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Lire la suite : L'Halluinois Raymond Descamps... Entrepreneur et Précurseur (1923 - 1978 - 2023). Ajouter un commentaire
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Photo prise en 1963-1964, Café "Aux Vieux Amis".
pour la remise de Médailles de M. Albert Mathys :
De gauche à droite : Camille Valcke, Eugène Onraedt fils, Mme Honnevault, Hector Melis, Mme Opportune
mère de M. Onraedt père, Monique Vervloedt, Albert Lambert, André Verlinden, Mme Berthe ?, Pierre Motte,
Jules Vanheulle, Mme Serge Motte, ?, Albert Mathys, Georges Decouttère, Robert Deroo, Mme Verhamme,
M. Haddid, ?, Marcel Wychuyse, ?, M. Francisco, Eugène Onraedt père,
Fernand Verschueren, Jean-Claude Vanheulle.
(photo n° 03904)
Chocolaterie Confiserie Franco-Belge
Frabel... (1936 - 1996).
Cette entreprise est créée en 1936. Elle est le résultat de l'association de deux familles. Une famille belge, originaire de Menin et l'autre française, originaire de Roncq. La famille belge possède un petit atelier de chocolaterie artisanale à Menin (B) : "Alpha-Omega".
MM. Deroodeman et Deschepper la représentent et prennent 50 % des parts dans la nouvelle société halluinoise. La famille française est représentée par M. Pierre Motte-Duprez qui est industriel textile à Roncq et à Mouscron (B). M. Motte songe à une petite diversification avec l'un de ses cousins Duprez, alors dans la filière du bois à Halluin. Ils prennent ensemble 50 % des parts de la société qui s'appelle naturellement : "La chocolaterie Franco-Belge". Cette appellation disparaît dans les années 70 pour devenir Frabel : un artisan parisien ayant l'antériorité de ce nom à un an près !
L'usine s'installe au 246, rue de la Lys. Le site est celui d'une ancienne blanchisserie implantée au bord de la Lys. Elle est entourée de champs de lin et assez isolée des autres industries. Les bâtiments sont en briques ; de nombreuses anciennes cuves de rinçage en béton armé vont permette d'y loger les chaufferies et les locaux annexes recevant les compresseurs à ammonniaque.
Il s'agit de créer les zones froides nécessaires à la bonne préparation du chocolat et à leur stockage, même si avant la guerre les livraisons étaient immédiates. Seule la période des fêtes nécessite un peu de stockage.
Les premières fabrications sont essentiellement des produits complémentaires à la gamme développée dans l'atelier de Menin (B) : petits rochers trempés à la fourchette et enrobés de chocolat. Rapidement les premières tablettes vont venir compléter la gamme. Les ventes se font essentiellement aux épiciers en gros des départements du Nord et du Pas-de-Calais.
Dans les années 50, le fils de M. Pierre Motte, Serge, prend la fabrication de l'usine et, en collaboration avec ses associés et l'appui de M. Onraedt, donne une nouvelle orientation à l'usine en la modernisant. On installe de nouvelles conches à chocolat (2 de 5 tonnes et 2 de 3 tonnes), des broyeuses, un pétrin et tout un atelier de traitement de la fève de cacao.
La chocolaterie développe ainsi ses fabrications de tablettes de chocolat noir, au lait, au lait noisette ou praliné sous les marques Bon Goût, Minerva, Elite et Pralinor. Des confiseries complètent la gamme : Rocher, Souris Diable au caramel, fondant au sucre.
Les produits se vendent alors beaucoup aux marchands ambulants pour les marchés, et dans les boulangeries. On se souvient de l'anecdote des tablettes cassées : lors du démoulage, certaines tablettes se cassent inévitablement. On décide non pas de les refondre, car à l'époque le moulage est trop long et délicat, mais tout simplement de les vendre sous l'appellation "Tablettes cassées" au prix de "déclassées". Le consommateur flaire la bonne affaire. La demande en "Cassées" augmente et il faut fabriquer des "Cassées" c'est-à-dire mouler, démouler et enfin casser les tablettes !
Pour accroître l'activité en été, une nouvelle diversification se réalise avec la création d'un atelier de production de confiserie gélifiée et surtout en coulant les fameuses guimauves enrobées de chocolat dont Frabel a toujours la recette. Elle sont à l'époque enrobées à la main.
