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Assemblée des Anciens des Armées d'Occupation (AAO),
au Monument aux Morts, rue de Lille, le 26/10/1976.
M. Paul Faidherbe (1er rang au centre).
(Photo n° 2446)
Le Lisage d'Halluin... Historique.
Le lisage d'Halluin, situé rue du Moulin (rue de la Libération) est créé au début des années 1920 par M. Achille Welcomme, un roubaisien qui possède deux autres lisages.
Pour ouvrir cet atelier, il fait appel à M. Emile Maret, un halluinois qui connait le métier.
L'entreprise emploie à l'époque huit liseurs, quelques piqueurs de carton, ainsi que quelques femmes employées comme liseuses à domicile.
Puis M. Paul Faidherbe collabore avec Emile Maret et lui succède en 1934.
Que fait-on dans un lisage ?
Un dessinateur réalise une esquisse qu'il vend à une entreprise textile, celle-ci commande la réalisation du dessin sur une mise en carte. Ensuite l'entreprise qui travaille avec des métiers Jacquard, porte sa mise en carte au lisage où commence le travail du liseur.
Celui-ci réalise un travail de précision pour reproduire la mise en carte sur des cordes. Quand le liseur a terminé son travail, il vient placer l'ensemble de ses cordes sur le bâti du piquage. En fonction du modèle, des poinçons vont alors percer le carton. Le dessin sera complètement transcrit sur les cartons.
Le contremaître vérifie alors l'ensemble et réalise les corrections. Les cartons sont alors ficelés sur une machine à coudre. Vérifiés une dernière fois, ils sont alors prêts pour le tissage.
Le carton utilisé est acheté chez un grossiste de la région mais il est fabriqué soit dans les Vosges, soit dans l'Isère. Il arrive à l'atelier en blocs, un coupeur intervient alors pour les couper aux dimensions désirées. Le carton devait rester bien au sec : en hiver un membre du personnel assure l'entretien du chauffage ; à titre anecdotique ce travailest bénévole le dimanche et les jours fériés.
La clientèle du tissage est surtout halluinoise et de la Vallée de la Lys. Certains ont toutefois un lisage, un piquage et un repiquage et n'utilisent le lisage d'Halluin qu'en complément.
L'entreprise halluinoise s'arrêta fin 1960.
4/7/2011.
Commentaire : Daniel Delafosse
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CO.DI.AL, rue des Près Halluin... Anciens et nouveaux bâtiments.
Les entrepôts en demi-lune ainsi que les bureaux ont été bâtis sur l'ancien site Coboitex.


CO.DI.AL... l'un des camions avec la marque Belin.
(photo n° 01097)
Raymond Descamps…
le Précurseur de « La Valandière »
A l’origine cette propriété est une ferme au carré construite sur plusieurs hectares en 1900. Elle a longtemps appartenu à la famille Carette, des agriculteurs bousbecquois. Ensuite, elle n’a connu que trois propriétaires dont M. Raymond Descamps, PDG de CODIAL à Halluin.
Raymond Descamps est né à Halluin (Nord) le 20 juillet 1923. De son union avec Odette Vanelslande naquit trois enfants. Ce chef d’entreprise halluinoise, unanimement apprécié, décéda le 7 mars 1978 à Arles, dans sa 55ème année.
Passionné par l’Espagne et amateur d’art religieux, Raymond Descamps a fait de cette ferme un véritable musée. Les portes ibériques importées d’Espagne côtoient d’anciennes portes de monastère ou de confessionnal. Le sol en pierre de Quercy embrasse des murs incrustés de porcelaines de Desvres ou de vitraux d’église. Un baptistère en marbre blanc trône au milieu du patio.
Depuis 2005, Martine et Pierre Catry partagent leur quotidien dans cet ancien corps de ferme reconverti en gîte de France (côté 4 épis) bien nommé la Valandière. Aujourd'hui, on vient de l’autre bout du globe pour profiter du luxe à la campagne.
La Valandière, nichée dans un parc paysager de 6.000 m2, ressemble à un îlot perdu au milieu d'une série de hameaux, à cheval entre les pâturages de Bousbecque, Linselles et Wervicq-Sud. Un lieu unique dans la région.
« On avait envie de créer un bel endroit, de rencontrer des gens d'univers socio culturels et géographiques différents », racontent-ils. L'entrée principale du domaine donne sur un patio lumineux, bordé de boxes reconvertis en chambres. « Épura », « Charme » et « Chocolat », trois chambres, trois styles qui invitent au voyage.
Une salle de réception accueille également les séminaires d'entreprise. Une pièce qui là aussi témoigne de l'immense passion de Raymond Descamps pour l'art religieux. Dans ce salon qu'il avait baptisé le séminaire, il aimait réunir ses proches autour de grandes tablées dans un décor hors du commun.
Vitraux, banc de communion récupérés par l'ancien propriétaire Raymond Descamps à l'Église Saint-Antoine, à Roubaix, lui confèrent une gracieuse allure de petite chapelle.
C'est là que les hôtes, familles, touristes, hommes d'affaires, prennent le repas, près de la cheminée en pierre, lorsqu'il fait trop frais dans la cour. Un endroit apprécié des entreprises. Les grandes familles industrielles du Nord, Lesaffre, Mulliez... s'y retrouvent régulièrement pour des séminaires. « Vu le contexte économique, les entreprises font plus attention. Ici, nous leur offrons le dépaysement, le luxe à la campagne à moins de vingt minutes de Lille », explique Martine Catry.
Une bonne adresse recommandée aux collaborateurs du monde entier. Des plus proches voisins : Belges, Allemands, Hollandais, aux plus éloignés : Américains, Russes, Japonais... En 2008, 700 personnes ont profité de ces réunions de travail d'un nouveau genre.
Héritière de « l'esprit des gens du Nord. » Il y a comme un avant et un après la Valandière. « Avant, les Parisiens ne regardaient pas Lille. Aujourd'hui, il faut venir s'y balader, visiter, manger... » Et goûter, en passant, à « la magie de la Valandière... »
La Valandière, 37, chemin du Blaton Hameau de Crumesse 59166 Bousbecque.
Voir aussi... cliquez ci-dessous :
Halluin - TroIs Nouvelles Rues... à Trois Figures Locales (Oct. 2020).
Jean Descamps Fondateur de Cadès... Passe le Flambeau (Juillet 2019).
Odette Descamps-Vanelslande (1928 - 2012).
23/4/2011
Commentaire et Photos : ARPH - Daniel Delafosse
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La Chocolaterie Stéphane 28/30, rue Félix Cadras,
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