"Mémoire en Images"
Halluin - Tome III - Mars 2005.
(Photo DD 8766 n° Img 774)
"Mémoire en Images" Halluin.
Marie-Thérèse Provost, Claude Rembry et André Louf dédient ce troisième ouvrage, (édité en mars 2005 éditions Alan Sutton), à Jeanne Saint-Venant, dont la connaissance de l’histoire locale fut une aide exceptionnelle pour l’association « A la recherche du passé d’Halluin », pendant les quinze années où elle fut une secrétaire enthousiaste.
Marie-Thérèse Provost,
Jeanne Saint-Venant,
André Louf, Claude Rembry,
en Novembre 1996.
(Photo 2326)
Ces trois membres de cette association ont souhaité réactualiser leur perception de certains quartiers et compléter l’iconographie du premier livre par d’autres documents inédits, en choisissant de développer davantage les chapitres sur les écoles et les loisirs.
(Photo DD 8773 n° Img 107)
(Photo n° AL 00026)
(Photo n° AL 00025)
(Photo n° AL 00022)
(Photo n° AL 00023)
Le très grand nombre d’images a rendu les choix difficiles mais, grâce à une sélection de plus de 200 cartes postales et photographies anciennes c’est tout un patrimoine architectural, culturel, social et économique qui est donné à voir.
Cartes multi-vues d'Halluin (Nord).
Comme on peut le lire sur la carte du bas,
Nicolas Delafosse fut le 1er éditeur de cartes postales à Halluin.
(Photos 3995 - 3997)
Dans l’espoir que cette belle rétrospective ravivera les souvenirs de beaucoup d’Halluinois et qu’elle fera découvrir aux nouveaux habitants ce que fut leur ville.
(Photo n° 985)
Photo-cartes :
sorte de publicité d'avant 1940.
(Photo n° 1350)
Vue aérienne de l'église Saint Hilaire, au centre ville Halluin.
(photo n° 4002)
(Photo n° 3982)
Halluin - Photos Décennies 1950 et 1960.
(Photo n° 3993)
Introduction du Livre :
Les plus anciennes mentions d’Halluin se trouvent dans le cartulaire de la collégiale Saint-Pierre de Lille.
A cette époque, en 1066, il est écrit Haluin. Plus tard, l’orthographe fut Halewin puis Hallewin aux XVe et XVIe siècles. L’Abbé Coulon, auteur d’une Histoire d’Halluin, propose pour l’étymologie du nom qu’ »Halu » soit le nom d’un chef saxon ou franc et « in » voulant dire habitation demeure. Halluin fait partie de la châtellenie de Lille.
Halluin est situé au nord-ouest de l’agglomération tourquennoise sur la frontière belge, au point où la Lys entre définitivement en Belgique. Apprécions le commentaire pittoresque qu’en fait Ardouin Dumazet dans le livre Voyage en France en 1899 : « Rien n’est plus riant que ce petit pays de Ferrain aux pentes douces, aux sentes entourées de gros ormes, aux flèches d’églises couronnant les mamelons. Au pied des hauteurs, la Lys serpente entre de verdoyantes prairies ».
Cette Lys servait autrefois de frontière naturelle entre Halluin et Menin. Mais Halluin eut à souffrir de deux démembrements successifs. Tout d’abord, Louis XIV donne à Menin une partie du territoire d’Halluin qui était enclavée dans les fortifications de Menin. Puis, Louis XV cède aux Pays-Bas autrichiens une bande de terrain le long de la Lys entre Menin et Rekkem.
D’une population de 300 habitants en 1469, 2 459 en 1800, 16 599 en 1901, la ville perdit des habitants pour tomber à 12 935 âmes en 1947. L’accroissement très rapide de la population dans la seconde partie du XIXe siècle, avec une population qui passe de 4 851 habitants en 1846 à 16 599 habitants en 1901 est le fait d’une immigration massive d’ouvriers flamands à la recherche d’un travail. Pendant plus de vingt-cinq ans, Halluin compta plus de 75 % d’étrangers.
Vue aérienne de la rue de Lille Halluin,
et de la rue de Mouscron Menin (Belgique).
à hauteur du grand bureau de la douane française. (1950 - 1960).
(photo n° 2319)
Cette population travaille surtout localement. Au 1er janvier 1948, le textile emploie 7 500 personnes dont 40 % de frontaliers. On compte notamment plus d’une vingtaine de tissages de toile de lin mais aussi de laine et de jute ainsi que des teintureries. Le tissage de toile et de linge de table et l’industrie textile traditionnelle locale.
Un grand nombre d’autres industries emploient 2 500 personnes : la plus importante étant celle du bois : chaiserie et fabrique de meubles ; mais aussi des fabriques de papier peint, de caoutchouc, de produits en ciment, des imprimeries, une tuilerie, une fonderie… La région d’Halluin est également agricole et autour des usines rassemblées au centre de la commune, les champs s’étendent à perte de vue. De nombreuses fermes, de petite dimension le plus souvent, sont installées à Halluin.
Après une dure semaine de labeur, la fin de semaine permet à chacun de se distraire selon ses goûts : certains préfèrent le sport : football, gymnastique, cyclisme… d’autres se passionnent pour la colombophilie ou les combats de coqs, d’autres encore se pressent à l’arrière des cafés pour jouer aux javelots ou aux bourles. Par ailleurs, les cinémas locaux proposent plusieurs séances par semaine.
Une grande partie de cette population laborieuse habite Halluin. Leurs maisons étaient le plus souvent exiguës et insalubres. Ces conditions de vie, ajoutées à la pénibilité du travail, ont été le ferment de nombreux conflits sociaux qu’a connus la commune.
Le syndicalisme était puissant. Un seul syndicat, la CGTU, existait au début puis, quelques années plus tard, naquit le Syndicat libre. Et c’est ainsi que la ville d’Halluin a été dirigée, entre les deux guerres, par plusieurs municipalités communistes successives, ce qui valut à la ville le surnom de « Halluin la rouge ».
Ceci résume brièvement l’histoire de notre commune. La lecture des nombreux ouvrages, thèses ou travaux réalisés sur notre ville d’Halluin pourra compléter cette édition.
(Photo n° 4007)
Halluin - Photos Décennies 1970 et 1980.
(Photo n° 3968)
(Photo 8775 n° Img 783)
Cartes Ville Halluin - 2007.
(Photo 8774 n° Img 781)
(Photo 8776 n° Img 784)
Ville d'Halluin 59250 :
Vue aérienne du centre-ville en 2000.
Au centre de la photo, la Place de Gaulle,
et la Mairie - Espace François Mitterrand.
(photo n° 2325)
9/2/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse
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