Culte catholique
La sépulture des Curés d'Halluin - 2011.
(Photo DD 8873 n° p1020106)
Le Calvaire, qui domine toutes les tombes du cimetière d'Halluin, a été inauguré le 30 Octobre 1898. Cette sépulture est dédiée aux curés et abbés halluinois.
5/3/2012
Commentaire : Daniel Delafosse
L' Abbé Jean Deflandre, en 2000.
(Photo 8868 n° Img 835)
L'Abbé Jean Deflandre s'en est allé...
Ancien Membre de l’équipe pastorale d’Halluin, l’ Abbé Jean Deflandre était retiré à Lille, à la résidence Notre-Dame d’Espérance. Il est décédé à Lille, le 22 février 2012, à l’âge de 88 ans, dans la 62e année de son sacerdose.
Le 3 septembre 2000, l’abbé Jean Deflandre avait fêté ses 50 ans de prêtrise. A cette occasion le journal paroissial « La vie chez nous » l’avait rencontré, afin qu’il raconte son parcours :
« Je suis né en 1923, dans le Vieux Lille. Je suis le 2e de quatre. Mon père était ouvrier chez un encadreur. Ma maman est tombée malade peu de temps après ma naissance, si bien que j’ai été élevé par ma marraine à Abbeville de 1926 à 1936.
A Abbeville, j’ai rencontré un vicaire formidable, qui savait s’occuper des jeunes, leur donner de l’enthousiasme. Alors je suis entré au petit séminaire à Haubourdin. J’avais 14 ans. J’ai été ordonné le 19 juin 1950. Je pensais devenir professeur de mathématiques… mais j’ai préféré travailler en paroisse.
J’ai été quatre ans vicaire à Wambrechies. De 1954 à 1963, j’étais à Lille, à Saint-Benoît Labre, puis à Sainte-Marie-Madeleine. De 1963 à 1973, on m’a nommé au Sacré-Cœur à Tourcoing.
Pendant tout ce temps-là, ma tâche principale étai la catéchèse. En 1973, j’avais 50 ans ; je suis devenu curé de Wahagnies, près de Mons-en-Pévèle, où je suis resté 16 ans et demi. Et le 11 novembre 1989 (en même temps que la chute du mur de Berlin !) je suis arrivé à Halluin.
Mon plus beau souvenir de prêtre fut ma rencontre avec le Renouveau Charismatique, qui a complètement transformé ma vie… L’Eglise a trop longtemps employé un langage triste et abstrait. On nous parlait du « devoir » de prier, de « l’obligation » de la messe : au lieu de nous dire que c’est la joie d’un rendez-vous !
Et tous ces mots compliqués : la « résurrection », c’est un concept de théologien… alors que Jésus Ressuscité, c’est Quelqu’un ! La « Trinité » : quel mot fade alors que Dieu, puisqu’il est Amour est une communauté de personnes ! C’est l’Esprit qui assure la relation entre le Père et le Fils… Un peu comme un courant électrique…
Jésus nous introduit dans ce courant, et notre prise de courant à nous, c’est la prière. N’ayons pas peur de brancher la prise, au lieu de nous barder d’isolant !
Les Halluinois ont une gentillesse formidable. Quand nous sommes arrivés, ma sœur et moi, nous avons été superbement accueillis et aidés.
Mon mot de la fin… Il y a 50 ans, après la première messe que j’ai célébrée, un prêtre m’a dit : « Tu es un intermédiaire entre Dieu et les hommes. Dans ta prière, tu parleras à Dieu des hommes, onc tu dois tout faire pour bien les connaître. Et tu parleras aux hommes de Dieu, mais pour Le connaître, il faut que tu sois en relation avec Lui par la prière ». Je trouve cela toujours vrai…
La messe de funérailles fut célébrée le lundi 27 février 2012, en l'église Saint-Calixte à Lambersart, suivie de l'inhumation dans le cimetière dudit lieu (entrée rue de Verlinghem).
4/3/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse
La statue de la Vierge Marie.
Eglise Saint-Hilaire - 2011.
(Photo DD 8796 n° p1020740)
Eglise Saint-Hilaire Halluin - 2009 :
Autel dédié à Bernadette Soubirous.
(Photo DD 8785 n° p1000481)
Eglise Saint-Hilaire Halluin - 2010 :
Nef latérale droite - Autel Bernadette Soubirous.
(Photo DD 8786 n° p1010571)
Bernadette Soubirous a vécu 35 ans : vingt-deux années à Lourdes (1844-1866), treize à Nevers (1866-1879).
En 1858, dans la Grotte de Massabielle, à Lourdes, la Vierge Marie lui apparaît à dix-huit reprises.
La vie de Bernadette en est transfigurée.
11/2/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse