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Guerre 14 - 18

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Soldat Maitre-Pointeur Cyrille Pierre Nollet

classe 1910 1er régiment d'artillerie de campagne à Toulouse.

Assis le 1er à droite avec ses camarades de régiment

Né le 17 avril 1890, marié à Maria Houttekint,

3 enfants, Solange mariée à René DESCAMPS, Joseph décédé à 1 mois, Elisabeth, décédé à 17 ans 

  photo n° BD15025

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1914 : l'évacuation d'halluinoises vers Bruxelles.-

(photo 8291-ad)

RP 11059

Un groupe d'évacués à Overyssche,en Belgique, photo datée de 1918.

Au 2°rang la 3ème en partant de la gauche : Marie-Louise Tanghe,

grand-mère de Mme Mireille Dumortier-Deroo.

(photo n° RP 11059)

RP 11057-a   RP 11057-b

Guerre 1914-1918.

Mr Edouard Vandevoghel.

(photos n° RP 11057-a et 11057-b)

 

  

 Photo de Henri-France Delafosse :

Abri dans une tranchée, avec les camarades au front en 1916.

(Photo DD 22830  n° Img 304)  

 

A droite : Joseph Coone à la fin de la guerre en 1919.

(Photo X DD 22832  n° Img 306)

 

Il y a 50 ans, le 11 Novembre 1964. 

 

Henri-France Delafosse président d'honneur de l'UNC et des Mutilés de guerre d'Halluin

remet les insignes de Chevalier de la Légion d'Honneur à M. Joseph Coone,

en la salle du Manège, rue Jacquard Halluin. 

(Photo NE DD 22660  n° Img 062)

  

Joseph Coone est décoré de la Croix

 de Chevalier de la Légion d'Honneur. 

 

(Photo VdN DD 22659  n° Img 060)

 

 

(Photo VdN DD 22871  n° Img 353)

  

 

(Photo DD 22785  n° Img 230)

 

par son parrain de promotion :

Henri-France Delafosse, Chevalier de la Légion d'Honneur. 

 

Joseph Coone président actif de l'UNC et Henri-France Delafosse président d'honneur

en présence de Charles Vanoverschelde Maire d'Halluin (à droite).

(Photo VdN DD 22661  n° Img 063) 

 

Le président des jeunes de 1939-1945, M. Pierre Desprez ouvre la série des discours. Après un hommage aux anciens combattants, particulièrement de 1914-1918, il parle de M. Joseph Coone, "qui a toujours accompli son devoir avec énergie et persévérance et rempli toutes les fonctions auxquelles il a été appelé, avec désintéressement. M. Coone est aussi pour les jeunes un exemple de courage et à ce titre il mérite de chaleureuses félicitations".

 

Une rencontre émouvante...

 

Puis M. Henri-France Delafosse, parrain du récipiendaire, évoque avec émotion la rencontre de son petit caporal du premier bataillon de chasseurs à pied et l'accueil enthousiaste que lui ont réservé ses camarades au front, dans la somme en 1916. Il insiste sur l'esprit de camaraderie qui a régné au cours des quatre longues années d'hostilité.

 

M. Delafosse dit aussi sa joie de pouvoir accomplir cette mission si agréable en ce jour du 11 novembre, choisi par M. Coone, pour faire partager cette satisfaction à tous ses amis de 1914-1918. Il le remercie pour les services rendus à l'Amicale des anciens combattants de l'UNC depuis quarante ans, et d'avoir accepté la présidence à la suite de M. Joncquiert le regretté président.

 

Henri-France Delafosse remet ensuite la croix de la Légion d'honneur à M. Joseph Coone, du premier bataillon de chasseurs à pied, blessé trois fois, cité trois fois et décoré de la médaille militaire.

 

L'hommage de Maurice Schumann...

 

La "Marseillaise" retentit, puis M. Maurice Schumann président de la commission des Affaires étrangères, salue en la personne de M. Joseph Coone tous les anciens combattants de 1914-1918 :

 

"Si nous sommes arrivés, dit-il en substance, à la réconciliation entre la France et l'Allemagne, fondée sur l'appartenance définitive de l'Alsace et de la Lorraine à la France, nous le devons avant tout aux anciens combattants de 1914-1918.

Si les anciens combattants de 1939-1945 ont répondu à l'appel de la patrie, c'est  parce qu'ils sont les fils des combattants de 1914-1918 et qu'ils ne pouvaient supporter que leurs sacrifices soient vains.

