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Textile : autres entreprises

JM 672

Porte d'entrée de la Sté TISSAVEL au 2 route de Linselles

dans les anciens locaux de la Sté WALLAERT.-

 (photo JM 672 )

JM 671

A partir de 1957 les anciens Ets WALLAERT, route de Linselles

sont occupés par la Sté TISSAVEL. A observer la passerelle

qui enjambe la voie ferrée permettant de passer directement

de la route de Linselles aux rues E.Zola et M.Nollet (rue de

la gare).-         (photo JM 671 ) 

JM 679

Premiers locaux de la Sté TISSAVEL, route de Neuville

au lieu dit " le caoutchouc". C'est en 1953 qu'elle s'y

installe pour fabriquer des velours, sous la présidence de

M.TYBERGHIEN et la direction de M.POUILLE.-

  (photo JM 679 )

10666

L'entreprise Pierre Stock rue de la Lys Halluin photo n° 10666

 

06122

Fête de St Eloi photo n° 6122

 

06119

Saint Eloi photo n° 6119

 

06121

Réception en mairie. Photo n° 6121

 

C AL 00527

Fact AL00527

 

C AL 00530

Fact AL00530

 

 

00672
Odile Windels devant son métier.

(photo n° 672)

02311
Le rouissage du lin sur les bords de la Lys;
(photo n° 2311)

00698
En 1918 Photo dans la cour  rue de la Lys -Halluin 

En présence de Joseph et Paul Lemaitre fils, des directeurs Ramaen Henri et Herman Paul,

au premier rang,entr'autres : Désiré Descamps, Gustave Mestdag, et des officiers d'intendance.

(photo n° 698)

 

02542

Centenaire  aux Ets Lemaitre  en 1935,

01150

Après 1970 : Une vue du nouvel atelier,
de la Confection Danset Halluin.
  (Photo n° 01150)  
 
La Confection René Danset
de 1937 à 1972. 
 
 
Cet atelier de confection est fondé par M. René Danset en 1937, dans un ancien bâtiment Mestdag situé rue de Lille. L'activité de l'atelier est interrompue pendant toute la durée de la guerre.
 
En 1945, M. Danset a l'opportunité de reprendre ses activités dans l'ancien estaminet "Le Damier" situé rue Lucien Sampaix, qui appartient à la famille Danset. Dans un premier temps, le local sert à la fois d'habitation et d'atelier. Puis le travail reprenant, des agrandissements sont nécessaires. M. et Mme Danset achètent une à une les petites maisons attenantes à l'atelier.
 
Leurs clients sont, au début, les entreprises halluinoises : Glorieux, Demeestère, Loridan, Gratry, Vanhalst, puis la Redoute vers les années 1960.
 
Le personnel est essentiellement féminin. Le travail consiste en la confection de linge  de maison : draps, taies, torchons, serviettes de table et serviette éponge. La matière est fournie par les entreprises clientes. Toute la coupe est faite à la main. Les ouvrières travaillent sur des machines industrielles Singer. Trois machines servent à faire les jours : échelle, Venise et bourdon. Pour les jours Venise, une machine spéciale est utilisée.
 
En 1970, devant le développement de l'entreprise, M. Danset achète les bâtiments du tissage Lamaire situés rue des Ateliers.
 
Né en 1913,  M. René Danset décède en 1972, son épouse continue l'activité aidée par son fils Jean-Noël. 
Une activité de négoce avec la création de "Sylvie Thiriez" complète l'atelier de confection. 
 
 

Jean-Noël Danset

 et Sylvie Thiriez  de 1979 à 1992.

 

 A l’époque, sont créés des pyjamas, du linge de table et de fil en aiguille, des accessoires. « C’était d’abord en sous-traitance pour des marques comme Desforges, Descamps », se souvient Didier Delafosse, comptable depuis 1979 dans la maison.

 

Cette année-là, Jean-Noël Danset, crée officiellement sa boîte de vente par correspondance, qui porte le patronyme. Après les premiers salons professionnels, « la VPC est abandonnée pour se concentrer sur les boutiques ».

 

En 1983, la marque Sylvie Thiriez (du nom de l’épouse de Jean-Noël Danset), est créée, la boutique halluinoise porte son nom. Alors que les stocks sont situés rue Gabriel Péri, les ateliers de confections et bureaux sont installés non loin de là rue Lucien Sampaix.

 

Quand la maison est rachetée par la société Vrau en 1992, l’entreprise compte 124 salariés. Deux ans après Sylvie Thiriez est en dépôt de bilan. 

M. Jean-Noël Danset a créé le 20 avril 1999 une société de textile et de décoration sous l’appellation : Danset Deco Halluin.

 

1/7/2011.

Commentaire : Daniel Delafosse

 

 

02224

Fabrique de peignes à tisser :  Ets Maertens, 11, rue Jacquard Halluin. 
Sur la photo, quelques voisins et amis durant la Première Guerre mondiale. 
A  droite : M. et Mme Jules Maertens.   
  (Photo n° 02224)
 
Jacques & Oscar Crombez... 
 
Fabrique de Peignes à Tisser (Historique).
 
L 'origine de l'entreprise Crombez-Maertens date de 1857, au 15, rue du Moulin, où se trouvait la fabrique de peignes à tisser de Théophile Vanneste. Au début du siècle, un de ses ouvriers, Jules Maertens, rachète l'affaire.
A cette époque, les peignes à tisser s'appelaient communément "rots" ou "ros" car les dents des peignes étaient constituées de fines lamelles de roseau taillé. Avec la mécanisation des tissages, on utilisera des dents de cuivre puis d'acier doux.
En 1911, devant déménager, Jules Maertens fait construire une maison avec un atelier rue Jacquard.
 
