée, en face du feu tricolore de la rue d'Oer.

(Cette ancienne usine est appelée à devenir un dépôt de bus).

(Photo DD 18413 n° P1130759)

Ets Verhaeghe vus de la grille d'entrée... ce Jeudi 29 Août 2013.

(Photo DD 18416  n° P1130764)

 

Ets H. Verhaeghe-Vandewynckèle...

Historique de 1896 à 1996.

 

En 1896, M. Jacques Verhaeghe installe une modeste blanchisserie de lin. Une teinturerie au rouge d'alizarine lui fut adjointe.

A cette époque, les colorants utilisés sont uniquement d'origine végétale et les nuances proposées : un vert, un rouge et un bleu indigo. Le travail est effectué à la main dans de grands bacs en bois.

Pendant la guerre 1914-1918, les soldats allemands occupent l'usine. 600 chevaux y sont logés. En 1919, les locaux sont complètement dévastés. Il faut repartir de zéro.

 

Antoine Verhaeghe et son oncle Joseph modernisent peu à peu les installations. Les colorants ont permis d'étendre la gamme des couleurs de la teinturerie, mais la vocation de l'usine demeure le blanchiment et la teinture des fibres naturelles : le lin, le coton et le chanvre.

La dernière étape du blanchiment consiste à asperger les tissus avec l'eau de la Lys après les avoir étendus à l'air sur le terrain entourant l'usine.

 

Vers les années 1930, grande évolution de la technique avec l'apparition de l'acier inoxydable, qui remplace le bois dans tous les appareils de teinturerie. 

Puis après la guerre 1939/1945, nouvelle évolution avec les autoclaves sous pression où l'on peut teindre directement sur bobines. Ce progrès s'est accompagné d'une diminution de la main d'oeuvre : il faut dix fois moins de personnel.

 Une fête des médaillés aux Ets Verhaeghe en 1949, avec l'ensemble du personnel.

(¨Photo x DD 18402  n° Img 185)

 

En 1996, la teinturerie dispose de 20 autoclaves et d'un laboratoire pour la mise au point de nouveaux coloris et possède une gamme de 21.000 nuances...

 

Arbres et Entrée des Ets Verhaeghe-Vandewynckèle appelés (ou non) à disparaître... ? 

(Photo DD 18415  n° P1130761)

 

au 202, rue de la Lys à Halluin.

(Photo DD 18418  n° P1130763)

 

Square fleuri par les espaces verts de la Ville d'Halluin - Jeudi 29 Août 2013.

(Photo DD 18414  n° P1130760)

 

29/8/2013

Commentaire et Photos : ARPH 1996 - Daniel Delafosse 

(Pour un agrandissement, cliquez sur le titre principal ci-dessus). 

En-tête Vandewynckèle Père et Fils Halluin.

(Photo x DD 18403  n° Img 191)

En-tête de la blanchisserie. 

(Photo x DD 18404  n° Img 189)

 

La Blanchisserie Vandewynckèle... Historique.

 

La Blanchisserie Vandewynckèle Père et Fils est fondée avant la fin du 19ème siècle sur les rives de la Lys. Cette situation lui permet de traiter sur place les fibres de lin, de jute, de coton ou de chanvre.

Cette grande usine était située Chemin des Près, sur les berges de la Lys.

Elle était accessible par une large carrière

qui partait du n°  170, rue de la Lys où se situaient les bureaux.

Une villa était occupée par M. Louis Vandewynckèle-Sion,

elle s'appelait "Sainte Agnès" comme la patronne des blanchisseurs.

(Photo x DD 18405  n° Img 190)

Le lin et le coton à l'état brut subissent une ébullition dans des bacs d'eau et de chlore. Ils sont ensuite rincés dans une eau acidulée et bisulfitée. Ces traitements permettent un nettoyage complet des fibres jusqu'à l'obtention du degré de blancheur demandé par la clientèle.

Les filatures livrent le fil en écheveaux.

