Didier Droart inconditionnel du Général De Gaulle - 2016.
(VdN DD 16102 n° Did)
Publication "La Voix du Nord" le 29 Août 2016 :
Sa rencontre avec le général de Gaulle
a transformé Didier Droart en inconditionnel.
Des métropolitains nous racontent une rencontre qu’ils ne pourront jamais oublier. Didier Droart, premier adjoint au maire de Tourcoing, se souvient de la première fois qu’il a vu le général de Gaulle. C’était en 1959.
« J’avais 11 ans et à la maison j’entendais qu’on le critiquait… » Quand, en 1959, Didier Droart voit de Gaulle pour la première fois, c’est avec son école. Le chef de l’État est en visite à Tourcoing. Il défile à bord de sa voiture. « On a eu l’impression qu’il nous faisait un signe… » Un signe du destin ? À partir de ce jour, Didier Droart va devenir un inconditionnel du général. En 1962, au moment du référendum sur l’élection au suffrage universel direct du président de la République, il décolle, seul, les affiches pour le « non ». « Je ne comprenais pas qu’on puisse être contre de Gaulle », se souvient celui qui, à l’époque, ne pensait pas du tout être élu à son tour.
« Je voulais faire quelque chose pour le soutenir »...
Didier Droart croise à nouveau le général en 1966, lors de l’inauguration de la foire de Lille. Il a alors 18 ans et va commencer à s’engager après Mai 1968 en s’inscrivant au comité de défense de la République. « Je voulais faire quelque chose pour le soutenir. » Didier Droart a alors l’idée d’écrire « à l’Assemblée nationale ». « Je ne connaissais personne », se souvient-il. Mais il reçoit une lettre du député Henri Blary, qui l’envoie voir le maire de l’époque, René Lecocq, un gaulliste membre de l’UNR.
Dans le même temps, le jeune Tourquennois a déjà entamé sa collection. « Dès 14 ans, j’achetais des livres et des photos avec mon argent de poche, mais aussi tous les magazines et les journaux quand il y avait un numéro spécial. Un jour, j’écris à Jules Maillot, le maire de Lambersart. C’était un cousin du général. Il est venu à l’une de mes expositions et m’a apporté des photos de famille. » Un encouragement extraordinaire pour Didier Droart, qui réalisera des dizaines et des dizaines d’expositions, dont dix-huit à Colombey-les-Deux-Églises, où il présentait « l’homme du Nord ». À la mort de Gaulle, il écrira à tous les journaux pour récupérer des exemplaires. Un autre jour, il a même envoyé une lettre à 30 chefs d’État pour récupérer des documents.
2 500 pièces...
Au fil du temps, Didier Droart a constitué une collection de plus de 2 500 pièces. « Mais essentiellement des documents, des livres, des photos ou des médailles. » Le reste ne l’intéresse pas. En revanche, le Tourquennois n’est pas sectaire. Il possède notamment la fameuse Une de Hara-Kiri, avec le titre « Bal tragique à Colombey – 1 mort », qui lui vaudra son interdiction. « Cela fait partie de l’histoire », dit-il. En revanche, pour la petite histoire, Didier Droart, n’écrira jamais au fondateur de la Ve République pour lui réclamer quelque chose. « Ce n’était pas son rôle. Il était au-dessus de tout ça. »
Enfin, bien sûr, Didier Droart se définit aussi comme gaulliste. Mais pas comme tout le monde ou « n’importe qui ».
Petit regard en arrière...
Didier Droart (de dos) présente "son" exposition sur le Général de Gaulle,
à M. Maurice Schumann et à M. Dailly premier adjoint au maire,
dans le hall de la Mairie de Tourcoing, en Novembre 1990.
(NE DD 16106 n° Img 174)
Publication "Nord Eclair" - Novembre 1990.
(NE DD 16101 n° Img 176)
Exposition en 1974... il y a 43 ans :
En 1974 : l'Halluinois Daniel Delafosse et Maurice Schumann lors d'une exposition
sur le Général de Gaulle à Tourcoing, organisée par Didier Droart.
(DD 16100 n° Img 173)
Voir aussi, cliquez ci-dessous :
Didier Droart Nouveau Maire de Tourcoing (Sept. 2017).
14/9/2017
Commentaire et Photos : Presse - Daniel Delafosse