Puis vient la guerre avec la paralysie de l'activité. Après le conflit, le travail reprit progressivement. En 1923, Jules Maertens laisse l'affaire à son gendre Oscar Crombez père.
L'activité tourne à plein. Les tissages halluinois ainsi que les usines de la Vallée de la Lys, spécialisés dans la fabrication des rubans et des sangles, sont les principaux clients.
En 1937, par suite d'une fausse manoeuvre, l'atelier est totalement détruit par un incendie. La reconstruction à peine achevée, éclate la guerre de 1939. Durant les premiers mois du conflit, les usines tournent à plein pour l'armée et il faut beaucoup de peignes. 
Puis vint l'occupation qui devait durer cinq ans. On éprouve beaucoup de difficultés à s'approvisionner en matières premières, de mauvaise qualité. On doit jongler avec les bons-matières pour se procurer de l'acier, du coton, de la poix. Pour toucher 10 litres de pétrole avec bons, il faut prendre le tramway jusque Tourcoing ou Roubaix, bidon à la main. Il fallut ressortir la vieille charrette à bras pour effectuer les livraisons dans les usines.
 
C'est après la guerre que la fabrication des peignes s'est transformée par suite de la modernisation des métiers à tisser et des plus grandes exigences techniques. Le peigne poissé a laissé la place au peigne soudé, lui-même détrôné par le peigne collé depuis l'avènement de la machine à tisser sans navette des années 1970.
De nos jours, aussi bien les dents de peigne que la colle-résine époxyde, ou les profilés aluminium, sont presque tous importés de Belgique, de Suisse ou d'Allemagne.
 
 
En 1959, M. Crombez décède à l'âge de 65 ans, et laisse l'exploitation de l'entreprise familiale à ses deux fils Oscar et Jacques qui l'ont poursuivie jusqu'à leur retraite en 1992.
Compétence et stabilité caractérisent le personnel. L'apprentissage se fait sur le tas et réclame de longues années de patience. Pratiquement tous entrent à l'atelier à l'âge de 14 ou 15 ans et plusieurs sont restés jusqu'à leur retraite.
Mais les difficultés de l'industrie textile et la modernisation des méthodes de fabrication ont réduit le personnel : de 7 personnes, c'est seulement à 2 que les frères Crombez ont poursuivi les dernières années de leur activité.
 
 
25/6/2011
 
Commentaire et Photo :  ARPH - Daniel Delafosse

JM 0034

Une salle de tissage mécanique aux Ets Delangre Frères.
Atelier situé 2, rue Jean Jaurès Halluin.
Il fut repris par les Ets Vanhalst-Deroo, tissage de coutils à matelas.
(Photo n° jm 034) 
 
Les Fabriques Halluinoises de Châles... Historique. 
 
 
La plus ancienne fabrique de châles, oubliée aujourd'hui, est celle de M. Dumont-Grimonprez, fondée vers 1850, située au n°75, de la rue du Château (l'actuelle rue Jean Jaurès) tout à côté de la gendarmerie. Mais était-elle là à cette époque ?
 
On y fabrique des châles de toutes natures et de toutes dimensions. Les femmes les plus âgées surtout, portent l'hiver un châle sur un caraco, ce n'était pas encore la mode de porter un manteau. Ce sont des châles tartans, carrés fabriqués en un tissu très léger, souple.
 
La maison Dumont obtient une médaille d'argent au cours d'une exposition à Paris en 1878. Peu avant la guerre de 1914, M.F. Deworst reprend l'affaire et, pousuit les mêmes fabrications.
 
Vers 1930, à nouveau l'usine est vendue, aux Ets Charles Ducarin, peut-être à cause de la concurrence ou d'une désaffection du châle. Difficile d'en connaître les raisons.
 
Les Ets De La Royère ont été les plus connus. Créés avant 1900, ils étaient encore en activité en 1950. Les riverains les plus anciens de la Cité Windels (la Cité Devos autrefois) se souviennent du mouvement incessant des femmes qui venaient le matin prendre elles-mêmes livraison de leur paquet de châles, pour les franger à domicile, à l'aide d'une brouette lorsque la fourniture concernait plusieurs jours.
 
Dans les temps les plus anciens, les châles que les femmes portaient avaient des franges très longues, savamment ouvragées.
 
C'était un travail à domicile facile qui fournissait un salaire à des mères de famille nombreuse, dans l'impossibilité d'aller travailler en usine. Les fabrications ont évolué. De ces grands châles anciens, on en vint à façonner des châles tartans.
 
En 1996, au 10, rue de Lille, on aperçoit encore les étages de l'usine De La Royère, l'usine n'a jamais été démolie, seul le rez-de-chaussée a été loué en tant que local commercial.
 
Autre fabricant de châles : les Ets Delangre Frères dont le tissage était situé au 44, rue des Ecoles, à l'angle de la rue de l'Eglise.
 
Des bombes, pendant la guerre 1914-1918, en ont fait une ruine. Quelques années plus tard, le tissage s'installe dans un ancien atelier des Ets Demeestère, au n° 2, de la rue Jean Jaurès, jusqu'à la cessation définitive.
 
On y fabrique des châles et écharpes de couleurs vives pour l'Algérie, la Tunisie.
 
19/6/2011.
Commentaire : ARPH - Daniel Delafosse