remet un livre "Halluin images d'Autrefois" à Alexandre Faidherbe, Maire d'Halluin, le 12 mai 1989. (Photos n° 01853 et 01852) sur la 2ème photo, de gauche à droite. Claude Rembry, Jean-François Lesage, Joël Desot, Claudine Noyelle-Cardon, Marie-Thérèse Provost-Decottignies, Jeanne Saint-Venant, x, René Baly, Jean-Pierre Vuylstèke, Didier Watry, et Brigitte Casier réunis dans la Salle du Conseil de la Mairie. |
Si Halluin d’Autrefois m’était contée…
ou la naissance de l’association
« A la recherche du passé d’Halluin ».
En cette année 1989, tout le monde pouvait photographier la gare d’Halluin. Aujourd’hui il est trop tard. Ceux qui ont des photos de cet établissement sont maintenant possesseurs de documents. Ceux qui détiennent des cartes postales ou des photos de la gare en pleine activité possèdent des trésors.
Tous ces clichés font partie du patrimoine local. Si les châteaux forts ont vécu des centaines d’années, les constructions modernes ont de plus en plus de mal à franchir le siècle. Peut-être parce que les matériaux modernes et les conceptions évoluent beaucoup plus vite qu’autrefois ? Et si on a vécu longtemps dans une société d’économie, les temps modernes ont apporté avec eux le phénomène de consommation voire de gaspillage.
Il est des hommes et des femmes qui sont soucieux de préserver le patrimoine, notre histoire. C’est le cas de la toute jeune association « A la recherche du passé » qu’anime le Docteur André Louf qui vient de publier un livre « Halluin, Images d’autrefois » dont un exemplaire fut offert le vendredi 12 mai 1989, en mairie, à M. Alexandre Faidherbe, conseiller général et maire.
Lors de cette réception, le Docteur Louf rappela comment ce livre avait été imaginé un dimanche de novembre 1987, au hasard d’une exposition de cartes postales, il commença une collection toute entière consacrée à Halluin.
Et au fil que cette collection s’enrichissait, une idée germa : puisqu’on a publié tant de livres de cartes postales sur les villes voisines, pourquoi ne pas en faire autant pour Halluin, en utilisant des documents d’avant la Seconde Guerre mondiale ?
D’autant que le Syndicat d’initiative le lui confirma à l’époque, ce travail n’avait jamais été réalisé. Aussi, le livre de l’abbé Coulon s’arrête au début du XXe siècle et Dominique Vermander a écrit un ouvrage sur un sujet délimité.
Au début du siècle, Halluin fut vraiment une très grande ville tant d’un point de vue industriel que politique ou syndical :
« Halluin possède un passé assez extraordinaire, explique André Louf, l’essor du textile, la contrebande, Halluin la Rouge… Il était vraiment très intéressant de se pencher sur ce passé ».
Très vite pourtant, il se rendit compte qu’il ne pourrait seul suffire à la tâche. Et se rapprocha donc des autres collectionneurs de cartes postales d’Halluin et des environs : René Baly, Joël Desot, Claudine Noyelle-Cardon, Marie-Thérèse Provost-Decottignies, Claude Rembry et Jean-Pierre Vuylsteke.
Très vite aussi, il apparut à ce petit groupe qu’il serait dommage de ne traiter que les cartes postales qui ne représentent généralement que des bâtiments, des monuments et d’écarter ainsi tous les éléments humains.
C’est la raison pour laquelle ils décidèrent d’inclure dans leur ouvrage des photo-cartes, sorte de publicités d’avant 1940 qui faisaient poser devant leur établissement les patrons avec leur famille et leurs employés.
Les documents photographiques existaient, et en abondance. Mais le Docteur Louf et ses acolytes ne voulaient pas d’un ouvrage qui n’aurait été qu’une simple compilation de photographies.
Et c’est là qu’intervient Mademoiselle Jeanne Saint-Venant : passionnément halluinoise, cette dame possède une mémoire quasiment encyclopédique de tout ce qui s’est passé ces soixante dernières années dans la ville !
C’est elle qui a fait parler toutes ces photos. Par ses souvenirs des lieux, des évènements, des personnes bien sûr, mais aussi par la mémoire des vieux et authentiques Halluinois qu’elle est allée questionner, « des commentaires faciles à lire, volontiers anecdotiques », des centaines de cartes postales sous le bras.
« A peine avais-je dit le but de ma visite que j’étais déjà dans la cuisine ! » explique-t-elle pour montrer la chaleur de l’accueil qui lui fut réservé.
« Les anciens ont vécu des moments difficiles, poursuit-elle, mais ils racontent cela comme un roman, comme une épopée qu’ils ont traversée ». Et de citer en exemple l’incendie du cinéma Bucksom en 1912, qui fit 14 victimes : « Certains s’en souviennent encore, parce que leur frère ou leur sœur était à cette séance »
Ou les concerts du lundi durant l’été sur le kiosque de la Place Verte : « Les Musiques municipales jouaient à tour de rôle. Qu’est-ce qu’on aimait çà ! Et lorsque le kiosque fut démoli, on allait écouter les concerts au jardin public ».
Jeanne Saint-Venant, on pourrait l’écouter parler pendant des heures de ses souvenirs, et de ceux que lui ont confié les anciens Halluinois. Et ce premier ouvrage à peine sorti, elle pense déjà à l’avenir : « J’ai plus de cinq kilos de notes et de documents, il y a bien de quoi en faire un second ! ».
En attendant, c’est en février 1988 que commença la conception du premier ouvrage, par des réunions hebdomadaires chez Madame Provost. C’est qu’il s’agissait d’opérer un tri sévère parmi les milliers de documents. Et de déterminer un itinéraire à travers la ville, du bourg à la Lys, en passant par la douane, le Mont et le Colbras.
Le but recherché : réaliser « un livre d’images qui plaise au plus grand nombre, qui réveille des souvenirs mais aussi qui soit beau, agréable à feuilleter », explique le Docteur Louf.
Et de ce côté, on peut dire que c’est réussi, car ce livre est superbe.
Ce livre se découpe en deux parties, l’une charpentée comme une promenade en ville de l’église Saint-Hilaire au Pellegrin ; la seconde offre des reproductions de photos touchant à la vie associative, religieuse, sportive ou industrielle.
" Nous nous sommes limités, a déclaré André Louf, car un livre de cinq cents pages n’y aurait pas suffi ».
Quand la maquette fut terminée, celle-ci fut confiée à l’imprimerie tourquennoise Georges Frères, « qui a réalisé un livre dont la qualité et l’élégance nous ont enthousiasmé ».
Lors de la cérémonie d’officialisation du premier ouvrage, en mairie d’Halluin le 12 mai 1989, le Docteur André Louf regretta que certains bâtiments aient disparu et notamment le consortium textile dont la façade aurait pu être sauvegardée. Il évoqua aussi les usines qui ont fait la grandeur du passé industriel halluinois, la gare, qui a permis d’envoyer jusqu’aux extrémités du monde des produits manufacturés à Halluin.
« Dans ces périodes difficiles où nos villes voisines bénéficient d’un essor économique, fabuleux pour certaines, nous ne pouvons que souhaiter que notre ville puisse un jour reprendre le flambeau qui fut le sien. Nous avons fait le livre à vous de faire le reste ».
André Louf présenta en quelques mots l’association « A la recherche du passé d’Halluin ».
Pour faire paraître ce livre, il fallait en effet un support associatif qui veut œuvrer dans deux directions : préserver le patrimoine historique en incitant notamment les Halluinois à ne plus se débarrasser inconsciemment de leurs vieux papiers, de leurs documents anciens et en accueillant toute personne, surtout les aînés, pour qu’ils transmettent la mémoire collective.
Il conclut en espérant que ce livre ne soit pas le dernier et le remit officiellement à M. Faidherbe.
Le maire remercia le Docteur Louf et l’association pour leur travail considérable :
« Vous avez réalisé un ouvrage remarquable, en personnes qui connaissent très bien leur ville et qui avaient à leur disposition une somme de documents extraordinaires.
Et je ne puis que vous remercier d’avoir permis à tous les Halluinois de pouvoir les consulter : les anciens y revivront leur passé, les nouveaux pourront se faire une idée de la grande histoire de leur ville. Et je ne puis que vous souhaiter d’être obligés de prévoir une ou plusieurs rééditions ! » Des « petits frères » ?
Le maire ajouta : « On peut regretter la disparition de certains bâtiments, mais notre époque a de nouvelles nécessités ». Il releva les gros changements qui sont intervenus en ville avec l’essor industriel. Il espéra que la bande de copains qui s’était formée poursuive son travail, et qu’il se constitue de manière plus officielle.
« Si vous allez dans ce sens, la ville vous aidera ». Il espéra que l’on se penche sur la campagne et par exemple sur la richesse des chapelles.
Après les discours, chacun trinqua à la santé du nouveau-né, dont les premiers exemplaires seront vendus le 20 mai 1989 à l’occasion de l’exposition des collectionneurs.
Mon premier est canadien…
En réalité, et si l’on excepte bien sûr les auteurs, M. Alexandre Faidherbe ne fut pas tout à fait le premier à recevoir un exemplaire de l’ouvrage « Halluin Images d’autrefois ».
C’est un … Canadien qui a eu cet honneur, et l’histoire mérite d’être contée.
En passant ce vendredi 12 mai 1989, devant la vitrine du journal « Nord Eclair », un monsieur ne manqua pas d’y voir l’affiche consacrée au livre du Docteur Louf, et entra pour voir s’il était possible d’acquérir cet ouvrage.
Très ennuyé, ce monsieur, quand il apprit que le livre ne serait disponible que le 20 mai : en effet, s’il est né rue de la Paix à Halluin en 1922, Monsieur François Dumortier habite dans la jolie province du Québec, au Canada, depuis 1952 ! Et son séjour à Halluin s’achevait dès le 13 mai.
Avouez que la circonstance était exceptionnelle : contacté, le Docteur Louf apporta immédiatement un exemplaire du bouquin, que M. Dumortier put donc emmener outre-atlantique, dans sa petite ville nommée Drummonville.
Nul doute que notre « Halluino-Québécois » aura beaucoup de plaisir à feuilleter ces anciennes images d’Halluin, lui qui fut notamment élève à l’école du Colbras et de la Rouge-Porte.
Un plaisir qu’il pourra partager avec une autre famille de Drummonville, originaire de Linselles celle-là : quoi de plus normal entre anciens habitants de la vallée de la Lys.
« Halluin, Images d’autrefois » : par-delà les frontières !
En novembre 1989, le succès du livre bien au-delà de l’Hexagone ne se démentait pas, comme en témoigne la petite histoire suivante :
C’est en effet de St-Clair Shores (Michigan USA) que le Docteur Louf a reçu, en novembre 1989, un mandat international de 45 dollars 70 cents. Il est rédigé à l’ordre de l’association « A la recherche du passé d’Halluin », par un certain M. Maurice Engels qui, à voir son nom et son intérêt pour le passé d’Halluin, devrait avoir quelques racines dans notre région !
En tout cas, ce sont deux exemplaires de l’ouvrage qui ont traversé l’Atlantique pour prendre place dans une bibliothèque du nord des Etats-Unis !
Et ce n’est pas tout : des commandes sont également arrivées de Nouvelle-Calédonie et de…Madagascar !
Visiblement, même si les Halluinois sont essaimés aux quatre coins du globe, ils n’en sont pas moins restés fort attachés à leur bout de terre flamande.
Et ce n’est pas le moindre mérite du livre « Halluin, Images d’autrefois » de leur avoir permis de retrouver, par photos interposées, des endroits ou des gens qu’ils croyaient peut-être disparus à tout jamais…
Le passé à l’affiche…
En 1992, et grâce aux bénéfices retirés de la vente du premier tome « Halluin, Images d’autrefois », l’association « A la recherche du passé d’Halluin » a pu racheter toute une série d’affiches datant de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème.
« Nous avons pu récupérer un lot de documents qui appartenaient à la municipalité et avaient été abandonnés lorsque la mairie avait quitté ses locaux de la rue de Lille pour aller s’installer rue Marthe Nollet, raconte André Louf.
Ce déménagement a eu lieu en mars 1974. Et pendant 18 ans, c’est un particulier qui a conservé tous ces documents chez lui, avant de nous les revendre, en octobre 1991 ».
Il s’agissait en fait d’un véritable trésor d’informations et de souvenirs qui venait de ressurgir du passé
En lisant cette petite centaine d’affiches, plus ou moins bien conservées, on apprend par exemple qu’en 1938, des distributions de gâteaux et de vin étaient organisées dans les écoles…
Ou encore qu’en septembre 1891, les sapeurs-pompiers, la Musique Sainte-Cécile, les « pinsonneux », la colombophilie et les « archers » faisaient partie du cortège de la kermesse.
Quant aux mesures de police à l’égard des personnes en état d’ivresse, elles étaient plutôt sévères en 1861…
Dans le lot, on trouve également d’autres documents qui intriguent beaucoup les adhérents de l’association : des lettres datant de 1857 et signées de la main du maire d’Halluin, un dessin d’architecte réalisé en 1895, représentant le premier kiosque construit sur la place Verte.
Mais le plus étrange est sans conteste ce carnet qui répertorie tous les transports de vivres effectués en 1915 dans la commune.
« Nous ne savons pas du tout quelle est la signification de ce carnet ». avoue l’un des membres du groupe.
Depuis la constitution de l’association, la petite équipe se préoccupe surtout de classer, d’archiver et de conserver, dans les meilleures conditions possibles, tous ces témoins du passé d’Halluin.
« Nous voulons constituer un patrimoine et aussi faire comprendre aux gens que, dans leur grenier, il peut y avoir des « pièces » très précieuses du point de vue de l’histoire locale, affirme le docteur Louf. Tout nous intéresse : photos anciennes, menus de banquets, faire-part, etc… ».
En ce début de l’année 1992, l’association « A la recherche du passé d’Halluin » a déjà réussi à rassembler une quantité impressionnante de documents en tout genre.
Une petite visite dans les archives du groupe s’impose. On y découvre par exemple 4.000 à 5.000 faire-part de décès, les plus anciens remontent à 1942, classés par ordre alphabétique dans 17 classeurs à anneaux.
Le groupe possède également le tout premier drapeau de la société de gymnastique « L’Halluinoise » en 1896. Une « pièce » qui vient compléter un autre document : une photo d’époque montrant les gymnastes de la société en train de poser sous leur drapeau flambant neuf !
Autres témoins de la vie halluinoise : des plaques photographiques datant de la première guerre mondiale et environ un millier de reproductions de photos de classes, de commerce, de fêtes locales ou d’associations sportives… Enfin, quelques « curiosités » des factures du 19ème siècle surmontées de superbes gravures représentant les bâtiments des anciennes usines de la commune, des paquets de la chicorée « Deprost-Wacrenier » à Halluin et un catalogue de « chaisier » où sont dessinés les différents modèles de chaises d’enfants et de prie-dieu.
Des trésors que le Docteur Louf et son équipe ne souhaitent pas garder secrets. « Nous aimons collectionner et faire partager notre passion », explique-t-il.
Une bien belle devise qui se concrétisera dans les années suivantes…
un deuxième tome pour comprendre la Ville.
En ce mois de Novembre 1996, « Sept ans se sont écoulés depuis la parution du livre " Halluin Images d’autrefois" ».
Le succès immense qu’a remporté ce premier livre (l’édition originale fut tirée à 1500 exemplaires et il fallut en rééditer 1000 pour satisfaire la clientèle) nous a quelque peu étonnés, mais nous a encouragés à réaliser un second livre » écrit André Louf, président de l’Association « A la recherche du passé d’Halluin », en introduction au nouvel ouvrage, sous-titré « Industries d’hier et d’aujourd’hui ».
Ce thème a été retenu compte-tenu de la renommée d’Halluin. Et c’est avec la même rigueur historique et le même sens de l’anecdote et de l’image que Jeanne Saint-Venant, Marie-Thérèse Provost-Decottignies, Claude Rembry et André Louf, avec la collaboration de Pierre Vermeersch et de toute la population locale, ont réalisé un second chef-d’œuvre qui ne manquera pas de trouver une place de choix dans des bibliothèques bien documentées…
« Ce livre est un hommage à tous ceux qui ont contribué à l’essor industriel de notre ville » commence M. André Louf. Le livre, d’une qualité exceptionnelle, raconte l’industrie textile et celle du bois, les deux moteurs de l’activité halluinoise, mais sans oublier le papier, l’agro-alimentaire, la construction, les fabriques diverses et bien sûr, l’inévitable monde des transports, marqué par les agences en douane très présentes dans cette zone frontalière.
Au fil des pages, l’attention du lecteur est d’abord captivée par une phénoménale collection d’images, de photos, de logos datant souvent du début du siècle. Le rouissage du lin le long de la Lys est ainsi illustré par de nombreuses photographies, parfois des cartes postales oblitérées et d’autre portant la marque déposée « La Belgique historique ».
Et quand il s’agit de raconter l’histoire des nombreuses entreprises comme les blanchisseries, les filatures, les tissages, la confection ou les industries annexes, les photos du personnel sont les bienvenues.
Les jeunes Halluinois y retrouveront sans doute un grand-père, une grand-tante ou un arrière grand-oncle… Des cartes de visite de ces entreprises, des publicités sont aussi publiées. Certaines n’ont pas vieilli, comme celle-ci : « Réserver tous vos achats de fils à la grande firme française filatures et filteries de France, c’est défendre l’industrie française, combattre le chômage donc hâter la reprise des affaires, c’est donc bien servir ses propres intérêts ! »
Dans l’ouvrage de l’association « A la recherche du passé », on trouve aussi bien des photos techniques que des tranches de vie de l’époque. C’est ce qui en fait un livre de très grande qualité qui se dévore comme un bon roman.
Ainsi, à côté des métiers plats des établissements Gratry, trône une photo de l’équipe de football de cette entreprise, en 1947 ! Il y a aussi des photos aériennes très parlantes, des extraits de catalogues de mode ou de tapisserie « made in Halluin »…
Le chapitre des chaiseries comporte de nombreux documents de grande valeur, sortis de catalogues dans lesquels on retrouve, peut-être, des modèles que seuls nos grands-parents possèdent encore ! Cette industrie a d’ailleurs connu un bel essor grâce aux églises et à leur énorme besoin de Prie-Dieu. Eh oui !
On se lèche les babines, aussi, au moment des chocolateries et on s’attarde dans les pages concernant les transports, tant ce secteur économique a évolué aujourd’hui.
On sourit aussi, face à cette photo de l’agence en douane Mussche, sur laquelle le joueur de clairon « Cyrille », fait un salut militaire très respectueux à côté de ses collègues plutôt « cool » pour l’époque.
On trouve aussi cette belle photo aérienne des années 60 avec le jardin public, la bonneterie Vanackère, les entrepôts municipaux, les deux châteaux d’eau, l’usine Sion, le cimetière etc… et dans le fond le quartier du Mont Fleuri en construction.
Egalement de nombreux documents de grande valeurs, comme le bureau de l’octroi à la gare d’Halluin en 1925 ; Beaucoup de photos de groupes aussi : de quoi trouver dans ce livre un membre de chaque famille halluinoise depuis une ou deux générations !
Ce deuxième tome était présenté officiellement en mairie d’Halluin, le vendredi 8 novembre 1996, en présence des membres de l’association.
Le maire Alexandre Faidherbe n’est pas homme à confier ses sentiments, mais ce soir là il était d’évidence très ému en feuilletant les quelques 200 pages qui composent le deuxième tome du livre « Halluin Images d’autrefois ».
Puisque cet ouvrage retrace le passé de la cité qu’il administre. Déjà en 1989, un premier livre expliquait par le menu la physionomie de la commune. Ses rues, ses cafés, ses pavés.
Aujourd’hui, c’est la vie industrielle et artisanale d’Halluin qui est passée au crible par André Louf et de son équipe. Une équipe qui reste d’ailleurs inchangée dans sa composition depuis la publication du précédent ouvrage.
Encore une fois donc nous devons ce recueil à Jeanne Saint-Venant, véritable mémoire vivante d’Halluin. Marie-Thérèse Provost-Decottignies et Claude Rembry sont bien connus eux aussi des halluinois. Ils appartiennent également au comité de rédaction. Enfin, nous devons la conception informatique de l’ensemble à Pierre Vermeersch. Et le résultat de ce travail est surprenant.
Tout a disparu.
Beaucoup de photographies illustrent ce tome 2. Des épreuves anciennes surtout, sur lesquelles apparaissent des halluinois célèbres ou inconnus, mais qui tous devraient émouvoir les lecteurs. L’on trouve encore une foule d’explications sur cette ville importante de la vallée de la Lys.
C’est comme cela que l’on découvre les causes heureuses de l’essor industriel d’Halluin avec ses blanchisseries, ses filatures et ses usines de rempaillage de chaises. Car la ville a grandi grâce à sa situation géographique exceptionnelle. Cela n’est une surprise pour personne. Mais le livre d’André Louf vient le confirmer.
En effet, la Lys, cette rivière d’or pour le rouissage du lin, fournissait la matière première pour son industrie textile et ouvrait la ville aux grands ports marchands belges et français. Bien entendu, son positionnement frontalier a fait bénéficier la cité d’un large potentiel de main-d’œuvre venue des proches régions flamandes.
Dans l’histoire d’Halluin et plus précisément au début de l’année 1903, l’ abbé Alphonse-Marie Coulon recensait pas moins de quinze fabriques de toile, une de cuivre, cinq de tissages mécaniques de tissu, deux de sacs de toile et d’emballage, deux filatures de lin, une de coton, deux entreprises de caoutchouc, huit de chaises, trois de chicorée, une de construction de ciment armé, une manufacture de carreaux en ciment, deux fonderies de fer, une fabrique d’orgues, une d’huile, une tuilerie mécanique, une tannerie et corroierie, une bonneterie et une vannerie.
A Halluin au début du siècle, l’on comptait aussi sept brasseries. Après avoir exporté leurs productions aux quatre coins de la planète, toutes ces entreprises aujourd’hui ne son plus. Elles ont disparu. La dernière usine de chaises, pour ne citer qu’elle, a fermé ses portes en 1995.
On le voit, Alexandre Faidherbe avait toutes les raisons du monde d’être ému devant une telle liste de faillites. Et Bien malin qui peut dire pourquoi tant de créativité a été sacrifiée. Sans doute doit-on se retourner contre la crise qui balaie tout sur son passage. Et qui fait fi des particularités d’une région.
Le souvenir indélébile.
Reste bien sûr le souvenir d’une époque dorée, du plein emploi et donc du bonheur de pouvoir encore travailler. De même nous garderons gravés en mémoire, ses bruits, ses odeurs et puis une ambiance qui plus jamais ne sera égalée.
Halluin à l’aube du siècle ne pouvait d’ailleurs pas se concevoir sans sa foule bruyante de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants.
Au temps béni de la prospérité, l’on pouvait en dénombrer 8.000, dit-on, qui rejoignaient d’un pas pressé leurs ateliers, leurs usines ou la gare pour ceux qui se dirigeaient vers les plateformes du textile de Roubaix et Tourcoing.
Alors un incroyable mouvement s’ébranlait sans que jamais il soit possible de l’interrompre, ou tout le moins de le contrôler.
En lisant cet « Halluin Images d’autrefois » tome 2, les plus âgés d’entre-nous entendront peut-être le bruit strident des sifflets qui réveillaient la population halluinoise d’alors. Aigu, grave ou résonant d’une manière sourde tel une corne de brume, chaque sifflet était reconnaissable entre tous. Puisqu’ils avaient un son particulier. Même les écoliers prenaient pour repère ces signaux sonores.
Aux heures d’affluence, les rues devenaient impraticables, tant il est vrai que la foule emportait tout. Une marée humaine. Et un vrai spectacle. Chacun s’empressait de regagner son domicile pour une demi-heure. C’est bien suffisant pour avaler une collation, fumer une pipe et détacher le linge qui séchait dehors sur des fils maladroitement accrochés. Et puis, il fallait repartir bien vite, en rangs serrés…
Après l’époque du tramway « R » qui circula pendant trente années, ce fut le temps des autocars. Ils traversaient la frontière pour rallier les usines roubaisiennes. Les rédacteurs d’ « Halluin Images d’autrefois » se souviennent avec précision que, pendant longtemps, 49 cars ont sillonné la ville à raison de six fois par jour au rythme des horaires de travail en équipe. Les premiers à 5 heures du matin, les derniers à 22 heures. Joyeuse et espiègle, une atmosphère de ducasse régnait à la frontière.
Dans l’air flottait l’inimitable odeur de frites qui se mélangeait à celle des vapeurs d’essence. Tout le long de la rue de Lille stationnaient des camions, patients, majestueux et paisibles qui attendaient de passer la frontière. La file s’étendait parfois jusqu’au monument aux morts diront les plus anciens halluinois.
De cela et de bien autres choses encore, il est question dans cet ouvrage dont les trois cents premiers exemplaires sont numérotés.
Heureuse ou malheureuse, triste ou épique, les halluinois ont donc rendez-vous de nouveau avec leur histoire. Celle de ces heures laborieuses. Mais toujours empreintes de générosité et d’espoir. Car c’est vrai, les cheminées existent à jamais dans le cœur des gens d’ici. Voilà bien une certitude.
Pour raviver la mémoire.
La rédaction de ce deuxième tome d’ " Halluin Images d’autrefois " a été initiée par la délicieuse Jeanne Saint-Venant la « cheville ouvrière » de l’association. Ce vendredi 8 novembre 1996, le maire d’Halluin a même souhaité la remercier pour cela. Alexandre Faidherbe lui a donc offert la médaille de la Ville.
Le président André Louf, après avoir remercié M. Pierre Vermeersch pour son aide technique, s’attacha également à féliciter Jeanne Saint-Venant pour sa volonté d’aboutir et sa grande connaissance de la vie halluinoise, et précisé :
« Tous les jeudis pendant quatre ans, je suis allé la chercher et je la ramenais chez elle à 20 heures. Jeanne Saint-Venant est un exemple. Tout le monde peut s’investir dans une telle entreprise ».
Très émue par tant d’honneurs déployés, Jeanne Saint-Venant devait préciser :
« Je n’ai pas fait tout cela par nostalgie, mais pour raconter l’histoire et le travail des Halluinois. C’est un travail pour raviver la mémoire ».
Nous lui sommes déjà reconnaissants !
« Une association ne travaille bien que lorsqu’elle a un bon capitaine de route. Mais le capitaine a préféré que ce soit Jeanne Saint-Venant qui reçoive les honneurs ». conclut le maire avant de remettre la médaille de la ville et des fleurs à celle qui se demande si le tome II sera bien le dernier auquel elle participera.
Echanges de procédés.
Lors de la présentation du tome 2 d’Images d’Autrefois, deuxième du nom, le docteur André Louf s’est fait un plaisir de remettre cet ouvrage de référence au maire Alexandre Faidherbe.
Le président d’ « A la recherche du passé d’Halluin » était loin de se douter que le stand installé salle du Manège à l’occasion du premier salon des associations les 16 et 17 novembre 1996 allait littéralement être pris d’assaut par les Halluinois.
Et outre les honneurs revenant à l’équipe qui a pioché dans ses souvenirs et retourné les greniers (Jeanne Saint-Venant, Marie-Thérèse Provost-Decottignies, Claude Rembry et André Louf), il restait à connaître les intentions de ces chercheurs tenaces.
« Sur quoi allez-vous bien travailler maintenant ? » s’est hasardé le maire… « La vie scolaire ne doit pas être inintéressante » répondit le docteur Louf en attendant la réaction de Jeanne Saint-Venant. A en juger par la mine de celle-ci, la première page du tome III est presque déjà tournée.
«Beaucoup de gens doivent avoir ça dans leur grenier » insista le maire qui venait de faire un tour dans le sien. Toujours est-il que dans le registre des bons procédés, Alexandre Faidherbe rappela qu’un certain docteur Albert Louf (le grand père d’André Louf) l’avait mis au monde un jour de juin 1935.
Qu’en conséquence et en reconnaissance de ce jour mémorable, il se faisait un plaisir d’alimenter les archives d’A la recherche du passé d’Halluin » en offrant deux ouvrages de son illustre grand-père, également médecin, Alexandre Faidherbe : Note médicale sur l’ancienne Flandre et un médecin théologien inconnu, respectivement écrits en 1895 et 1896.
Le Mérite associatif à Jeanne Saint-Venant.
Lors de la cérémonie des vœux en 2004 aux associations et aux nouveaux habitants, la ville d’Halluin a remis trois mérites associatifs. Ces distinctions récompensent l’engagement fort et durable de figures halluinoises.
Jeanne Saint-Venant et son frère Léon ainsi que Raymond Vanhalst ont été mis à l’honneur pour cette première édition.
Jeanne Saint-Venant a créé, dès 1942, des permanences d’aides familiales et un service d’aide à domicile.