En 1958, Monsieur Serge Motte décide de franchir une nouvelle étape pour rester dans la course face à la concurrence et dote l'usine d'une ligne complète de moulage et démoulage automatique. La première machine installée en France est livrée par la firme italienne Carle et Montanari, qui jouit d'une réputation mondiale dans sa spécialité.
Les premières boîtes de chocolats assortis, apparaissent sur le marché, les décors se raffinent. Une équipe de représentants multicartes se développe. L'usine compte alors 35 personnes et 50 en saison. La production avoisine les 450 tonnes.
Malheureusement M. Serge Motte décède en 1962, à l'âge de 32 ans. Son épouse lui succède, assistée de MM. Lambert, Onraedt et Decoutère.
En 1996, la société Frabel est dirigée par son fils Monsieur Eddy Motte. Elle produit alors 1400 tonnes de chocolats et confiseries, dont 25 % sont exportées en Europe, aux U.S.A., au Porche et Moyen Orient.
22/4/2011.
Commentaire : Daniel Delafosse
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La Chocolaterie "Stéphane", 28/30 rue Félix Cadras.
Emballages des barres de chocolat.
(photo n° 02421)
Chocolaterie Stéphane... Historique.
La chocolaterie Stéphane a cessé son activité en 1973. Mais les habitants de la rue Félix Cadras (ancienne rue Palestro) se souviennent encore de l'odeur, agréable, de chocolat qui flottait dans le quartier.
Avant le XXe siècle, à l'endroit où est situé cette chocolaterie, existe la Chromolithographie Eblagon, c'est une importante fabrique d'images, d'affiches, et... d'étiquettes spéciales pour chocolats.
Dans les années 20, Eblagon déménage et s'installe à Tourcoing. MM. Gogeimheim, Delzenne et Allard, clients des Ets Eblagon, achètent les locaux pour y créer une fabrique de chocolat.
En 1933, la famille Delannoy rachète les bâtiments pour y installer sa chocolaterie. Elle s'appellera "Chocolaterie Stéphane" en souvenir de Stéphanie Delzenne, l'ancienne propriétaire.
Jules Delannoy et sa soeur Marie-Claire sont chargés de l'organisation commerciale. Robert Delannoy est chargé des transformations et des fabrications. Des machines performantes, importées d'Italie, d'Allemagne ou de Suisse, permettent de réaliser une fabrication exceptionnelle avec un effectif de 70 personnes.
La matière première, les fèves de cacao, est importée d'Afrique, d'Amérique, de la Côte d'Ivoire, du Cameroun, du Mexique, du Brésil. Le sucre de canne provient de Cuba, le sucre de betteraves est acheté en France. Les noisettes et les amandes sont fournies par l'Espagne, l'Italie, la Turquie. Les fruits exotiques proviennent d'Amérique du Sud .La vanille des Indes ou des îles du Pacifique.
La chocolaterie Stéphane fait le tour du monde pour l'achat de ses matières premières, elle a l'idée de proposer le même tour à l'imagination des consommateurs. Elle introduit dans l'emballage de chaque plaque ou bâton, une image. Ces images font partie de séries intitulées "Collections de Monuments". Ces séries font voyager le client de Paris au Caire, de Constantinople à Moscou, etc...
Progressivement des difficultés apparissent. En 1973, l'entreprise est cédée à Cantalou., dont le propriétaire rachète les chocolateries et les confiseries en difficultés. Les machines sont réinstallées à Perpignan. Stéphane Delannoy suit cette nouvelle entreprise.
Aujourd'hui, sur les structures de l'ancienne chocolaterie Stéphane, la Résidence André Verkindère abrite 34 logements, et certains appartements ont hérité d'un pilier qui rappelle bien des souvenirs.
20/4/2011.
Commentaire : ARPH - Daniel Delafosse
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Entreprise Biermé (Vannerie, articles de plage, jouets),
se situait rue de la Lys.
le bâtiment fut repris par Brepols puis par Desbuquois.
(photo n° 00945)
Entreprise Biermé... Historique.
Monsieur Gustave Van Oye possède une entreprise à Maldeghem en Belgique. Il installe des ateliers en France dès 1865, mais l'usine d'Halluin date de 1882. D'autres succursales sont implantées à Grand Fort Philippe dans le Nord et à Oye dans le Pas-de-Calais.
Cette entreprise est spécialisée en toile de jute, en sangles pour tapissiers et bourreliers et en rideaux moustiquaires. Le développement est rapide, la société emploie 600 ouvriers sur les trois sites.