Après le blanchiment, ces écheveaux sont étendus sur prés pour blanchir encore à l'air et à la lumière, retournés souvent jusqu'au séchage complet. Suivant l'exigence de la clientèle pour une grande qualité de blancheur, les fils subissent parfois un deuxième traitement et dans ce cas ils perdent 40 % de leur force, mais le savoir-faire des ouvriers avait trouvé un procédé d'encollage pour ramener cette perte à 25 %.

Les tissages d'Halluin, d'Armentières, de Comines, de Wervicq et de l'ensemble de la Vallée de la Lys achètent ces fils en écheveaux, prêts à entrer dans la fabrication de draps, de linge de table, de torchons, de mouchoirs, etc...

 

Une machine de teinturerie, blanchiment de fils

aux Ets Vandewynckèle, sur les berges de la Lys.

Cette entreprise disparue aujourd'hui, à laisser place aux Ets Galloo.

(Photo n° 759)

 

 

En 1900, au centre ville d'Halluin, n° 72 à l'angle des rues de Lille et de la Gare

(photo ci-dessus)  se trouvait l'ancienne maison d'Auguste Vandewynckèle,

qui deviendra le siège halluinois de la Banque Scalbert à compter du 1er Avril 1924.

(Photo n° 2534)

La direction de la Blanchisserie était assurée par Monsieur Auguste Vandewynckèle et ses fils, qui lui ont ensuite succédé. L'effectif total était de 120 hommes, dont 50 % étaient belges, complètement rodés à ce dur travail. Des apprentis y sont formés. 

L'entreprise cesse ses activités en mai 1955.

A cette époque le blanchiment commençait à se faire sur bobines et non plus sur écheveaux. Les manutentions nouvelles auraient nécessité de grandes transformations de matériel. Ce fut donc la fin.

La patronne des blanchisseurs est Sainte Agnès. Elle fut fêtée pour la dernière fois le 21 janvier 1955.

 

La teinturerie Vandewynckèle en ruines, sur les rives de la Lys.

(Photo n° 762)

 

La maison d'habitation de M. Vandewynckèle

teinturier, rue de la Lys a été démolie.

(Photo n° 761)

 

(Photo n° 758)

 

26/8/2013.

Commentaire : ARPHalluin - 1996.

 

 

Entrée de l'ancienne teinturerie H. Verhaeghe-Vandewynckèle

au 202, rue de la Lys Halluin - en 2003.

(Photo DD 15400  n° Img 183)

 

Ce 29 Juin 2013...10 ans plus tard... et le charme intact !

(Photo DD 18417  n° P1130762)

 

Avant que les bulldozers rentrent en action (futur aménagement d'un dépôt de bus...), il est peut-être utile de poser la question suivante :

"Ne pourrait-on pas conserver une trace de l'ancienne teinturerie, en conservant l'architecture de cette entrée originale, typique de son époque, ainsi que les platanes qui l'accompagnent ?..." 

 

 

(Photo DD 18422  n° P1130768)

  

 

(Photo DD 18420  n° P1130766) 

 

 

 (Photo DD 18421  n° P1130767)

 

Grille à l'ancienne dans un état impeccable !

(Photo DD 18423  n° P1130769)

 

La fin des Ets Verhaeghe-Vandewynckèle au 202, rue de la Lys Halluin.

Jeudi 29 Août 2013.

(Photo DD 18419  n° P1130765) 

 

24 - 29/8/2013.

Commentaire et Photos : Daniel Delafosse

 

7024

 202 rue de la Lys appelée à devenir un dépôt de bus.

Derrière ce bâtiment on aperçoit la superbe éolienne belge   

photo n° 7024

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La société française de caoutchouc s'implante vers 1923 au n°1 route de Neuville.

Elle a une activité importante et le lieu de leur manufacture sera bien connu des halluinois sous le nom: "le caoutchouc".

Sur cette photo on aperçoit un laminoir.

Le caoutchouc est étiré pour différents usages: pneus de vélo, tuyaux d'incendie, courroies, canalisations etc...

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De jeunes ouvriers  travaillent la matière première en différentes dimensions

. Au mur sont suspendus des modèles de courroies.

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