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L'usine Gratry située rue de la Lys.

  A gauche l'entrée du château et façade de l'usine, côté rue.
 (photo n° 01176) 
 

"Halluin dans 30 ans ?"...

 Exposition septembre 2010.

 

 Du 21 au 25 septembre 2010, c'est une exposition pour le moins originale qui se déroule actuellement  salle du Manège. Avec « Halluin vision futur », découvrez votre ville dans ses moindres recoins grâce à un voyage spatial et temporel.

L'arche de plusieurs mètres de haut est franchi, vous n'êtes désormais plus dans la ville que vous connaissiez comme votre poche. Vous pouvez faire une escapade en hydrogare ou bénéficier de l'« autolys ». À moins que vous ayez envie de vous dégourdir les jambes grâce au « vélolys ».

 

Au passage, entre deux maisons, l'hôtel de ville paraît lui aussi étrange avec ses fenêtres solaires. « Une mairie 100 % écolo », atteste Marion Alkenbrecher étudiante en communication et chargée de projet. Le projet ? Présenter au travers d'une exposition ce que pourrait être Halluin dans trente ans. « Faire jaillir quelques évolutions hypothétiques sur le futur », glisse Jean-Luc Deroo, le premier magistrat.

 

Halluin dans trente ans et Halluin aujourd'hui. 

 

À l'arrivée, cela donne une série de projets futuristes plus originaux les uns que les autres détaillés et expliqués. Le « tram'lys », l'« hydrogare » ou la « tour Leielys » ne sont que des exemples parmi d'autres.

Le grand arche installé salle du Manège symbolisera le passage dans le temps. Une fois l'arche franchi, vous êtes en 2040. Avant l'imposant décor, c'est le Halluin d'aujourd'hui que vous visitez. Dans ses moindres détails. « Car on ne s'intéresse pas toujours à l'ensemble de la ville », explique Jean-Luc Deroo.


Transports en commun, économie (front de Lys, chronodrive...), urbanisme (collèges, logements...), développement durable (déchetterie, recalibrage de la Lys...) ou espaces verts (arboretum du manoir aux loups, jardin familiaux, port de plaisance...), de multiples thèmes sont abordés sur des panneaux suspendus. « Vous allez me dire que l'exposition une opération de communication. Oui, c'en est une, mais dans le bon sens du terme », assume le premier magistrat.

 

En plus de ces différents aspects présentés, d'autres expositions se joignent au cocktail. L'une sur le développement durable intitulée « Ma maison aime la planète », une autre sur le bruit dans la ville et une dernière sur l'écoquartier.

 

Halluin, un nid à touristes...

 

C'est un Roncquois qui a remporté avec brio le concours « Imaginez Halluin dans 30 ans ». Philippe Ruffin a imaginé un projet mêlant environnement, développement du commerce et... réalité.

C'est la nouvelle de ce début d'année : les magasins de la ville peuvent désormais ouvrir leurs portes le dimanche ! Les multiples nouveautés ont effet permis d'obtenir le label « Ville touristique ». Un précieux atout pour la vitalité économique d'Halluin qui permettra peut-être de faire concurrence aux célèbres baraques de Menin.

 

Pour ceux qui auraient manqué quelques épisodes, rappelons qu'en l'espace de trente ans, les projets ont fleuri autour du port de plaisance. Avec l'épicurium d'abord, parcours pédagogique qui entraîne chaque jour de nombreux gourmands à la découverte « de tous les fruits et légumes possibles ».


De la fiction à la réalité, il n'y a qu'un pas.


Un peu plus loin, le « Big Five » attire lui aussi les foules. Surtout les plus petits qui ne lassent pas d'observer la girafe d'Afrique, le kangourou d'Australie ou encore l'éléphant d'Asie. Autre point fort du lieu, la dizaine de gîtes ruraux. Tentes, tipis, yourtes, chalets écologiques attirent leurs lots de touristes prêts à braver le temps maussade. Et la nouvelle passerelle de la Lys permet de rejoindre Menin en quelques minutes. Fini les longs détours.

Mais la popularité d'Halluin revient surtout au parc Pinocchio étalé sur plus 4 000 m². Réservé aux enfants de moins de douze ans, il fait le plein d'heureux chaque jour. On se bouscule pour accéder aux multiples jeux ou au ponton panoramique.


Vous l'aurez compris, le projet gagnant joue la carte de l'environnement et du commerce. Pas étonnant quand on sait que Philippe Ruffin est un ancien coiffeur « qui ne compte pas ses heures » et un amoureux de la nature.

 

Cette dernière est à la racine de son idée. « J'ai pas mal visité Halluin, témoigne-t-il. Pour moi le port de plaisance est un atout majeur. Un environnement qui peut être développé ». Quand il montre une photo aérienne de l'endroit, il apprécie « tout ce vert ». Le lieu deviendra-t-il celui rêvé par le Roncquois ?

Pour l'instant, les séduisantes idées ne sont que fiction. Quoique...Pincocchio aurait le nez qui s'allonge en l'affirmant. Le projet de parc du même nom est en fait dans les valises de Philippe Ruffin.

 

Ce dernier a acheté les anciens bâtiments de la Gratry au 12 rue de la Lys. Son objectif : bâtir le parc Pinocchio. Un parc à son image : où la nature et l'humain auraient une place prépondérante.

 

24/9/2010.

Commentaire : Daniel Delafosse