Evénements politiques et sociaux majeurs
Les armes de l'Amicale
des Anciens Sous-Officiers, Brigadiers
et Caporaux d'Halluin.
(Photo 8874 n° Img 843)
L'Amicale des Anciens Sous-Officiers, Brigadiers
et Caporaux d'Halluin... Historique (Prémices - 1/3).
L'association de l'Amicale des Anciens Sous-Officiers, Brigadiers et Caporaux d'Halluin célébrera son 115ème anniversaire le Dimanche 11 Mars 2012. C'est l'occasion de revenir sur son histoire relatée par M. Gaston Danset, ancien président, lors de la commémoration du centenaire de l'association en 1997 :
Gaston Danset
Président de l'Amicale Halluinoise,
de 1986 à 1999.
(Photo 8875 n° Img 844)
Pour évoquer la naissance de l'amicale, Gaston Danset nous replonge dans l'atmosphère du moment : "La France et son empire colonial ont, dans le monde, un prestige formidable. Nos couleurs flottent sur tous les points du globe. Campagnes d'Afrique, du Tonkin, d'Indochine. Des accords et des alliances font de nous une des plus grandes puissances mondiales. Notre industrie prospère et commence une révolution avec le charbon, la vapeur, le textile, l'électricité .
Une armée forte qui a les faveurs populaires et qui voudrait bien effacer la honte de la défaite de 1870 dont chaque militaire garde une petite plaie au coeur. C'est à cette époque que quelques ardents patriotes, anciens sous-officiers nostalgiques de l'armée qui les avait formés durant huit ans (durée alors légale) émirent l'idée de fonder une société qui regrouperait les anciens militaires".
Nous sommes en 1887. Cette bande d'anciens militaires nostalgiques est composée d'Auguste Dumortier, de Léon Bartholomeus, Gustave Mignon, Carlos Crépel, Charles Destailleur, Clément Landas, Polydore Stock et d'Edouard Delfortrie.
Les principes de l'amicale sont clairement établis et ne laissent aucune ambiguïté : "A l'exclusion de toute visée politique, les fondateurs se proposaient de conserver intact, parmi les adhérents, le culte de la Patrie et de tous les souvenirs glorieux qui s'y rattachent.
Tous les anciens gradés furent invités par lettre et par voie de presse à se réunir le jour de Noël. Pour rendre la première réunion plus attrayante, ils se cotisèrent afin de donner une prime de vingt francs à l'adhérent qui élevait le plus grand nombre d'enfants de moins de 14 ans, et pour offrir le punch du réveillon à ceux qui répondraient à l'appel.
Une cinquantaine d'anciens gradés assistèrent à cette première réunion qui se tint dans la salle du café "Saint-Sébastien". Après un vibrant discours patriotique du président Charles Destailleur, intervint le vote pour la désignation de la commission provisoire.
Le punch fut alors servi et la prime de vingt francs attribuée à M. Jean-Baptiste Descamps.
Auguste Dumortier
1er Président de l'Amicale
de 1898 à 1927.
(Photo 8876 n° Img 845)
L'autorisaton préfectorale arriva le 28 février 1898 et c'est le 13 mars de la même année qu'il fut procédé, sous la présidence du doyen d'âge, M. François Cinqualbre, à l'élection définitive de la commission :
Président Auguste, Dumortier, Vice-Président Charles Destailleur, Secrétaire Léon Bartholomeus, Trésorier Cyrille Delobel. Cette commission fut bientôt renforcée de MM. Edouard Vanakere, Léon Lescroart, Jules Gouy, Paul Lemaitre, Victor Hottelart.
"Le principe de l'amicale fut retenu, mais il fut admis que la société pourrait se transformer par la suite. Et c'est en octobre 1904, en conformité avec les statuts, qu'elle devint une mutuelle. Les mille cinq cents francs à l'actif de l'amicale augmentés des obligations de la ville de Paris furent attribués au fonds social".
Un règlement et une discipline toute militaire semblaient régner au sein des réunions : "Untel a été rayé des cadres sans plus de commentaire, un autre a été rappelé à l'ordre. On ne badinait pas avec le règlement. Chaque absence ou retard aux réunions étaient sanctionnés par une amende" raconte Gaston Danset, qui ajoute que "cela ne nuisait nullement à l'esprit d'amitié qui était de tradition".
