Remise de Médailles aux Ets Julien Vanhoutte, en 1977.
De gauche à droite : Jacqueline Dessauvages-Vanhoutte (1925-2012),
Michel Busscher, Daniel Ghekière, Willy Vandeweghe, Julien Vanhoutte (1899-1979)
et son épouse née Maria Van Leynseele (1898-1991), Robert Catteau,
Marcel Leperck, Eugène Boussemart, Gilbert Dessauvages (1930-2001).
(Photo VdN DD 13761 n° Img 099)
Les Meubles Julien Vanhoutte... Historique.
Il était une fois sept frères dont l'aîné était tourneur sur bois. Il encourage ses cadets à travailler le bois. Plusieurs se mettent à leur compte, les uns comme tourneurs, les autres fabriquent des meubles : salles à manger, commodes, bibliothèques, au style de l'époque. Les chaises sont commandées chez les frères Rosseel.
Cyrille s'installe vers 1930 au Mont d'Halluin pour fabriquer des cintres et des articles d'enfants, la fabrication évolue vers les chaises et les sièges d'enfants. Il s'installe ensuite avec son frère Marcel rue Maurice Simono, vers les années 60, pour fabriquer des meubles, sièges, divans, chaises-longues, fauteuils.
René s'installe au 156, rue de Lille, dans un atelier qu'il acquiert le 31 décembre 1928. En 1936, il se retire au profit de son frère Julien Vanhoutte. Celui-ci, pour s'agrandir, achète en 1937, les bâtiments laissés libres par la chaiserie Vanlerberghe, rue Jean Jaurès, dont les ateliers longent une partie de la rue Française, l'actuelle rue Jean Fiévet.
Ets Julien Vanhoutte 61 et 63, rue Jean Jaurès Halluin.
(Photo DD 13762 n° Img 142)
L'espace permet de laisser sécher à l'air libre les bois entrant dans la fabrication des meubles. Grâce à de très bons ouvriers ébénistes, il se spécialise dans le style rustique avec des bois plus recherchés, tel le merisier, l'acajou.
Ils sont compétents dans bien des domaines. La fille de Julien Vanhoutte, Jacqueline et son époux Gilbert Dessauvages prennent la succession jusqu'à leur retraite. L'entreprise et le magasin d'exposition, situé à l'angle des rues Jean Jaurès et Marthe Nollet, fermeront définitivement au décès de M. Dessauvages en 2001.