(Photo Mairie DD 27473 n° Img 394)
Ce samedi 21 mai, à 21 h et jusqu’au bout de la nuit, la salle du Manège accueille la soirée Do you remember, plutôt à destination des plus de 35 ans. Affiches, flyers et communication sur les réseaux sociaux, lemaximum est fait pour remplir la salle du Manège.
Producteur à succès et DJ expérimenté, l'Halluinois Bruno Van Garsse sera aux platines pour une soirée spéciale rétro électro et faire danser sur les plus grands hits des années 1970 à nos jours. Les quadras et les quinquas ont encore dans les oreilles, surtout ceux qui sortaient de l’autre côté de la frontière ou qui écoutaient les radios Galaxie et Contact, les sons de Bruno Van Garsse. Samedi, il mixera avec Malcom B.
Le bar sera tenu par l’association Dans la bulle de Yanah.
Petit retour en arrière...
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Bruno Van Garsse aux platines...
(Photo NE DD 27495 n° Bruno Van)
Durant des années, l'Halluinois Bruno Van Garsse a produit des tubes internationaux.
Vous vous souvenez des titres mythiques tels que Boris-Soirée Disco, Tarkan et sa chanson Simarik ou encore la chanson devenue populaire : "Il est vraiment phénoménal". A priori, rien ne les rassemble, si ce n’est leur succès . Et pourtant si, il y a un Mouscronnois d’adoption derrière tout cela : Bruno Van Garsse.
Bruno Van Garsse... est vraiment Phénoménal !
C’est le Monsieur tubes des années 90 que les quadras et les quinquas ont encore dans les oreilles. Enfin ceux qui sortaient de l’autre côté de la frontière ou qui écoutaient les radios locales Galaxie et Contact. On rafraîchit la mémoire : « Boris, soirée disco », « Le dormeur doit se réveiller »… et pour les footeux, « Il est vraiment phénoménal ! » et le lalalala qui suit. Il y a aussi eu le fameux titre Simarik de la star turque Tarkan, chanson dont les paroles étaient ponctuées des bruits de bisous. L’Halluinois Bruno Van Garsse était derrière ces tubes, pas tout seul, rappelle-t-il, pour ne pas s’attribuer l’exclusivité de la paternité de ces succès musicaux d’une autre époque.
Le quinquagénaire a plutôt été discret, préférant rester derrière les platines. Aujourd’hui encore quand on le sollicite pour animer des soirées. On ne quitte pas « le milieu » aussi facilement. Même si on a pris un petit coup de vieux. Vite oublié quand on lui demande : « do you remember » Bruno. On remonte le temps. Le petit Bruno a 12 ans. La révélation musicale, « je l’ai eue en colo avec Pink Floyd » qu’écoutaient les monos dans leur chambre. « C’est ça qui m’a donné envie de faire du son.» Puis le gamin découvre Supertramp, Deep Purple… L’adolescent se lance alors avec un pote dans l’organisation de boum dans une petite salle d’Halluin. Pour se procurer les vinyles, Bruno squatte les rayons de Disco Smash, un disquaire belge à Menin, « la rencontre de ma vie.» Il se lie d’amitié avec le patron, Michel Nachtergaele (avec qui il bosse encore aujourd’hui). Ce dernier laisse l’ado derrière le comptoir pour qu’il y découvre tous les « imports » des États-Unis ou d’Angleterre.
En 1980, après avoir fait l’armée, Bruno et Michel s’associent. « Tous les Dj’s venaient se fournir chez nous.» En 1988, les deux hommes produisent « Ibiza », un titre d’Amnesia. Le Boccacio, un méga dancing belge, le passe : « c’est le carton.» Un tube « qui nous a lancés dans la production.» Et dans une ville, Mouscron, plutôt avant-gardiste, avec ses nombreuses boîtes « et ses fêtards». En 91, deuxième tube avec « Le dormeur » qui entre au Top 50. Bruno quitte alors le magasin de disques pour monter un studio à Reckem. Entre-temps, il fait la connaissance de Philippe Dhondt de radio Galaxie. La suite ? le fameux tube « Boris et sa soirée disco ». « Au départ, aucune maison de disques n’en voulait.» Mais le soir du 31 décembre 1995, Arthur leur donne un gros coup de pouce en diffusant « Soirée disco » dans son émission La fureur du samedi soir.
Deux ans plus tard, autre succès avec « Il est vraiment phénoménal ». « On était parti sur une prod plus commerciale, plus populaire, s’excuse presque Bruno. Il fallait signer des tubes» et rester branchés. Pour se faire de gros cachets ? « J’ai bien gagné ma vie», balance le Dj, sans signe ostentatoire, à part une grosse montre. Juste pour le style. Bruno arrête la production en 2003 « parce qu’on sent à un certain âge qu’on n’est plus dedans.» Il monte une entreprise de fabrication d’enceintes haut de gamme, qui capote 4 ans plus tard. Devient un temps proprio d’une boîte de nuit. Et replonge : Il y a deux ans, il est revenu à la production avec le fameux Michel Nachtergaele. N’est pas trop fan de ce qui passe aujourd’hui, « trop formaté», estime que Mouscron n’a plus ce côté « avant-gardiste». Et s’occupe de Mo’Sean, le chanteur d’electro rythm’n blues avec qui il espère sortir un album. Avant de nous laisser partir, Bruno n’oublie pas de proposer une compil des meilleures années. On vous laisse deviner lesquelles…
(Photo VdN DD 27494 n° Bruno V)
Un chiffre, un souvenir :
50 000 : le nombre de copies vendues en Belgique pour « Pleasure Game Le dormeur et pour le single Amnesia Ibiza. « Le premier carton».
50 : KO Culture avec le titre remixé de Darla dirla dada des Bronzés. « Ce titre fut le dernier numéro 1 du top 50 en France avant l’arrêt de l’émission de Canal Plus.»
1 : « Boris, soirée disco, numéro 1 du top 50 en France et en Belgique en 2006.»
21 : « La naissance de ma fille Emma le 21 novembre 2005.»
31 : « Arthur passe le titre de Boris dans son émission La fureur du samedi soir, le 31 décembre 1995.»
8 : « Mon album culte de Pink Floyd : Dark side of the moon». Le huitième du groupe de rock.
Récit Journal "La Voix du Nord" du 22 Août 2013.
Un succès au rendez-vous !
Récit Journal "Nord Eclair" le 23 Mai 2016.
(Photo NE DD 27541 n° Bruno V)
Voir aussi :
http://www.brunovangarsse.com/
Les Meubles Van Garsse - Historique (1949 à 1996).
19/5/2016 - 23/5/2016
Commentaire et Photos : Mairie - Presse - Daniel Delafosse
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