Nous publions le travail réalisé par Bernard Quivron et Michel Vancrayenest sur la venue à Halluin de Juanita Descheemacker sur les traces de ses ancêtres halluinois. Comme c'est un travail de généalogistes, l'article est assez long mais comme il restera dans les archives du site de l'ARPH pour des consultations futures, il était important de le publier in-extenso. Pour permettre aux lecteurs américains d'accéder à ce travail, les auteurs l'ont réalisé de façon bilingue.
Le précédent texte bilingue étant assez indigeste, nous l’avons remodelé, d’autant que de nouvelles recherches et de nouveaux contacts nous ont permis de l’étoffer. Il se présente maintenant en trois parties :
1 -JULIENNE ET JULIEN (Les grands-parents halluinois de Juanita) :
De la rue de Jemmapes, Halluin, France à Manhattan, New York, USA
Où l’on retrace l’origine et le parcours de la famille DESCHEEMACKER , et en particulier celui de Frédéric, né et marié en Belgique, mais qui s’installe avec son épouse à Halluin où ils auront quatre enfants.
Trois d’entre eux émigrent aux USA, mais un seul, Charles Louis Henri a un fils Julien, né en 1889 sous le nom de sa mère Silvie Eeckhout, car Charles Louis et Silvie ne sont pas encore mariés. Charles part seul en 1903, puis Silvie devenue son épouse, puis Julien que Charles vient rechercher en France en 1904. Il a 15 ans et porte maintenant le nom de Descheemacker, son père l’ayant reconnu lors de son mariage avec Silvie quelques mois après la naissance.
Puis c’est l’Idylle de Julien avec Julienne rencontrée à Halluin en 1910 lors d’un retour de Julien en France chez ses grands-parents. La naissance d’un enfant, Gérard, alors que Julien est retourné seul aux USA. Les retrouvailles à Manhattan où est célébré leur mariage. Robert, lui, est resté à Halluin. Ses parents auront deux autres enfants aux Etats-Unis, Henrie et August, avant que sa maman ne revienne le chercher en 1920 ; Elle l’a quitté à deux mois et demi ; il a maintenant 9 ans !
Erik, le fils de Gérard, a bien voulu retracer le parcours de son père depuis son arrivée aux USA en compagnie de sa mère en 1920.
Registre de l'état-civil d'Halluin transcrivant le décès de Frédéric Descheemacker.
2- Madame GERICKE-DESCHEEMAEKER
En pèlerinage Sur la tombe de son père Henrie en Normandie
Juanita est la fille du deuxième fils de Julien et Julienne, Henrie, né le 3 novembre 1912 à Harvestraw dans l’état de New York. Henrie a 30 ans, la guerre fait rage en Europe, et les Etats-Unis se préparent à toutes éventualités d’intervention. Henrie est mobilisé le 26 mars 1942. Il est incorporé au 81ème bataillon de chars de la 5ème division blindée intégrée à la 3ème armée américaine commandée par le bouillant Général Patton.
Robert Henrie fait l’éloge de son père, mort en héros en France dans un article publié par l’Evening Post. Nous avons voulu aller plus loin : A l’aide du journal de marche du 81ème bataillon de chars, de l’avancée de la 5ème division blindée américaine en Normandie depuis son débarquement à Utah Beach le 26 juillet 1944 et jusqu’au décès de Henrie le 22 août suivant, nous avons retracé le quotidien de ces vaillants soldats américains.
Mis en alerte dès le 1er août, ils se mettent à la poursuite des Allemands ; le 8 Le Mans est délivré, puis c’est le tour d’Alençon. Une tentative d’encerclement des Allemands dans la poche de Falaise échoue, mais l’ennemi recule en direction de la Seine toujours poursuivi par la 5ème division dont fait partie le 81ème bataillon de chars d’Henrie. Et c’est là, aux abords du petit village de Villez-sous-Bailleul qu’Henrie tombera sous les balles d’un sniper allemand.