Quelques années plus tard, Emile Biermé succède à son beau-père, M. Van Oye.
Une diversification de la production se met en place : files à provisions, jouets de plage, rotins pour chaises, paillassons, nattes, tapis...
Les lianes de rotin triées par grosseur et calibrées passent à la machine à énouer (qui enlève les noeuds) puis à la machine à écorcer. Ce rotin servira au cannage des chaises et également aux baleines des grands parapluies des forains.
L'osier vient de Lunéville et de Baccarat, et les tresses de paille viennent de Chine.
Dans l'usine, on fabrique une multitude d'objets, comme des paniers pour les usines, des paniers à charbon pour les mines, mais aussi beaucoup de jouets de plage.
Pour réussir ces objets, les industriels emploient des machines de leur conception, alors que l'on pensait que leur fabrication ne pouvait se faire que manuellement.
16/4/2011
Commentaire et Photo : ARPH - Daniel Delafosse
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La Chocolaterie Stéphane 28/30, rue Félix Cadras,
(ancienne rue Palestro) propriétaire M. Delannoy.
(photo n° 01089)
La Chaiserie Charles Simono...
Historique.
Cette fabrique de chaises, est fondée vers 1900 par M. Charles Simono, elle est située rue de Lille.
Pour Halluin, 1900 fut la belle époque, on y dénombre 8 chaiseries : les plus importantes sont Vanheddeghem et Simono.
L'effectif de la chaiserie atteint une centaine de personnes. Les rempailleuses forment la grande partie du personnel. Elles travaillent surtout à domicile. Le fils de M. Charles Simono prend la succession et achète un bâtiment rue Palestro (actuelle rue Félix Cadras) à M. Henri Loridan. Cette chaiserie est équipée d'une machine à vapeur, machine d'avant-garde. Elle fut exposée à la foire industrielle de Roubaix.
Malheureusement, vers les années 30, la concurrence devient chaque jour plus âpre. Cette concurrrence vient de la Somme, où les salaires sont moins élevés que dans le Nord.
L'activité cesse vers 1938. Une partie des bâtiments est vendue à M. Delannoy, chocolaterie Stéphane, et une partie louée à l'Union Nationale des Anciens Combattants.
Le bâtiment du Lavoir actuel est loué aux Ets Vacher, tissage de dentelles, mais ne fut jamais en activité suite à des différends familiaux. Pendant la guerre 1939-1945, il est transformé en prison par les Allemands. M. Simono a retrouvé des c^haînes et des anneaux servant à attacher les prisonniers.
Le lavoir est créé en 1950 par son fils M. Alfred Simono.
18/3/2011.
Commentaire : Daniel Delafosse
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la Sté Hamel Vangorp Blomme cartonnerie a succédé au tissage Charles Lemaitre,
au 133 rue de Lille, face à la Maison des Syndicats ( EPI )
on y fabriquait des tubes pour cycles , mais c'était surtour une fabrique de papiers couleurs fantaisie
le 3 eme à droite M. Jean Vangorp, arrière grand père de Mme Cornélis
photo n° 04058
Ici, une machine à glacer le papier se trouvait dans le moulin d'Aubert ( Puy de Dome )
fabriqué à Halluin-Menin chez Benoodt-Outricke, ancêtre de la fonderie Hottelaert, rue de la Lys,
photo n° 00766
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un groupe d'ouvrières de chez Eblagon, atelier d'imprimerie et fabrique d'image, rue Palestro, en 1910 photo n° 00820
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ATELIER D'EMBOUTEILLAGE
NOUVELLE MACHINE POUR L'EMBOUTEILLAGE 00552 |
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Cette société fut créée en 1904 par Albert et Louis Dassonville.
D'abord installés au 146 rue de Lille, ils déménagent en 1911 pour partir en face, au 149.
Vers 1960, la maison emploie environ 25 personnes.
Sodas et eaux gazéifiés sont vedus sous la marque ASSO,
la bière: L'Halluinoise,
les liqueurs: FLIP
et les vins: FRANCOEUR.
L'activité cesse en1978
Fact AL00112
Fact AL00113
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Négoce en biscuiterie
01095
01096
VOITURES DE LIVRAISON
La vingtaine de voitures Renault 4 en stationnement.
Elles sont chargées chaque matin,
Elles sont chargées chaque matin,
pour les tournées des chauffeurs-livreurs, dans la région.
photo n° 01094
photo n° 01094
CAMION BELIN
photo n° 01097
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