Grâce aux générations précédentes, un pays peut former un grand peuple, fier de son passé, et espérer en un avenir de paix. La génération actuelle qui combat sur les chantiers de la paix, peut se retourner vers ses pères et dire : "Merci  aux vieux, grâce auxquels la France peut se sentir jeune".

 

Cette allocution frénétiquement applaudie, de l'ancien porte-parole de la France libre, met fin aux discours. 

 

M. Joseph Coone avec une émotion difficilement contenue, remercie l'administration municipale, les personnalités présentes, l'assistance très nombreuse qui lui a témoigné sa sympathie en cette circonstance et reporte l'honneur qui lui échoit sur tous les anciens combattants sans distinction.

Il est abondamment fleuri ainsi que son épouse, et reçoit ensuite les félicitations de ses nombreux amis, tandis qu'est servi le vin d'honneur.

 

Cérémonie officielle ce 11 Novembre 1964...

  

Les anciens combattants devant le monument aux morts, rue de Lille. 

1er rang, de gauche à droite : Joseph Coone, Albert Tierrie, x , Le docteur Albert Louf,

Edouard Lemaitre, Pierre Desprez, Gabriel Vervacke et Charles Vanoverschelde Maire d'Halluin.

(Photo VdN DD 22783  n° Img 352)

 

Voir aussi : 

 

Anciens Combattants : Fusion des Deux Amicales Halluinoises 14-18 et 39-45 : http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=2833:anciens-combattants-fusion-des-deux-amicales-halluinoises-14-18-et-39-45&catid=71:anciens-combattantsresistantsprisonniers&Itemid=216&lang=fr

  

Pierre Desprez Fondateur UNC Halluin Guerre 1939-1945 : http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1726:comite-de-lunc-association-anciens-combattants&catid=12:guerre-39-45&Itemid=221&lang=fr#comment-695

 

Maurice Schumann et les Halluinois (Rétrospective de 1945 à 2002) : http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=4701:maurice-schumann-et-les-halluinois-retrospective&catid=15:evenements-politiques-et-sociaux-majeurs&Itemid=217&lang=fr

 

Henri-France Delafosse Combattant 14-18 - Légion d'Honneur en 1954 (Henri Duhamel et Henri Deblauw Médaille Militaire) : 

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=9360:henri-france-delafosse-combattant-14-18-legion-d-honneur-en-1954&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr 

  

19/12/2014

Commentaire et Photos : VdN - Daniel Delafosse 

 

  

Il y a 80 ans... 1934 - 2014. 

 

 Les combattants de 14/18 de la ville de Coxyde (B)

se recueillent au Monuments aux Morts d'Halluin (centre),

en présence de leurs amis halluinois ayant combattu en Belgique - 1934.

En partant de la droite : 4ème, Gaston Danset, président de l'UNC Halluin,

et 2ème, Henri-France Delafosse ancien zouave, vice-président Mutilés Halluin.

(Doc DD 22758  n° Img 191)

 

Le 21 Mai 1934

se déroula l'inauguration du Monument aux Zouaves

de 1914-1918 à Coxyde (Belgique). 

 

 Henri-France Delafosse en permission à Paris en 1915.

mention écrite par lui-même, au verso : (Un zouave abîmé par sa nombreuse progéniture).

(Photo X DD 22815  n° Img 283) 

 

 

"Le Journal des Zouaves" - Mars 1934

(Document  HF Delafosse DD 22810  n° Img 258)

 

 img260 1

 (Document HD Delafosse DD 22811  n° Img 260)

 

 

(Document HF Delafosse DD 22812  n° Img 272)

 

img331 1

Carte de membre année 1939.

(Doc DD 22866  n° Img 331) 

 

Voir aussi... ciquez ci-dessous :

 

Henri-France Delafosse président actif de l’UNC d’Halluin 1937-1945 :http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1629:henri-france-delafosse-president-actif-de-l-unc-d-halluin-1937-1945&catid=12:guerre-39-45&Itemid=221&lang=fr

Défilé des Zouaves Paris 1919 (Chanson La Marche des Zouaves) :http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=3289:guerre-1418-defile-des-zouaves-paris-14-juillet-1919&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr#comment-750 

Tranchée allemande et française (La bataille de Verdun… Historique) :http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1175:guerre-1418-tranchees-allemandes&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr 

Henri-France Delafosse zouave pendant 42 mois :http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=3176:henri-france-delafosse-zouave-de-14-18-pendant-42-mois&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr

Commémoration de la bataille de Verdun en 1964 :http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1696:commemoration-de-verdun-au-monument-aux-morts&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr 

Cérémonie en souvenir de Verdun - 1974 (Citation d’un Poilu Halluinois) :http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1702:ceremonie-au-monument-aux-morts-en-souvenir-de-verdun&catid=71:anciens-combattantsresistantsprisonniers&Itemid=216&lang=fr

17/12/2014

Photo et Doc : Daniel Delafosse 

 

 

(Pour agrandir ou laisser un commentaire, cliquez sur le titre principal ci-dessus). 

