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Plaque de la nouvelle association halluinoise.

( DD 30072  n° P1560773)

 

Publication "Nord Eclair" le 21 Juillet 2018 

par Florent Steinling...

 

L’association Au fil du dialogue est installée rue de Lille depuis septembre dernier. Un lieu d’écoute et de dialogue pour renouer le fil et trouver des solutions aux conflits familiaux.

Des conflits liés à une séparation, un divorce, un conflit intergénérationnel, un conflit parent-enfant… il n’existait aucune structure dans la vallée de la Lys pour répondre à ces problèmes familiaux. «  Les gens ne se déplacent pas jusqu’à Tourcoing ou Roubaix, là où on trouve les services de médiation les plus proches  », explique Mariame Nacer, la présidente de l’association Au fil du dialogue. Une association qui propose, depuis 2016, des permanences mensuelles pour l’accès au droit avec deux avocats, mais surtout de la médiation familiale, qui représente 90 % de l’activité de la structure. Celle-ci a ses locaux rue de Lille à Halluin depuis septembre dernier ; au même moment, elle obtenait le conventionnement CAF.

« Ça explose, ça se bouscule, il faut que les gens parviennent à verbaliser les non-dits, les rancœurs pour pouvoir avancer et travailler »

C’est Yasmina Chigri, diplômée d’État et employée à mi-temps, qui gère les médiations familiales avec Mariame Nacer. Les deux femmes s’étaient connues sur les bancs de la fac de droit, il y a treize ans. «  La médiation est un mode alternatif à la résolution des conflits, à l’amiable  », explique la première. Dans un lieu qui se veut neutre et impartial «  pour trouver des solutions  ».

Il n’y a aucun engagement au départ. Les personnes sont reçues, dans un espace confidentiel, de manière individuelle dans un premier temps. Et si les deux parties sont d’accord, est mise en place une séance de médiation qui peut durer d’une à deux heures. Et parce que «  l’argent ne doit pas être un frein  », insiste Mariame Nacer, les tarifs varient en fonction du barème de la CAF, entre 2 et 135 euros. «  Cela dépasse rarement les 25 euros.  »

«  Ce sont des moments difficiles, il y a beaucoup d’émotions, explique Yasmina Chigri. Devoir passer par là, c’est l’aveu d’un échec, les gens se sentent coupables.  » Les premières séances ne sont pas faciles à vivre. «  Ça explose, ça se bouscule, il faut que les gens parviennent à verbaliser les non-dits, les rancœurs pour pouvoir avancer et travailler.  » Mais une fois que tout cela sort, c’est «  une libération  » qui permet d’aller jusqu’à l’apaisement des relations familiales.

 

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Mariame Nacer, la présidente de l’association Au fil du dialogue,

et Yasmina Chigri, médiatrice diplômée d’Etat.

(Photo Nord Eclair DD 30069  n° méd)

 

Des accords gagnant-gagnant

La médiatrice est là pour libérer la parole, aiguiller les personnes pour qu’elles trouvent elles-mêmes des solutions. Et pour que cela marche, il faut que ce soit «  du gagnant-gagnant, que chacun s’y retrouve  ». On est alors arrivé à la troisième étape, celle de l’accord de médiation. S’il reste le plus souvent oral, il peut aussi être mis par écrit sous seing privé ou être validé par un juge.

Au fil du dialogue, 151 rue de Lille. Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Page Facebook : Au fil du dialogue, médiation familiale. Médiation familiale, 06 49 93 16 29 ; accès au droit, 07 61 04 59 55.

 

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 Siège de la nouvelle association "Au fil du dialogue"

situé, rue de Lille, 151, Halluin. 

(DD 30070  n° P1560772) 

10/9/2018

Commentaire et Photos : Presse - Daniel Delafosse