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 La flamme olympique

brûle durant toute la durée des Jeux.

(Photo X DD 12911  n° Img 209)

 

Les anneaux

représentant les cinq continents.

(Photo X DD 12906  n° Img 170)

 

 

Les Couleurs Halluinoises

et les Jeux Olympiques de 1932 à 2008.

 

 

Armoiries Halluin.

(Photo Mairie DD 12910  n° Img 204)

 

Il y a 4 ans… petit retour en arrière par Daniel Delafosse.  

 

Ce vendredi 8 août 2008, à l’occasion de l’ouverture de la 29ème Olympiade de l’ère moderne, j’ai voulu résumer, succintement, le parcours de ceux qui ont défendu ou représentent les couleurs halluinoises, dans la fabuleuse histoire des Jeux Olympiques.

 

Des sportifs aux dirigeants, on trouve un noyau très distinctif  : un cycliste sur piste Charles Rampelberg, deux haltérophiles Jean Debuf et André Dochy, mais aussi un « concepteur-aménageur » Francis Ampe, et en 2008, la participation d’un arbitre Patrick Deregnaucourt et d’un kinésithérapeute Frédéric Fauquenoi.

 

A ma connaissance et pour la première fois, il faut remonter aux Jeux de 1932 à Los Angeles pour voir une participation halluinoise et surtout une première médaille aux J.O. En effet, le pistard Charles Rampelberg, âgé de 20 ans, remportait celle de bronze, en cyclisme sur piste dans l’épreuve du kilomètre, avec un temps de 1’13’’4.

Bien qu’originaire d’Halluin, celui-ci habitait dans la région parisienne. Son père Alfred avait quitté le Nord pour raisons professionnelles, et son grand-père Nazaire-Charles Rampelberg a travaillé, pendant vingt-cinq ans, au service des eaux de la ville.

 

Natif de Bousbecque, où une salle porte son nom, Jean Debuf fut licencié, à partir de 1944, au club d’haltérophilie d’Halluin. Durant sa carrière, il régna sans partage sur la France, avec notamment quinze titres nationaux. Il remporta également trois titres de champion d’Europe, et il fut deux fois vice-champion du monde.

Cet haltérophile exceptionnel, surnommé « l’Hercule de la Vallée de la Lys » fut sacré aussi plus bel athlète de France en 1950. Mais surtout, il est l’un des rares sportifs français à avoir participé à quatre Jeux Olympiques.

En 1948 à Londres, il termine 4ème avec 370 kg. Il se classe 5ème en mi-lourd (400 kg) en 1952 à Helsinki. C’est lors des J.O. de 1956 à Melbourne (Australie) que Jean Debuf a l’honneur d’être le Porte-drapeau de la délégation française et de remporter la médaille de bronze en haltérophilie catégorie mi-lourds (entre 75 et 82 kg).

Cette année-là, Alain Mimoun remporte le titre olympique sur le marathon, et les Français qui totalisent 14 médailles sont reçus à l’Elysée par le Président dela République RenéCoty.

Jean Debuf sera de nouveau qualifié pour les Jeux de Rome en 1960. Agé de 84 ans, il réside, en cette année 2008, à Marcq-en-Baroeul.

 

Sous la houlette de « Julot » Dutilleul ancien champion de France de lutte et fondateur du club d’haltérophilie halluinois, Jean Debuf avait pour compagnon d’entraînement le boulanger, de la rue de Lille à Halluin, André Dochy. 

Celui-ci plusieurs fois champion de France d’haltérophilie en moyens, fut sélectionné également aux J.O. d’Helsinki en 1952, où il se classe 10ème avec un total de350 kg.

 

Né à Halluin Francis Ampe, ingénieur de l’école centrale de Paris, ancien maire de Chambéry de 1977 à 1983, fut notamment Directeur général de l’Agence de développement et d’urbanisme de Lille Métropole (1990 à 1999) et Conseiller pour le développement urbain durable à la Datar (1999 à 2002).

Avec le géographe Charles Gachelin, Il fut aussi l’une des chevilles ouvrières de la candidature de Lille aux JO de 2004, en sa qualité de Délégué général. Même si le dossier de la Métropole nordiste ne fut pas retenu, l’effet de cette candidature a largement porté ses fruits ; comme le disait Charles Gachelin, vice-président de l’association :

Avant sur n’importe quelle carte du monde, Lille n’existait pas. Depuis 1997, on nous connaît ». Quant à Francis Ampe, il précisait : « Cette candidature a déployé des axes de développement pour les trente années à venir ».

 

Agé de 51 ans, l’halluinois Patrick Deregnaucourt, l’ancien passeur du VC Michelet Halluin où il joua en N1B, se lança dans l’arbitrage en 1986 et obtint le grade d’international en 1997. Il est le seul français, parmi 22 arbitres venus du monde entier, à officier lors des compétitions de volley qui se déroulent, ce mois-ci, aux J.O. de Pékin.

Comme il le confiait avant de partir, c’est une consécration sportive et le couronnement d’une carrière presque totalement vouée au volley-ball. Avec lui, et en l’absence de l’équipe de France, c’est un peu le volley-ball halluinois qui sera présent dans le gymnase de l’Université polytechnique de la capitale chinoise.

 

Domicilié à Halluin, ayant son cabinet à Neuville-en-Ferrain (Nord) Frédéric Fauquenoi, 42 ans, fait également partie de la délégation des équipes de France, en sa qualité de kinésithérapeute. Après avoir participé aux Mondiaux d’athlétisme à Osaka l’an dernier, il réalise encore « un rêve de gamin » pour cette première aux J.O. à Pékin.

« Les J.O m’ont fait rêver et j’ai encore en tête l’image de Guy Drut en 1976 ! (…) Il n’y a que les Jeux qui provoquent des images comme ça (…) Le sport ça nourrit les passions », lance ce sportif accompli, membre de l’Union sportive tourquennoise depuis 1976. Ce coureur de 1 500 passé aujourd’hui au marathon est devenu kiné en 1990.

Sur sa table de massage, Frédéric Fauquenoi devra prendre le plus grand soin des athlètes français, en particulier de Mehdi Baala champion d’Europe du1500 met du vice-champion du Monde des50 kmmarche Johan Diniz, deux des plus sérieuses chances françaises de médaille en athlétisme…

 

Alors, c’est aussi « le cœur halluinois » qui battra et accompagnera les athlètes français, éventuellement, jusqu’aux marches du podium olympique… et pour frisonner, peut-être, aux sons de « La Marseillaise » !    (Récit Août 2008 D.D.).

 

27/7/2012

Commentaire : Daniel Delafosse