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 Rétrospective… à l’occasion des 80 ans

de la Libération 1944 - 2024 :

 

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Paris durant l'Occupation Allemande en 1944.

(Photo X DD 21785  n° Img 748)

 

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Les troupes allemandes défilent sur l'Avenue des Champs-Elysées.

(Photo X DD 21786  n° Img 749)  

 

 

Alfred Jodl, chef d'état-major général de la Wehrmacht, a transmis à von Choltitz

les exigences folles d'Adolf Hitler. Il signera la reddition allemande en 1945.

(Photo X DD 21795  n° Img 758)

 

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 C'est avec ce mortier - baptisé Karl - de 124 tonnes, capable de tirer des obus de 2 200 kilos,

que Hitler voulait faire détruire Paris en août 1944.

(Photo X DD 21793  n° Img 755)

 

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Malgré les ordres d'Hitler, Le général Dietrich von Choltitz conservera Paris intact.

(Photo X DD 21796  n° Img 759)

 

 

Ce best-seller, dont le film du même nom a été inspiré, raconte les journées

les plus dramatiques de l'histoire de la capitale après trois ans d'enquête.

(Photo X DD 21797  n° Img 760) 

 

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L'acteur Claude Rich incarne le Général Leclerc,

dans le film de René Clément "Paris brûle-t-il ?" en 1966.

(photo DD 21802  n° P1210973)

 

La Bataille de Paris est engagée...

70ème Anniversaire Août 1944 - 2014 :

 

Entre la mobilisation du 18 août et l'arrivée de la 2e D.b. le 25 août,

les Parisiens vont se battre seuls.

 

Pour écrire son livre, Dominique Lapierre (à droite) a rencontré von Choltitz

à plusieurs reprises, et notamment à Baden-Baden (sur cette photo)

peu avant la mort du général qui, en désobéissant à Hitler, a épargné Paris.

(Photo X DD 21798  n° Img 761)

 

Depuis 1943, les organes  dirigeants de la Résistance siègent à Paris. Les forces locales de la Résistance sont sous l'influence des communistes : le chef FTP (Francs-Tireurs et Partisans) Rol-Tanguy, un ancien des Brigades internationales, commande les FFI (Forces Française de l'Intérieur).

Sur le plan politique, les communistes sont majoritaires au Comité parisien de libération.  Même au sein du Conseil national de la Résistance présidé par Georges Bidault, les communistes exercent une forte influence. De son côté, Alexandre Parodi préside la délégation générale en France du GPRF (Gouvernement provisoire de la République française), et représente de Gaulle à Paris. 

Si les deux branches de la Résistance s'accordent sur la nécessité d'une insurrection, elles s'opposent sur ses modalités.   

 

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Le 19 Août 1944... Première Mairie libérée.

Le drapeau français flotte de nouveau sur l'Administration du XVIIe.

(Photo X DD 21794  n° Img 757) 

 

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Le 22 Août 1944, (au centre) Henri Tanguy, 36 ans, dit Rol, ancien ouvrier chaudronnier,

militant communiste, est devenu le commandant de l'insurrection.

(Photo X DD 21790  n° Img 753)

 

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Embuscade devant Notre-Dame de Paris : un convoi allemand est incendié.

(Photo X DD 21792  n° Img 756)

 

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Dès le 20 Août 1944, l'Hôtel de ville - un des bastions symboliques avec la Préfecture de Police -

est défendu par les Forces Française de l'Intérieur.

(Photo X DD 21791  n° Img 754)

 

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Le 25 Août 1944, peu après midi, les combats font rage. Rue de Rivoli, après la prise

 du siège de la Kommandantur du Gross Paris (Hôtel Meurice), les tireurs des toits se déchaînent.

(Photo X DD 21799  n° Img 762)

 

Les 24, 25 et 26 Août 1944, Paris est libérée par les forces unies

de la Résistance intérieure et de la 2e division blindée gaullienne.

 

Alors que les lieux du pouvoir sont occupés par la Résistance, Paris se couvre de barricades. Toutefois, sans aide extérieure, l'insurrection court le risque d'être écrasée.

Eisenhower, pressé par un émissaire de Rol-Tanguy et, surtout, par de Gaulle, autorise alors la 2eDB de Leclerc, avec ses 15 000 hommes et ses 500 blindés, à faire mouvement vers Paris. Le 24 au soir, les premiers chars entrent dans la capitale par la porte d'Orléans. Le 25, les hommes de la 2e DB, les FFI et la population parisienne affrontent les Allemands. Après de durs combats, qui font plusieurs centaines de morts, Choltitz signe la reddition.

 

Arrivé à Paris ce 25 Août, de Gaulle ne se dirige pas vers l'Hôtel de Ville, où l'attendent le Conseil de la Résistance et le Comité parisien de la Libération, mais vers  le poste de commandement de Leclerc, gare Montparnasse, où il retrouve son compagnon vers 16h. C'est à ce moment qu'il apprend que von Choltitz s'est rendu. De Gaulle écrit dans ses "Mémoires de Guerre" : "Je fais lire à Leclerc la proclamation publiée, le matin même, par le Conseil national de la Résistance se donnant pour "la Nation française" et ne faisant aucune allusion au gouvernement ni au général de Gaulle". La bataille de Paris est gagnée, mais pas encore la bataille du général de Gaulle.  

 

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 De Gaulle au Commandement de Leclerc (à droite)à Paris, ce 25 Août 1944...

(Photo X DD 21801  n° Img 764)  

 

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... Ils sont entourés (à gauche) du général Juin, chef d'état-major de la défense nationale,

à l'extrême droite : Rol-Tanguy et de dos : Un jeune Général Jacques Chaban-Delmas.

 (Photo x DD 21803  n° Img 765)

 

Les hommes de la victoire sont tous français :

De Gaulle, Leclerc, Juin, Rol-Tanguy.  

 

Du côté allemand, la bataille de Paris a coûté 3 250 morts et 12 800 prisonniers. Von Choltitz n'était pas en mesure de se défendre contre la 2e D.b. Des renforts promis, aucun n'est arrivé. La 2e D.b. et le peuple en armes lui seront fatals.

 

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Ce 25 Août 1944, il est 15h30 dans la salle de billard de la Préfecture de police,

où le général von Choltitz accepte et paraphe l'acte de capitulation

que lui présente le général Leclerc. 

(Photo X DD 21800  n° Img 763)

 

Voir la suite... cliquez ci-dessous :   

Libération de Paris - 25 et 26 Août 1944 (Discours du général de Gaulle).

 

 

24/8/2014 - 23/8/2024

Commentaire et Photos :  Presse - Doc - Daniel Delafosse