Henri-France Delafosse, caporal instructeur (au centre avec la chéchia),

au 205e d'Infanterie - Décembre 1916.

(Photo X DD 8502  n° Img 044)

 

 

Photo de H.F. Delafosse : devant une tranchée - Bataille de Verdun 1916.

(Photo DD 22822  n° Img 291)

 

  (Doc VdN DD 22759  n° Img 216)

 

 Il y a 60 ans, le 14 Juillet 1954...

   

Le Docteur Albert Louf remet les insignes de Chevalier de la Légion d'Honneur

à M. Henri-France Delafosse, en la salle des Combattants, rue Emile Zola Halluin.

(Photo VdN DD 8593  n° Img 020)

  

... Promotion  de la Légion d'Honneur

du 17 Avril 1954, publiée au Journal Officiel,

au titre du Centenaire de la Médaille Militaire, 

 

  Médaille de la Légion d'Honneur.

 (Photo X DD 12021  n° Img 927) 

  

Henri-France Delafosse est promu

au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur. 

 

Lors de la remise de cette distinction,

c'est son parrain de promotion Albert Louf, Chevalier de la Légion d'Honneur,

qui a l'insigne mission de faire l'éloge du récipiendaire, en ces termes :  

 

Albert Louf parrain de Promotion du nouveau légionnaire Henri-France Delafosse.

(Photo VdN DD 8591  n° Img 018)     

 

Mesdames, Messieurs, 

Mes chers Camarades de la Grande guerre.

 

Tout homme qui s’élève, élève le monde. 

Le 11 novembre 1938, à l’occasion de notre 20e anniversaire dans cette salle à laquelle nous restons attachés par tant de souvenirs, après avoir évoqué les dangers imminents de l’expression hitlérienne consignés dans le catéchisme de Mein Kampf, nous rendions alors – après avoir donné l’alarme – un fraternel hommage au digne successeur de Gaston Danset : Henri France Delafosse.

 

Les distinctions militaires qu’il porte, avions nous dit drapent glorieusement sa poitrine mutilée. Ses stigmates de destruction bronchique par l’ypérite, chaque jour lui rappellent, et lui rappelleront, les horreurs d’un progressisme barbare, prélude des camps d’extermination.

 

Aujourd’hui, Mesdames et Messieurs, alors que les chants de jeunesse hitlérienne se sont tus, que les Hommes du IIIe Reich ont pu, à nouveau, tresser une couronne de mort sur leur passage ; dans une atmosphère d’unanime résonance, vous vous êtes associés à la famille, à l’amicale des Zouaves, aux Camarades de combat du Caporal Delafosse, pour lui témoigner votre vénération, reconnaître l’admiration que la Nation voue à ses grands Français.

 

Ceux qui parmi vous aiment à se remémorer des événements historiques et par-dessus tout reconnaître la Vérité, trouveront ici, un témoignage de satisfaction. 

Nous savons tous, que si la médaille militaire constitue la plus belle récompense pour le Soldat, la Légion d’Honneur pour l’Officier, le parachutage des deux, revêt un Hommage suprême, réservé à ceux, qui par leur audace, leur foi indestructible, leur sacrifice volontaire, ont tout donné à la Patrie.

 

 

 Le Docteur Albert Louf lors de son allocution.

(Photo VdN DD 22767  n° Img 203)

 

Mon cher Delafosse ; votre jour de gloire est arrivé. La Croix de la Légion d’Honneur, qui vous est remise, marque l’ultime sommet, le couronnement de vos belles pages d’histoire au service de la France. S’il nous était donné de faire un ample récit de votre passé, nous l’accomplirions, dans tous les domaines, avec une sorte de ferveur. Un tableau sommaire de vos activités militaires, et pour être complet : l’évocation des traits marquants de votre caractère, de certains exemples dans votre vie nous suffira pour glorifier votre personnalité déjà bien connue.

 

Vous avez quitté Halluin, le 27 août 1914, à l’époque de la ruée allemande. La bataille de Dinant était achevée et les conquérants avaient franchi la Meuse le 26 pour tenter d’égorger Paris. Le 10 septembre, alors que nous étions accrochés dans les plaines de la Marne, vous preniez contact dans Alger la Blanche avec le corps d’élite des Zouaves dont les hommes intrépides ont inscrits dans les cadres de l’Armée française les services les plus brillants.