"Au cours de l'assemblé constitutive du 7 février 1887, le président donna lecture d'une liste de sept cafés disposant d'une salle de réunion. Par vingt-deux voix, c'est le café "Aux Vieux Amis", 111, rue Gustave Desmettre, tenu par Charles Loridan, qui fut retenu comme siège".
"Pendant la première guerre mondiale, le local des Vieux Amis fut transformé en chambrée par les Allemands. La Municipalité prêta provisoirement une salle de la Mairie pour les réunions. Un nouveau local fut trouvé au café du "Lion d'Or"
En 1916, les soldats allemands stationnent place de l'église,
devant le café du Lion d'Or (1er à gauche)
qui deviendra "Café de la Mairie" puis "Le Flandre".
(Photo n° 1881)
Petit historique des différents sièges de l'Amicale :
Le 20 juin 1919 a eu lieu la première réunion d'après guerre, au café du Lion d'Or. Le rapport écrit de la réunion indique que le siège a été pillé par les Allemands. Le mobilier et les archives ont disparu ou ont été détruits. Le siège devient alors le café de la Mairie.
Dans le courant de l'année 1939, les réunions de bureau et assemblées générales se retrouvent au "Foyer de la Paix", rue Emile Zola, ou au café du Lion d'Or. Lors de l'assemblée générale du 12 janvier 1941, la société est mise en arrêt d'activité, la reprise sera effective le 15 juillet 1945. L'association réintègre le café de la Mairie (actuellement "Le Flandre").
"C'est dans cet établissement que fut inaugurée, le 10 février 1924, une plaque commémorative en l'honneur des membres de la société morts pour la France .
De 1950 à 1965, les archives sont manquantes. En 1971, la société retourne à ses origines au café "Aux vieux amis", et cela jusqu'à sa fermeture définitive en 2009.
Anaïse et sa fille Gisèle Menet,
devant le café "Aux Vieux Amis" en 1950.
(Photo 8881 n° Img 248)
"C'est en 1890 que les membres de la commission se cotisèrent pour offrir un drapeau à la Société. Ce drapeau fut remis au président, le jour de la fête de Jeanne d'Arc, en présence de toutes les Société patriotiques, et c'est l'Abbé Deyne, curé de la paroisse, qui le bénit, au cours de la Messe. MM. Charles Leroy et Joseph Delporte furent les premiers porte-drapeaux de la Société.
M. Gaston Danset poursuit son travail d' "historien" en racontant les grandes étapes et dates marquantes de l'amicale que voici résumées :
1914-1918 : "On ne peut passer sous silence les jours sombres de 1914-1918 où notre société ne fut pas épargnée. 36 sous-officiers furent mobilisés, la moitié sur place, mais les 18 autres tombèrent au champ d'honneur.
"Les non mobilisés avaient décidé que la société poursuivrait ses activités, mais le local était occupé par les Allemands ; des membres étaient dans l'impossibilité de payer leur cotisation ; d'autres étaient empêchés d'assister aux réunions parce qu'ils habitaient hors de la ville et qu'un laissez-passer était exigé. C'est dire que l'activité fut plus que réduite".
"Le drapeau de l'association sera présent le 18 octobre 1918, lors de la cérémonie de la Libération d'Halluin. Il sera à la tête de la société pour son 25ème anniversaire, le 4 février 1923, lors d'une Messe célébrée par M. l'Abbé Vantorre et le Chanoine Régent. Le drapeau sera présent également lors de l'inauguration du monument aux morts de Bousbecque, le 23 septembre 1923, ainsi que le 20 septembre 1925, pour celle du monument aux morts d'Halluin, et le 22 mai 1927, pour l'inauguration du monument aux morts du Blanc-Four Roncq".
1927 : "Au mois de Mai décédait M. Auguste Dumortier, président de la société depuis trente ans, et c'est M. Victor Hottelart qui lui succédait".
Le 26 mars 1929 : "Inauguration d'une plaque en souvenir des anciens combattants du Mont d'Halluin, morts pour la France. Une Grand-Messe est célébrée par l'Abbé Capelle, assisté par les Abbés Tellier, Hennion et le Chanoine Delattre".
