industrie Métallurgique
Il était une fois...
(photo AL 00291)
Société GHEYSEN & VERPOORT
La friche industrielle "Gheysen et Verpoort" véritable verrue dans le quartier de la pannerie depuis une décennie est en train de disparaître pour faire place à un ensemble de 47 logements.
Ce projet maintes fois repoussé par des imbroglios administratifs et environnementaux ( amiante en toiture et pollution des sols par des hydrocarbures) semble aujourd'hui se concrétiser avec le lancement des travaux de démolition des anciens bâtiments à l'abandon et souvent squattés.
Photo 'La voix du Nord' ( no 7070)
Mais GHEYSEN et VERPOORT, avant d'être une friche fût une entreprise halluinoise spécialisée et réputée dans la construction de remorques et semi-remorques.
(photo AL 294)
(photo AL 295)
Extrait du livre "Images d'Autrefois" tome 2, édité par l'A.R.P.H.
" 'Nous réalisons vos besoins de 5 à 100 tonnes" annonce leur publicité'.
Au départ vers 1938, Henri GHEYSEN et Maximilien VERPOORT s'installent rue de la Paix.
Cette installation se fait en France pour des raisons administratives : la frontière étant fermée, une licence d'importation est nécéssaire pour livrer la clientèle française de leurs remorques, située surtout à Paris.
L'allongement de la taille des remorques, de 5 mètres jusqu'à 14 mètres explique les changements successifs d'implantation de l'entreprise.
Après la guerre, ils s'installent au "Caoutchouc" ( route de Linselles), puis en mai 1955, ils achètent l'usine textile de M.DANSET, située rue Guy Mocquet.
Ils s'implantent donc dans le quartier de la Pannerie. Une sortie rue Michelet et une sortie rue d'Austerlitz favorisent l'accès des Ets GHEYSEN et VERPOORT.
Cette entreprise qui a compté jusqu'à 60 personnes dans les années 70, n'employait plus dans les années 90 que quelques personnes sur Halluin, la production se faisant essentiellement sur Menin. "
En cette fin d'année 2013 cette entreprise est toujours en activité sur son site de Menin (Belgique)
( photo AL 299)
C'est donc dans cet espace libéré entre les rues Michelet et d'Austerlitz que la SRCJ a programmé la construction d'une résidence que 4 étages, de deux autres à 2 étages et de 4 maisons individuelles. Nul doute que cette réalisation apportera un cachet nouveau au quartier qui en outre devrait relier la rue Michelet à la rue Ghesquière.-
AD/04-01-2014
- Affichages : 2203
La chaudronnerie Bossaert est installé au 13 rue du Midi ( actuelle rue Simono) avant 1900.
Les fils François et René succèdent aux parents et s'installent dans la même rue.
Ils installent notamment le chauffage central dans l'église Saint Hilaire
où leur nom est gravé sur les grilles le long des allées latérales.
Fact AL00054, 00055
- Affichages : 1471
photo n°703
photo n° 00702 |
photo n° 00701 |
- Affichages : 2362
- Affichages : 2029
photo n° 01061
- Affichages : 1543
- Affichages : 1939
l'atelier de fabrication des lisses, peignes
Le fil métallique est plié pour former une lisse
dont les extrémités et le centre seront nettoyés par un
tampon imbibé d'acide avant de de recevoir une soudure à l'étain,
les lisses tombent ensuite dans le bac,
au premier plan, qui est rempli d'eau pour neutraliser l'acide.
Cette machine permet la fabrication d'environ 2.400 lisses à l'heure.
02351 et 2826
02351(2)
Photo n° 1060
A gauche : M. Michel Ampe en conversation avec un client.
La société participe à un Salon et expose une machine,
qui fabrique des lisses mécaniques. On aperçoit le tambour,
avec la réserve de fils qui se dévide.
(Photo n° 1056)
les maitres du fil à retorde,
fabricants de lisses pour métiers à tisser
- Affichages : 1552