Fronton du Panthéon.
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Sous la Coupole du Panthéon.
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Ce Mercredi 27 Mai 2015, François Hollande
présidait la cérémonie d'entrée au Panthéon de quatre figures de la Résistance :
Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette, Jean Zay.
La rue Soufflot qui mène au Panthéon...
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... ce 27 Mai 2015 ...
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... Entrée du Panthéon.
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Le Président de la République François Hollande passe en revue les troupes.
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Les cercueils des quatre Résistants remontent la rue Soufflot...
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... portés par la Garde Républicaine...
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et escortés par des élèves des écoles.
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Manuel Valls Premier Ministre et le Président François Hollande - 27 Mai 2015.
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Arrivée des 4 cercueils... le choeur de l'armée française
interprète en sifflant "la complainte du partisan".
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Devant le parvis du Panthéon...
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... entourés de 144 proches, de résistants, de responsables associatifs...
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... de lycéens et étudiants.
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Hommage de François Hollande Président de la République.
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"La France a rendez-vous avec le meilleur d'elle même. Ils sont quatre. Admirables sans avoir voulu être admirés. Reconnus sans avoir souhaité être connus. Ils sont quatre, deux hommes deux femmes. Quatre destins, quatre chemins, quatre histoires. Quatre héros si différents par leurs origines, leurs opinions, leurs parcours. Quatre histoires qui donnent chair et visage à la République"...
"Ces deux femmes, ces deux hommes ont en commun d'avoir fait de leur vie un destin. Et d’avoir donner à leur patrie une destinée"...
« Prenez place, c’est la vôtre ! »
François Hollande
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Principaux extraits du discours d'une quarantaine de minutes
du Président de la République François Hollande :
« Quatre grands Français qui incarnent l’esprit de la Résistance ».
« Face à l’humiliation, face à l’Occupation, face à la soumission, ils ont apporté la même réponse. Ils ont dit non ».
Pierre Brossolette, « capitaine dans l’armée française, il s’apprête à être démobilisé après une guerre qu’il avait jugée inéluctable ».
Geneviève de Gaulle-Anthonioz « n’a pas 20 ans quand elle apprend l’insupportable demande d’armistice. » « L’odeur de la chair brûlée enveloppe le camp comme une brume qui ne se dissipe jamais ».
Germaine Tillion, « détenue à Fresnes pendant plus d’un an, elle est déportée à Ravensbrück le 31 octobre 1943. » « Son courage, il est intellectuel. Elle est la voix du savoir et de la connaissance ».
Jean Zay : « Apprenant le succès du débarquement, il sait que sa fin est proche. La République renaîtra. Et l’espérance triomphera. Il attend ses assassins. Ils ont déjà perdu la partie. » « Le 20 juin, ils sont là. Des misérables. Des miliciens. Ils le sortent de son cachot de Riom et l’abattent d’une rafale ».
« Deux femmes. Deux hommes. Quatre engagements ».
Les écoles « doivent rester les asiles inviolables où les querelles des hommes ne pénètrent pas ».
« La République sociale, qu’ils considéraient comme l’aboutissement du chemin vers l’égalité ».
« La République émancipatrice, qui travaille inlassablement à promouvoir l’accès de tous au savoir, à la connaissance, à la culture ».
« Soixante-dix ans plus tard, ces haines reviennent. Avec d’autres figures, d’autres circonstances, mais avec toujours les mêmes mots ».
« Elles frappent des journalistes, des juifs, des policiers. Toujours des innocents ».
« C’est pour conjurer cette résurgence funeste que les Français se sont levés le 11 janvier ».
« Parce qu’ils n’ont jamais peur de défendre la liberté. Tous n’étaient pas là, mais la marche était pour tous ».
« C’est au nom de la liberté que Pierre Brossolette s’était convaincu que la guerre était le prix de la sauvegarde de l’essentiel ».
« Les morts de la France combattante ne nous demandent pas de les plaindre mais de continuer ».
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Geneviève Anthonioz-de Gaulle « avait saisi, dans la nuit qu’elle avait traversée, qu’il suffisait d’une main, d’un regard, d’un sourire pour que l’espoir revienne. » « Elle utilisera son nom comme un drapeau. Pour éradiquer les bidonvilles ».
Jean Zay, « la République lui doit les trois degrés d’enseignement, l’unification des programmes, la prolongation de l’obligation scolaire, les classes d’orientation, les activités dirigées, les enseignements interdisciplinaires, la reconnaissance de l’apprentissage, le sport à l’école, les œuvres universitaires (… ) la création du CNRS et du Festival de Cannes ».
Pierre Brossolette « a appelé à la réforme, à l’audace, au renouvellement. Il demandait une République moderne. La tâche n’est pas finie. » « Pour Pierre Brossolette, c’est la jeunesse combattante qui avait, disait-il, effacé les rides qui fanaient les visages de la patrie ».
« Cette jeunesse réclame aujourd’hui qu’on lui fasse confiance. À nous de lui faire la place qu’elle mérite ».
« Si l’intégration connaît des ratés, ce n’est pas la faute de la République, c’est faute de République ».
« Geneviève de Gaulle-Anthonioz est une des seules femmes en France à avoir donné son nom à une loi sans avoir été parlementaire. Elle a donné son nom à la loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions ».
« À chaque génération incombe un devoir de vigilance et de Résistance. Et à chaque individu le choix d’agir. C’est le choix qui distingue, qui élève ou qui abaisse. Qui transfigure, ou qui défigure ».
« L’histoire nous élève. Elle nous unit quand elle devient mémoire partagée ».
« Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion, Jean Zay, prenez place ! ».
« Vous êtes accompagnés par un long cortège de jeunes qui vibrent à l’idée de prendre la relève de la France combattante ».
« Vous êtes accompagnés de femmes qui savent, à votre exemple, qu’aucune porte ne peut plus leur être fermée ».
« Vous êtes accompagnés de déshérités qui entrent grâce à vous dans la lumière auréolés du respect des peuples du monde ».
« Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion, Jean Zay, prenez place ! C’est la vôtre ».
« Vive la République et vive la France ! »
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Tribune des Officiels - 27 Mai 2015.
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28/5/2015
Commentaire et Photos : Presse - Daniel Delafosse