Victor Hottelart
Président de l'Amicale
de 1927 à 1945.
(Photo 8877 n° Img 846)
Le 18 Octobre 1930 : "Sous l'impulsion de son Président M. Maurice Toulemonde, "Les Amis d'Halluin" relancent la commémoration de la Libération d'Halluin en 1918. Cet anniversaire sera fêté, à leur initiative, jusqu'en 1933.
Le 22 Mars 1931 : La société sera présente lors de l'inauguration de l'Eglise du Colbras par son Eminence le Cardinal Liénart, Evêque de Lille.
Le 25 Février 1934 : Messe à l'intention du Roi Albert 1er décédé accidentellement.
Le 21 Mai 1934 : Inauguration du monument aux Zouaves de 1914-1918 à Coxyde (Belgique)".
Honneur aux Zouaves.
(Photo 8885 n° Img 853)
1935 : "En octobre, la société perdait sa cheville ouvrière M. Bartholomeus qui avait assuré le secrétariat, à la perfection, durant 38 ans ! Il fut remplacé par M. Achille Descamps qui détiendra un record avec plus de 50 ans au même poste".
1937 : "Pour son dévouement inlassable au sein de nombreuses sociétés locales, M. Henri-France Delafosse administrateur et trésorier de la société de secours mutuels des anciens sous-officiers, caporaux et brigadiers français d'Halluin, est promu Chevalier du Mérite Social, puis par la suite Officier (Décoration assez rare, à l'époque, pour être mentionnée). Il occupera ses fonctions durant 40 ans... travaillant en étroite collaboration avec MM Victor et Raymond Hottelart, ainsi que Alfred Maret".
Henri-France Delafosse
Administrateur durant 40 ans,
de l'amicale halluinoise.
(Photo 8895 n° Img 864)
1939-1945 : "la guerre ralentit à nouveau les activités de la société. Il faut une autorisation pour tenir des réunions ; de nombreux adhérents sont mobilisés et fait prisonniers. Quatre d'entre eux ne revinrent pas : leur nom est gravé sur une plaque commémorative".
1945 : "Après la Libération, en décembre, MM. Victor Hottelart et Gustave Wallart deviennent président et vice-président d'Honneur.
M. Alfred Maret est élu président actif et M. Maurice Ducastel vice-président actif et président de la commission des fêtes".
1947 : "Sous l'impulsion de M. Ducastel, les activités se multiplient. La société donne son premier bal le 2 février dans la salle du "Foyer de la Paix, rue Emile Zola. Excursions, soirées familiales sont organisées. Le 23 février, l'amicale fête son 50ème anniversaire".
Alfred Maret
Président de l'Amicale
de 1945 à 1967.
(Photo 8878 n° Img 847)
4 Février 1951 : "L'Amicale s'offrit son deuxième drapeau. Le manque d'archives de cette époque ne permet pas de donner des précisions, mais il est certain que ce second drapeau a dignement rempli son office".
1955 : "En octobre, M. Raymond Hottelart devient président d'honneur succédant à son père décédé".
Les membres de l'amicale d'Halluin et de Tournai,
à la sortie de l'Eglise Saint-Hilaire - Année 1960.
On peut reconnaître sur cette photo :
MM. Viane, Kentiere, Genart, Hottelart, Verhulst, Maret, Ampe, Ducastel,
Descamps, Parmentier, Huysentruyt, Choteau, Quivron, Bauwens, Descamps,
Joncquiert, Faidherbe, Lemaitre, Joncquiert, Milbeo, Hemelaere, Vanakere,
Sion, Wancquet, Maret, Proisy, Paul, Ramaen.
(Photo 8879 n° Img 848)
1967 : "La société perd ses deux présidents, MM. Raymond Hottelart et Alfred Maret. Ils sont remplacés respectivement à leur poste par MM Robert Vanacker et Maurice Ducastel nouveau président actif".
Maurice Ducastel
Président de l'Amicale
de 1967 à 1986.