En 1972, elle fut membre fondatrice de l’aide à domicile aux retraités (futur ADAR). Elle contribue également à la création de l’Action catholique ouvrière et fonde avec le Docteur André Louf, l’association « A la recherche du passé d’Halluin ».
Cartes multi-vues d'Halluin (Nord).
Comme on peut le lire sur la carte du bas, Nicolas Delafosse
fut le 1er éditeur de cartes postales à Halluin.
(Photos n° 3995 et 3997)
Mémoire en Images Halluin... Tome III.
Marie-Thérèse Provost, Claude Rembry et André Louf dédient ce troisième ouvrage, (édité en mars 2005 éditions Alan Sutton), à Jeanne Saint-Venant, dont la connaissance de l’histoire locale fut une aide exceptionnelle pour l’association « A la recherche du passé d’Halluin », pendant les quinze années où elle fut une secrétaire enthousiaste.
Ces trois membres de cette association ont souhaité réactualiser leur perception de certains quartiers et compléter l’iconographie du premier livre par d’autres documents inédits, en choisissant de développer davantage les chapitres sur les écoles et les loisirs.
Le très grand nombre d’images a rendu les choix difficiles mais, grâce à une sélection de plus de 200 cartes postales et photographies anciennes c’est tout un patrimoine architectural, culturel, social et économique qui est donné à voir.
Dans l’espoir que cette belle rétrospective ravivera les souvenirs de beaucoup d’Halluinois et qu’elle fera découvrir aux nouveaux habitants ce que fut leur ville.
Introduction du livre :
Les plus anciennes mentions d’Halluin se trouvent dans le cartulaire de la collégiale Saint-Pierre de Lille.
A cette époque, en 1066, il est écrit Haluin. Plus tard, l’orthographe fut Halewin puis Hallewin aux XVe et XVIe siècles. L’Abbé Coulon, auteur d’une Histoire d’Halluin, propose pour l’étymologie du nom qu’ »Halu » soit le nom d’un chef saxon ou franc et « in » voulant dire habitation demeure. Halluin fait partie de la châtellenie de Lille.
Halluin est situé au nord-ouest de l’agglomération tourquennoise sur la frontière belge, au point où la Lys entre définitivement en Belgique. Apprécions le commentaire pittoresque qu’en fait Ardouin Dumazet dans le livre Voyage en France en 1899 : « Rien n’est plus riant que ce petit pays de Ferrain aux pentes douces, aux sentes entourées de gros ormes, aux flèches d’églises couronnant les mamelons. Au pied des hauteurs, la Lys serpente entre de verdoyantes prairies ».
Cette Lys servait autrefois de frontière naturelle entre Halluin et Menin. Mais Halluin eut à souffrir de deux démembrements successifs. Tout d’abord, Louis XIV donne à Menin une partie du territoire d’Halluin qui était enclavée dans les fortifications de Menin. Puis, Louis XV cède aux Pays-Bas autrichiens une bande de terrain le long de la Lys entre Menin et Rekkem.
D’une population de 300 habitants en 1469, 2 459 en 1800, 16 599 en 1901, la ville perdit des habitants pour tomber à 12 935 âmes en 1947. L’accroissement très rapide de la population dans la seconde partie du XIXe siècle, avec une population qui passe de 4 851 habitants en 1846 à 16 599 habitants en 1901 est le fait d’une immigration massive d’ouvriers flamands à la recherche d’un travail. Pendant plus de vingt-cinq ans, Halluin compta plus de 75 % d’étrangers.
Cette population travaille surtout localement. Au 1er janvier 1948, le textile emploie 7 500 personnes dont 40 % de frontaliers. On compte notamment plus d’une vingtaine de tissages de toile de lin mais aussi de laine et de jute ainsi que des teintureries. Le tissage de toile et de linge de table et l’industrie textile traditionnelle locale.
Un grand nombre d’autres industries emploient 2 500 personnes : la plus importante étant celle du bois : chaiserie et fabrique de meubles ; mais aussi des fabriques de papier peint, de caoutchouc, de produits en ciment, des imprimeries, une tuilerie, une fonderie… La région d’Halluin est également agricole et autour des usines rassemblées au centre de la commune, les champs s’étendent à perte de vue. De nombreuses fermes, de petite dimension le plus souvent, sont installées à Halluin.
Après une dure semaine de labeur, la fin de semaine permet à chacun de se distraire selon ses goûts : certains préfèrent le sport : football, gymnastique, cyclisme… d’autres se passionnent pour la colombophilie ou les combats de coqs, d’autres encore se pressent à l’arrière des cafés pour jouer aux javelots ou aux bourles. Par ailleurs, les cinémas locaux proposent plusieurs séances par semaine.
Une grande partie de cette population laborieuse habite Halluin. Leurs maisons étaient le plus souvent exiguës et insalubres. Ces conditions de vie, ajoutées à la pénibilité du travail, ont été le ferment de nombreux conflits sociaux qu’a connus la commune.
Le syndicalisme était puissant. Un seul syndicat, la CGTU, existait au début puis, quelques années plus tard, naquit le Syndicat libre. Et c’est ainsi que la ville d’Halluin a été dirigée, entre les deux guerres, par plusieurs municipalités communistes successives, ce qui valut à la ville le surnom de « Halluin la rouge ».
Ceci résume brièvement l’histoire de notre commune. La lecture des nombreux ouvrages, thèses ou travaux réalisés sur notre ville d’Halluin pourra compléter cette édition.
En haut de la carte, la fontaine pyramidale de l'espace "François Mitterrand",
en bas à gauche, la circonscription d'Action Sociale, rue A. Dennetière,
et à droite, la rue Marthe Nollet, à hauteur de la Mairie.
2009- 2010 : Une banque
de données informatisées...
Depuis un bout de temps, l’idée germait dans la tête de l’halluinois Stéphane Bedleem conseiller municipal délégué à la ville numérique. En juin 2008, les premières fondations d’une banque de données informatisées unique ont été lancées au Cybercentre de la ville.
Cette banque de données vise à la mise en ligne de documents divers et variés : de photos disséminées dans les associations et chez les particuliers, des archives municipales, des documents iconographiques, affiches, textes historiques.
La base de départ d’un travail ethnologique important concernant la ville et ses habitants est lancée. C’est une première dans la Vallée de la Lys.
Cette banque se met en place en collaboration avec le docteur André Louf. Assistaient également à cette 1ère réunion, Philippe Marcaille, archiviste municipal, bien connu des généalogistes et organiste, mais aussi Marie-Madeleine Boone, le regretté Damien Verkindère, Jacques Mahieu, Marcel Lecluyse et Claude Rembry, tous membres de l’association « A la recherche du passé d’Halluin ».
C’est la volonté d’un groupe de passionnés par l’Histoire et la vie de leur ville. Cette réunion avait pour but de former les membres de l’équipe au maniement d’un programme de gestion d’archives. Opération réussie dans l’ensemble, pour une action positive de Stéphane Bedleem qui coûtera seulement un peu de bon sens et de patience.
En 2010, toujours plus de documents informatisés…
L'association À la recherche du passé halluinois a réuni ses membres en mars 2010. L'occasion de faire le point sur les documents collectés par ces passionnés d'histoire locale.
Le président de l'association, André Louf, est ravi : d'une part le nombre d'adhérents est en forte augmentation et de nombreux Halluinois qui n'hésitent pas à lui confier des documents d'archives ou mieux encore à faire des dons à l'association comme ces cartons de photos remis après un ultime déménagement.
« L'arrivée de Jacques Mahieu ces dernières années a été très bénéfique. Elle nous a permis de retrouver d'autres passionnés et nous sommes de plus en plus ouverts aux associations culturelles pour fédérer cette énergie bien enrichissante pour tous », note le président, lui même collectionneur.
Le travail du webmaster, Stéphane Bedleem, est précieux. Il procède actuellement à la création du site sur lequel près de 7 000 documents sont déjà enregistrés. Ils sont une petite trentaine d'historiens locaux attachés au riche passé de la ville et toujours à l'affût d'archives, de photos, de témoignages. Ces passionnés travaillent aussi pour les générations à venir.
L'assemblée générale, qui s'est déroulée en présence de Mme Françoise Verein, adjointe à la culture, a été l'occasion d'élire le bureau de l'association : Il est composé de Claude Rembry trésorier, Jacques Mahieu secrétaire et Stéphane Bedleem responsable de l'informatique.
A cette commission, bien entendu, il faut associer les adhérents de l’association :
Raymond Parmentier, Marcel Lecluyse, Marie-Madeleine Boone, Jean Defacq, Bernard Denorme, Ghislain Paux, André Dutoit, Freddy Mathys, André Le Berre, Jean-Pierre Polnecq, Philippe Marcaille, Roseline Ehrhart, Roland Verkindère, Françoise Debévère, Francine Lagrange, Annie Gevaert, Geneviève Tyberghien, Chantal Blieck, Daniel Delafosse, ainsi que Bernard Dhoore, Henri Petit et Henri Depinoy…
Toutes ces personnes participent à la bonne marche de l’association, par leur soutien, leur présence aux réunions, leur contribution à l’organisation des expositions, lors des diverses manifestations locales, mais aussi par leur collaboration à la recherche et au classement des documents et photos, ainsi qu’à l’élaboration du présent site internet.
Si vous êtes passionné par l’histoire de la ville, n’hésitez pas à nous rejoindre !
Des permanences sont assurées à la salle de l'Abattoir(ancienne salle Persyn),7 chemin de Loisel, chaque mardi matin et le second dimanche de chaque mois. Site internet : www.alarecherchedupassé-halluin.net
L'ARPH a déménagé fin mars 2017.
Ses nouveaux locaux sont situés au 14 rue des Près à Halluin dans les anciens bâtiments de la Sté de logistique NEOLOG.
16/11/2010.
Commentaire : Daniel Delafosse