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Les grévistes d'Halluin et Menin
Pendant un conflit salarial prolongé à Halluin, les travailleurs frontaliers en grève pouvaient compter sur un soutient réel des groupes socialistes des environs.
La coopérative de Mouscron envoyait 500 pains par jour et pour la préparation de la soupe de grignoteurs une vache leur a été donnée par les socialistes de Courtrai. C'était le 20 février 1910
Grâce à la solidarité entre les différents groupes socialistes de la région, les barons du textile du Nord de la France n'ont pas réussi à briser le jeune organisation syndicale.
(photo 4056 & 4079)
Autres temps, mais mêmes combats.
Des ouvriers frontaliers belges manifestent et bloquent la rue de Lille à Menin (B)
Parmi les nombreux motifs d'échauffement, il y eut celui où le patronat textile français voulut baisser leur salaire au motif qu'à qualification et travail égal, leur paie était nettement supérieure en France qu'en Belgique alors même que le coût de la vie était à l'inverse bien moins élevée en Belgique qu'en France.
Estimant alors que les frontaliers étaient gagnants sur les deux tableaux, le patronat fut tenté de ramener injustement le salaire à taux médiant ce qui provoqua grèves, manifestations et blocages.
Rue de Lille au niveau du garage Desmazière les cars de travailleurs frontaliers attendent pour passer la frontière.
(BD 15723)
* 20-01-2018