(Photo 8880 n° Img 849)
"Une nouvelle commission est formée pour les entourer : Vice-Président d'Honneur Max Verpoort, Vice-Présidents Actifs Hubert Dermaux et Gaston Danset, Secrétaire Achille Descamps, Trésorier Robert Verhulst, Commissaires Jules Ampe, Ernest Boudeau, Marcel Choteau, Paul Faidherbe, Léon Huysentruyt, Louis Proisy.
Au cours de cette réunion, M. Julien Verhulst, trésorier durant plus de quarante ans, reçoit un cadeau pour son dévouement".
A suivre...
6/3/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse
Le 20 Mars 2004 : Commémoration des Attentats de Madrid du 11 Mars
devant le siège rue Emile Zola, de l'Association culturelle
et sportive espagnole d'Halluin.
(Photo DD 8900 n° Img 870)
Le 11 Mars 2004, vers 7h40, dix bombes avaient explosé dans quatre trains de banlieue bondés d'employés de bureau, d'ouvriers et d'étudiants allant vers la gare madrilène d'Atocha, plongeant l'Espagne dans un état de choc. On dénombra 191 morts et 1800 blessés.
Les Franco-Espagnols d'Halluin...
Fondée en 1977 dans un but culturel, l'association locale franco-espagnole participe et anime un bon nombre de manifestations halluinoises.
Comme le rappelle en 2009, Albacette Jymenez, depuis trente-un ans au centre : "Nous avions créé l'association pour que nos enfants apprennent l'espagnol et afin qu'ils ne traînent pas les rues. Il y avait également de la gymnastique et nous faisions projeter des films espagnols au cinéma Familia".
Parution Magazine Municipal Halluin - Avril 2004.
(Photo Mairie DD 20015 n° Img 381)
6/3/2012 et 11/3/2014
Commentaire et Photos : Mairie - Daniel Delafosse
"Mémoire en Images"
Halluin - Tome III - Mars 2005.
(Photo DD 8766 n° Img 774)
"Mémoire en Images" Halluin.
Marie-Thérèse Provost, Claude Rembry et André Louf dédient ce troisième ouvrage, (édité en mars 2005 éditions Alan Sutton), à Jeanne Saint-Venant, dont la connaissance de l’histoire locale fut une aide exceptionnelle pour l’association « A la recherche du passé d’Halluin », pendant les quinze années où elle fut une secrétaire enthousiaste.
Marie-Thérèse Provost,
Jeanne Saint-Venant,
André Louf, Claude Rembry,
en Novembre 1996.
(Photo 2326)
Ces trois membres de cette association ont souhaité réactualiser leur perception de certains quartiers et compléter l’iconographie du premier livre par d’autres documents inédits, en choisissant de développer davantage les chapitres sur les écoles et les loisirs.
(Photo DD 8773 n° Img 107)
(Photo n° AL 00026)
(Photo n° AL 00025)
(Photo n° AL 00022)
(Photo n° AL 00023)
Le très grand nombre d’images a rendu les choix difficiles mais, grâce à une sélection de plus de 200 cartes postales et photographies anciennes c’est tout un patrimoine architectural, culturel, social et économique qui est donné à voir.
Cartes multi-vues d'Halluin (Nord).
Comme on peut le lire sur la carte du bas,
Nicolas Delafosse fut le 1er éditeur de cartes postales à Halluin.
(Photos 3995 - 3997)
Dans l’espoir que cette belle rétrospective ravivera les souvenirs de beaucoup d’Halluinois et qu’elle fera découvrir aux nouveaux habitants ce que fut leur ville.
(Photo n° 985)
Photo-cartes :
sorte de publicité d'avant 1940.
(Photo n° 1350)
Vue aérienne de l'église Saint Hilaire, au centre ville Halluin.
(photo n° 4002)
(Photo n° 3982)
Halluin - Photos Décennies 1950 et 1960.
(Photo n° 3993)
Introduction du Livre :
Les plus anciennes mentions d’Halluin se trouvent dans le cartulaire de la collégiale Saint-Pierre de Lille.
A cette époque, en 1066, il est écrit Haluin. Plus tard, l’orthographe fut Halewin puis Hallewin aux XVe et XVIe siècles. L’Abbé Coulon, auteur d’une Histoire d’Halluin, propose pour l’étymologie du nom qu’ »Halu » soit le nom d’un chef saxon ou franc et « in » voulant dire habitation demeure. Halluin fait partie de la châtellenie de Lille.
