Le patronage du Mont dans les années 1934-1935, à l'école Saint Alphonse.
Patro organisé par les soeurs Cécile et Marie, après les vêpres du dimanche.
De gauche à droite : Au 1er rang : Ernest Lesage,Raymond Vermeulen,Alphonse Ceriez,Achille Ceriez,Rudolphe Verfaillie,Jean-Marie Vanneste,André Florin,Louis Everaert,Raphaël Verfaillie.
Au 2ème rang : Paul Vanlerberghe,Denise Bisbrouck,Yvonne Everaert,Marie Dujardin,Marthe Zinzen,Bernadette Verschae,Thérèse Vanoverschelde, Marie-Jeanne Verrodde, ? , Andréa Lapeyre.
Au 3ème rang : Marcel Dutoit,Ch.Bondoux,Georges Ducoulombier,Lucien Saelens,Maurice Ramaen,André Vermeulen,JeanDutoit,Simon Descamps,Paul Dujardin,Jean Dendeviel,Jean-Marie Ramaen.
Au 4ème rang :ThérèseFlorin,Raymonde Pannecoucke,Christian Dieryck,Lydia Vanwalleghem,Raymonde Desplanque,Reine Chombeau,Denise Lobbens,Denise Verhaeghe,Andrée Raquet,Thérèse Verschae,Solange Delobel,Agnès Dejonckheere.
(Photo n° 10566)
Le décès de Marie-Jeanne Lepoutre Verrodde.
Née à Halluin le 27 Mars 1929, Marie-Jeanne Verrodde, Veuve de Roger Lepoutre, nous a quittés à Courtrai (B) le 7 Octobre, à l'âge de 84 ans.
Marie-Jeanne Lepoutre Verrodde
(1929 - 2013)
(Photo x DD 18617 n° Img 263)
Membre d'Honneur de la Lyre Halluinoise, et membre de l'Aric, ses Funérailles se dérouleront ce samedi 12 Octobre 2013 à 10h45 en l'église Saint-Hilaire Halluin.
La Lyre Halluinoise le 20 Octobre 2001 à la Salle du Manège.
(Photo Mairie DD 13824 Img 071)
Hommage de Xavier Descamps Président de la Lyre Halluinoise,
lors de la Messe de Funérailles de Madame Marie-Jeanne Lepoutre.
Les nombreuses rencontres que fait chacun d’entre nous, au long de sa vie, nous enseignent qu’au bout du compte, rares auront les vraies relations d’amitié.
Rares en effet et, en conséquence, précieuses et importantes, ô combien !
L’ami, cette personne qui nous accompagne, parfois de loin, mais sans qu’on en ait de doute quant à sa présence…
Cette personne qui sait rester discrète, mais dont on connaît l’attention et la bienveillance qu’elle nous porte.
Cette personne qui n’a pas besoin d’être avec nous, bien présente, pour être véritablement et toujours à nos côtés.
Qui pense d’abord à nous, a déjà anticipé, et même déjà fait, ce qui nous fera plaisir, ou ce qui nous rendra service.
Cette personne qui a, comme nous, ses moments de détresse, de peine, d’angoisse, mais qui pourtant nous accueille et nous sourit.
Qui a ses faiblesses, mais qui, malgré tout, nous donne sans hésitation les quelques forces dont elle dispose encore, et fait l’effort d’oublier ses problèmes pour se rendre plus disponibles pour les nôtres.
Marie-Jeanne était votre amie, était notre amie.
Depuis des décennies, Marie-Jeanne était là, présente, attentionnée, nous soutenait, discrètement mais infailliblement.
Tant qu’elle l’a pu, elle a participé à toutes nos fêtes, a assisté à tous nos concerts, parfois même loin d’Halluin.
Chaque année, pour un banquet, pour une soirée, pour un concert, elle était la première à se manifester.
Mais jamais elle ne s’inscrivait seule…
Toujours, elle avait préparé l’inscription d’une liste d’amis, demandant pour chacun d’eux la faveur d’une bonne place, ou d’une bonne table.
Et avec quelle minutie, quel souci du détail !
Dès qu’elle le pouvait, Marie-Jeanne nous accompagnait, et si elle ne le pouvait pas, elle ne manquait jamais de s’en excuser, prenant toujours soin de s’enquérir de la façon dont elle pourrait quand même participer, quand elle n’avait pas déjà elle-même imaginé une manière d’être « un peu parmi nous », à défaut de présence physique.
Combien de fois a-t-elle demandé comment elle pouvait nous aider ? Proposé de relayer auprès de tous, des nouvelles de la santé de l’un ou l’autre ?
Combien de fois s’est-elle inquiétée de nous… alors même que nous savions tous que c’était plutôt d’elle qu’il fallait nous inquiéter ?
J’ai en mémoire une anecdote, que je trouve parlante :
A l’issue d’un repas de Ste Cécile, une discussion s’était engagée, les convives de la table de Marie-Jeanne faisant part d’une petite déception quant à la journée, ce qui ne saurait être agréable pour ceux qui ont travaillé en vue d’une journée conviviale et appréciée.
Nous ne nous étions pas quittés fâchés, évidemment, mais… contrariés.
Marie-Jeanne n’avait en rien participé à cette discussion, et pourtant, dès le lendemain matin, qui donc était au téléphone à la première heure, appelant les uns et les autres pour relativiser, et enjoindre chacun à une attitude sereine et positive ?
Marie-Jeanne, évidemment !
Nous savons tous la vie et le parcours de Marie-Jeanne.
Chacun la reconnaît dans son attitude courageuse et volontaire face à l’adversité, et aux difficultés de la vie.
Nous gardons de Marie-Jeanne ses sourires et ses rires, un accueil et une attention, une bienveillance et un soutien, qu’on ne trouve qu’auprès d’une véritable amie.
Oui, Marie-Jeanne était une amie de la Lyre.
Et la Lyre, Marie-Jeanne, comme tu le souhaitais, chante aujourd’hui pour son amie.
9/10/2013 et 14/10/2013.