 

La ligne de feu s’était dès l’automne cristallisée dans le cadre des barbelés et des tranchées. Tapis comme des taupes dans ce labyrinthe de boyaux et de sapes nous observions silencieux, le Molosse accroupi d’en face qui regardait alors la France de travers ses créneaux. 

Les plaines du Nord, cependant, se prêtaient encore à l’activité débordante des uhlans et, dans ces heures tragiques, chacun s’interrogeait avec angoisse sur la menace d’un débordement. C’est dans cette course à la mer que, le 15 janvier 1915, vous preniez le contact avec l’ennemi dans les marais de l’Yser.

 

L’histoire nous dira que le corps spécial des hommes à la chéchia, au symbolique pantalon garance, se retrouvera dans ces jours sombres et incertains, dignes émules des Diables bleus du commandant Driant et bien plus tard des hommes des commandos ; de la mer du Nord à l’Alsace, les Diables rouges seront au premier plan pour les tâches audacieuses. Dans les coups durs c’est votre silhouette que l’on rencontre ; mais hélas, l’esprit de sacrifice se paie cruellement : Au cours de l’héroïque bataille de Verdun ; dans les sanglants combats de Cumières, dans la défense mémorable du Mort Homme, dans les corps à corps de la côte 304 ; vous étiez là. Vous restez même l’un des 8 survivants de la 4ème section de la 16ème Compagnie, section dont tous les membres sont cités collectivement à l’ordre de l’Armée.

 

Et, vous participerez plus tard à l’offensive de la Somme, dans les combats de Chaulnes et de Pressoire, à celle de Champagne ; que ce soit à la Main de Massiges, Maison de Champagne, au mont Cornillet.

 

Puis , l’Armée allemande, ivre de ses exploits, dans une nouvelle marche sur Paris, se heurte au Corps des Zouaves en Forêt de Villers Cotterets, face au village de Longpont, les expérimentateurs de la Science germanique inaugurent sur vos poitrines des méthodes nouvelles. Votre courage surhumain demeure vain sur un terrain ypérité. Il ne vous est plus possible de poursuivre le combat et après avoir tant de fois vu roder la mort, vous obtenez pour vos brûlures viscérales la réforme définitive de 50%. La rançon de la Liberté s’achète à un tel prix.

 

Citation à l’ordre du Régiment pour avoir entraîné crânement ses Hommes à l’attaque du 21 Octobre 1916, citation à l’ordre du Régiment pour votre rôle de liaison au cours des tirs de barrage à l’attaque du 20Mai 1917, citation à l’ordre de l’Armée pour votre intoxication grave à votre poste de combat le 17 juillet 1918, Médaille Militaire le 16 juin 1920.

 

Quelle belle brochette mon cher Ami, en tête de laquelle, vient prendre place la Croix  de la Légion d’Honneur, le Colonel Canavy, votre ancien commandant de Compagnie du 1er Zouaves de marche, aurait été fier de remplir la mission que m’a confiée le Grand Chancelier ; n’avait-il pas dans son rapport du 13 décembre 1935, conclu en ces termes son appréciation sur votre croisade guerrière : « La conduite pendant la guerre du Caporal Delafosse, représente à mes yeux, un des plus nobles exemples de l’accomplissement du Devoir Militaire ».

 

La Campagne achevée, votre infirmité physique ne devait pas stériliser vos dons naturels. Vous ne sortiez par d’un régiment de marche, pour vous complaire dans l’inertie, dans un égoïsme abject, a mesure que se déroule le voyage de votre vie, la position la plus noble reste la vôtre. Et si, comme Pasteur, l’amour du travail avait en vous comme aiguillon, l’amour de la Patrie, nous sommes autorisés en feuilletant le recueil de votre passé, de souligner les traits essentiels de votre vie professionnelle, familiale, sociale. Dans chacune de ces fonctions vous avez sur néanmoins dégager votre personnalité par vos facultés créatrices, par votre jugement, votre habilité, votre fermeté et assez d’indépendance personnelle pour y rester fidèle.

 

 Une partie de l'assemblée, ce 14 Juillet 1954, en la salle des Combattants, rue Emie Zola Halluin.

Aux trois premiers rangs, quelques-uns des enfants et petits-enfants

des deux familles Delafosse-Canar et Delafosse-Danset.

(Photo VdN DD 22277  n° Img 490)   

  

(...) Lire la suite : cliquez ci-dessous.  

soldats allemands 2

En arrière plan on aperçoit le clocher de Saint Hilaire et le campanile du Couvent de la Sagesse

Doc AL04485