Halluin est situé au nord-ouest de l’agglomération tourquennoise sur la frontière belge, au point où la Lys entre définitivement en Belgique. Apprécions le commentaire pittoresque qu’en fait Ardouin Dumazet dans le livre Voyage en France en 1899 : « Rien n’est plus riant que ce petit pays de Ferrain aux pentes douces, aux sentes entourées de gros ormes, aux flèches d’églises couronnant les mamelons. Au pied des hauteurs, la Lys serpente entre de verdoyantes prairies ».
Cette Lys servait autrefois de frontière naturelle entre Halluin et Menin. Mais Halluin eut à souffrir de deux démembrements successifs. Tout d’abord, Louis XIV donne à Menin une partie du territoire d’Halluin qui était enclavée dans les fortifications de Menin. Puis, Louis XV cède aux Pays-Bas autrichiens une bande de terrain le long de la Lys entre Menin et Rekkem.
D’une population de 300 habitants en 1469, 2 459 en 1800, 16 599 en 1901, la ville perdit des habitants pour tomber à 12 935 âmes en 1947. L’accroissement très rapide de la population dans la seconde partie du XIXe siècle, avec une population qui passe de 4 851 habitants en 1846 à 16 599 habitants en 1901 est le fait d’une immigration massive d’ouvriers flamands à la recherche d’un travail. Pendant plus de vingt-cinq ans, Halluin compta plus de 75 % d’étrangers.
Vue aérienne de la rue de Lille Halluin,
et de la rue de Mouscron Menin (Belgique).
à hauteur du grand bureau de la douane française. (1950 - 1960).
(photo n° 2319)
Cette population travaille surtout localement. Au 1er janvier 1948, le textile emploie 7 500 personnes dont 40 % de frontaliers. On compte notamment plus d’une vingtaine de tissages de toile de lin mais aussi de laine et de jute ainsi que des teintureries. Le tissage de toile et de linge de table et l’industrie textile traditionnelle locale.
Un grand nombre d’autres industries emploient 2 500 personnes : la plus importante étant celle du bois : chaiserie et fabrique de meubles ; mais aussi des fabriques de papier peint, de caoutchouc, de produits en ciment, des imprimeries, une tuilerie, une fonderie… La région d’Halluin est également agricole et autour des usines rassemblées au centre de la commune, les champs s’étendent à perte de vue. De nombreuses fermes, de petite dimension le plus souvent, sont installées à Halluin.
Après une dure semaine de labeur, la fin de semaine permet à chacun de se distraire selon ses goûts : certains préfèrent le sport : football, gymnastique, cyclisme… d’autres se passionnent pour la colombophilie ou les combats de coqs, d’autres encore se pressent à l’arrière des cafés pour jouer aux javelots ou aux bourles. Par ailleurs, les cinémas locaux proposent plusieurs séances par semaine.
Une grande partie de cette population laborieuse habite Halluin. Leurs maisons étaient le plus souvent exiguës et insalubres. Ces conditions de vie, ajoutées à la pénibilité du travail, ont été le ferment de nombreux conflits sociaux qu’a connus la commune.
Le syndicalisme était puissant. Un seul syndicat, la CGTU, existait au début puis, quelques années plus tard, naquit le Syndicat libre. Et c’est ainsi que la ville d’Halluin a été dirigée, entre les deux guerres, par plusieurs municipalités communistes successives, ce qui valut à la ville le surnom de « Halluin la rouge ».
Ceci résume brièvement l’histoire de notre commune. La lecture des nombreux ouvrages, thèses ou travaux réalisés sur notre ville d’Halluin pourra compléter cette édition.
(Photo n° 4007)
Halluin - Photos Décennies 1970 et 1980.
(Photo n° 3968)
(Photo 8775 n° Img 783)
Cartes Ville Halluin - 2007.
(Photo 8774 n° Img 781)
(Photo 8776 n° Img 784)
Ville d'Halluin 59250 :
Vue aérienne du centre-ville en 2000.
Au centre de la photo, la Place de Gaulle,
et la Mairie - Espace François Mitterrand.
(photo n° 2325)
9/2/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse