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L'équipe des coureurs de la section cycliste de l'UH en 1963,

devant le café Michel, rue Jean Jaurès, 14.

 De gauche à droite : Mariacourt, x, x, M.Detavernier, M.Lagrou et ses deux fils,

Turpin, J.Paul Vanheule, Louis Odou, x, J.Masselles, M. Michel, Ch.Vanheule,

Adolphe Dieryck 4ème en partant de la droite, J.L Dujardin, Michel Dujardin, x.

(photo n° 337) 

 

Salle Municipale  « Adolphe Dieryck »...

dédiée à un fervent défenseur du sport. 

 

Le 18 novembre 2006, eut lieu l’inauguration de la nouvelle salle de sports halluinoise, située Route de Linselles, en présence du maire de la Ville M. Jean-Luc Deroo. 

Cette réalisation sportive est dédiée à un homme qui fut, toute sa vie, un fervent défenseur du sport.

 

L’occasion m’est donnée de revenir sur le parcours de M. Adolphe Dieryck, figure emblématique de la cité :

 

Né le 19 juillet 1919 à Halluin, Adolphe Dieryck fut employé dans l’entreprise familiale comme agriculteur de juillet 1939 à avril 1940. 

Transporteur de 1943 à 1948, il devint transporteur indépendant de 1948 à 1953, s’orientant dans le secteur de l’agro-alimentaire durant 14 ans de 1954 à 1968.

 

Il s’installera ensuite comme hôtelier indépendant  (dénommé l’Ecu de France puis Auberge du Manoir) jusqu’en 1982, avant de bénéficier de sa retraite en 1984.

 

Aussi, Adolphe Dieryck participait activement à la vie associative de la commune. D’abord en qualité de membre fondateur de l’Union halluinoise omnisport en 1945, sous les couleurs bleu et or, dont il a suivi tout le cheminement, jusqu’à en devenir président d’honneur de l’actuelle Union halluinoise en 1972.

 

En 1972 aussi, Adolphe Dieryck fonde avec M. Henri Vigier le club des Amazones halluinoises.

 

Dès 1939, membre de l’amicale Colbert de Tourcoing, il est également co-fondateur de l’Amicale Michelet et du volley-ball en 1959, et depuis toujours, initiateur des rapprochements internationaux sportifs et scolaires.

 

Dans l’univers commercial, il fut, en 1967, président des commerçants de la rue Emile Zola, avant de devenir président de l’Action commerciale des travailleurs indépendants halluinois en 1969.

 

A ce titre, en 1969, il anima une séance houleuse, salle de l’Abattoir, qui marquait le mécontentement des travailleurs indépendants. Adolphe Dieryck s’était à ce moment écrié avec la voix qu’on lui connaît :  

« Il nous faut un Nicoud dans chaque département ! ».

 

En matière de contestation et de proposition, force est de lui accorder qu’il en connaissait un rayon. Ici comme dans toutes les courses cyclistes du Vélo-club UH, qu’il suivait assidûment et en véritable amateur averti.

 

C’est le 27 avril 1948 qu’Adolphe Dieryck épousa, à Bondues, Josette Deherripont, née à Comines le 4 juillet 1926. 

Après avoir élevé ses quatre enfants, Josette tint l’établissement hôtelier avec son mari de 1967 à 1973, puis fut employée aux Ets Frys de 1977 à 1984.

 

Le 9 mai 1957, Adolphe Dieryck est élu adjoint au maire Charles Vanoverschelde, grâce aux voix communistes. Pendant plus de quarante ans, il sera aussi membre du parti socialiste halluinois.

 

C’est en avril 1998, que le Maire d'Halluin Alexandre Faidherbe et de nombreux élus sont allés honorer M. et Mme Dieryck-Deherripont à l’occasion de leurs noces d’or. Cette manifestation de sympathie eut lieu au domicile du couple jubilaire, 133 rue Emile Zola, en présence de nombreux amis de la famille.

 

On ne sait qui du maire ou d’Adolphe Dieryck eut le dernier mot, plusieurs heures n’auraient pas suffi pour retracer la vie de cet halluinois connu de beaucoup de clubs sportifs, comme étant un peu bavard et ayant « le verbe chaleureux » souligna Alexandre Faidherbe. 

 

Décédé en 2002, Adolphe Dieryck a été inhumé dans le caveau familial au cimetière d’Halluin.

 

29/7/2011.

Commentaire : Daniel Delafosse