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Juanita a retrouvé la tombe de son papa tué le 22 août 1944 à l'âge de 32 ans. |
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3 – Madame GERICKE-DESCHEEMAEKER
En visite sur les lieux de vie de ses ancêtres à HALLUIN
Juanita et Bernhardt Gericke-Descheemaeker arrivent à Halluin e 26 septembre 2019. Ils sont accueillis par les membres du CGVLF et de l’ARPH, qui leur proposent un historique de la famille Descheemacker et Bernard Quivron, à la tête d’un petit groupe d’entre eux, les emmène dans ces rues d’Halluin qu’ont également foulées ses ancêtres : rue de la Paix, Ruelle Saint-Jean, rue Frasez, rue Française et quelques autres dont il est question dans l’historique, sans oublier la visite de l’église et du cimetière. Une visite pleine d’émotions que nos visiteurs ont fort appréciée si l’on en juge par leur réaction à leur retour aux USA.
Le texte complet de ce récit fait l’objet d’un livret dont vous avez la table des matières ci-dessous suivie d’un lien « Juanita sur les traces de ses ancêtres » sur lequel vous pouvez cliquer pour accéder à l’ensemble du livret. Vous avez toutefois la possibilité, lorsque vous êtes sur le livret d’aller directement au chapitre qui vous intéresse en inscrivant le numéro de la page que vous souhaitez dans le carré où figurent les numéros de page.
VISITE A HALLUIN DE JUANITA LE 26 SEPTEMBRE 2019
 Ruelle Saint Jean |
 Dépaysement assuré pour des Américains!! |
 Mais c'est la ville qu'ont connue leurs ancêtres!! |
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La rue Frasez (actuelle rue H.Barbuse) en 1915. Pierre-François Frasez y construit 2 rangées de maisons. A l'époque toutes les maisons étaient identiques. On y pratiquait le travail de la laine, d'où le surnom flamand de "Wolhuizen". |
L'école Michelet dont dépendaient les enfants de la rue Frasez. Les garçons portent casquettes ou bérets! |
 Entrée de la cour Jemmapes par la rue H.Barbuse, ancienne rue Frasez. Au dessus du passage: une niche avec la statue de Saint Roch. |
La statue de Saint Roch avec son chien est toujours en place. Saint Roch était prié pour la protection des maladies infectieuses. Quand on connait les chiffres effroyables de la mortalité infantile à cette époque, on comprend l'emplacement de cette statue. |
 Très bel exemple de la rénovation de ce quartier. Les destructions d'une rangée de maisons a permis l'embellissement de la rue Philippe de Girard qui était située derrière la cour Jemmapes. |
 Juanita, rue Française, actuelle rue Jean Fiévet. |
 Entrée de la rue Française, rue Jean Fiévet actuellement, par la rue du Cardinal Liénart qui s'appelait rue du Molinel à l'époque des ancêtres de Juanita. |
 Des membres du Cercle Généalogique consultent avec Juanita les registres d'état-civil |
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 Michel Vancrayenest et Bernard Quivron, membres du Cercle Généalogique et de l'ARPH offre à Juanita le remarquable travail qu'ils ont effectué sur sa famille. |
 André Louf, président de l'ARPH, offre à Juanita le livre réalisé par l'association sur l'histoire industrielle d'Halluin |
Table des matières
Page 4 Première partie :Julienne et Julien : De la rue de Jemmapes, Halluin, France à Manhattan, New York, USA
Page 5 La famille DESCHEEMACKER-DECLERCQ
Page 31 La carrière de Gérard aux USA, racontée par son fils Erik
Page 40 Deuxième partie :Madame Gericke-Descheemaeker en Pèlerinage sur la tombe de son père en Normandie
Page 45 En souvenir de son Héros
Page 48 L’engagement d’Henrie
Page 49 Le 81ème Bataillon de chars
Page 51 L’avancée de la 5ème Division Blindée en Normandie
Page 59 L’hommage à Henrie Descheemaeker
Page 62 Bruno Ludemann
Page 63 Troisième partie :Madame Gericke-Descheemaeker en visite sur les lieux de vie de ses ancêtres à HALLUIN
Page 72 Nos échanges de mails après la visite
Pour accéder au livret, cliquez sur le lien ci-dessous :
« Juanita sur les traces de ses ancêtres »
For our American friends, an English translation is available under the link below:
Juanita Descheemaeker in search of her French roots
*nous en profitons pour adresser un message à nos lecteurs qui ont des ancêtres qui ont émigré aux Etats-Unis de se rapprocher des 2 auteurs ci-dessus mentionnés.
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