Protection sociale et sanitaire
L'ancien hospice-hôpital fut construit au Mont d'Halluin, en 1907.
(Photo n°3989)
105 ans plus tard... au même endroit, en Mars 2012.
(Photo DD 14688 n° p1040033)
100 ans après... face à l'ancienne entrée principale
de "L'Orée du Mont"... Vue du Mont d'Halluin, le 3 Mai 2007.
(Photo DD 14694 n° Img 484)
La Résidence "L'Orée du Mont" Halluin :
"Mont des Ages et "L'Hippocampe" (1907 - 2013).
A compter de 1987, cette structure devient une Maison de retraite
moderne, aux multiples transformations jusqu'en 1995.
La Maison de retraite "L'Orée du Mont" en 1990.
(En arrière-plan Le sommet du Mont d'Halluin).
(Photo Mairie DD 14686 n° Img 669)
Inauguration des agrandissements (à gauche) de "L'Orée du Mont",
en 1990, par Alexandre Faidherbe Conseiller Général et Maire d'Halluin,
en présence de M. Michel Plets Directeur (Photo du haut, dernier rang).
(Photo Mairie DD 14691 n° Img 429)
Michel Plets, Chevalier dans l’Ordre national du mérite, directeur des EHPAD (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) de Roncq et Halluin, a pris sa retraite officiellement le 24 janvier 2013. Vingt-six années auparavant, le 1er Juillet 1986, il prenait la direction de la Maison de retraite d’Halluin.
Voici son parcours depuis sa naissance en 1948 à Tourcoing, d’un père ouvrier textile et d’une mère femme de ménage.
1965 : Arrêt des études en fin de seconde générale. Il s’engage dans l’armée de l’air.
1971 : Fin de l’engagement militaire. Il est admis au centre hospitalier de Tourcoing, aux services comptabilité et économique.
1976 : Il rejoint le CHRU de Lille en qualité d’adjoint des cadres.
1981 : Affecté à la direction de l’hôpital de la Charité et de la maternité du pavillon Victor Olivier.
1992 : Il est nommé directeur de la Maison de retraite de Roncq (avant cela il dirigera l’hospice de Bondues, la maison de retraite de Bousbecque et celle d'Halluin en 1986).
2007 : Création de deux unités de vie Alzheimer à Halluin.
En Janvier 2013, Michel Plets se confie
dans les colonnes de la presse locale (NE) :
"A l’époque, il n’y avait pas de sanitaires dans les chambres. Il n’y avait que deux douches pour vingt résidants. Les hommes étaient séparés des femmes, et certains devaient passer par l’extérieur pour rejoindre la salle à manger. Mieux, la galerie de liaison était en pente, on leur avait installé des anciens sièges de cinéma. Les anciens passaient leur journée de travers ! ".
"Aujourd’hui, je suis le dernier directeur d’hôpital en maison de retraite. Le gouvernement d’alors avait décidé de retirer aux villes la gestion des hospices et de les confier à des cadres hospitaliers".
"Dès 1987, j’ai décidé de lancer des travaux à la maison de retraite d’Halluin, je n’ai pas vraiment de mérite : le Conseil général et l’Etat avaient lancé le plan d’humanisation des établissements".
En1992, le décès de son père de la maladie d’Alzheimer le conforte dans ce combat et la création des unités de vie Alzheimer.
Depuis l'ouverture, en 2008, des Unités de vie Alzheimer, la Maison
de Retraite "L'Orée du Mont" est baptisée : "Mont des Ages" - Août 2011.
(Photo DD 14696 n° p1020859)
En souvenir de M. Jean-Pierre Verhaeghe - Août 2011.
(Photo DD 14698 n° p1020862)
Espaces verts de la Maison de Retraite "Mont des Ages" - Août 2011.
(Photo DD 14697 n° p1020861)
Entrée secondaire : Chemin du Triez Cailloux Halluin - Août 2011.
(Photo DD 14695 n° p1020856)
Deux Unités de Vie Alzheimer "L'Hippocampe" Halluin,
de 2007 à 2013...
En 2007, Michel Plets Directeur de "L'Orée du Mont" Halluin,
devant les plans des futures Unités Alzheimer "L'hyppocampe".
(Photo Mairie DD 14681 n° Img 501)
" Après quelques années en maison de retraite, j’ai constaté que de nombreuses personnes étaient atteintes de démence. Mais j’ai mis vingt ans pour que les unités d’Alzheimer voient le jour ». Aujourd’hui, les gens arrivent en maison de retraite à 85 ans, Elles ont bénéficié du maintien à domicile et de l’allongement de l’espérance de vie".
"Actuellement nous avons 86 lits en EHPAD (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) et 24 places en unités d’Alzheimer, il faudrait presque inverser les chiffres " conclut M. Plets.
La résidence "La Colombe", à Roncq, compte 74 lits et 12 lits dans une unité Alzheimer. A eux deux, les établissements gèrent un budget de 9 millions d’euros. Cent quatre vingt-seize personnes y sont accueillies.
Fondations en avril 2007, du futur bâtiment abritant les Unités
de Vie Alzheimer, à "L'Orée du Mont" d'Halluin.
(Photo DD 14692 n° Img 739)
L'Eglise Saint-Alphonse du Mont d'Halluin,
face à la nouvelle construction - 2007.
(Photo Mairie DD 14693 n° Img 428)
Construction des Unités de Vie Alzheimer Halluin - Septembre 2007.
L'architecte, Philippe Caucheteux, a privilégié l'utilisation du bois.
(Photo Mairie DD 8572 n° Img 612)
Espaces verts aménagés - Août 2011.
(Photo DD 13732 n° p1020857)
(Photo DD 14689 n° p1040031)
(Photo DD 14687 n° p1040032)
Maison de Retraite "Le Mont des Ages" (ancien bâtiment arrière plan).
et Unités de Vie Alzheimer d'Halluin (bâtiment moderne) en 2012.
(Photo DD 13730 n° p1060224)
Entrée et Parking des deux établissements publics, en 2011.
(Phto DD 13731 n° p1020858)
"L'hippocampe" est le nom de baptême
des unités de vie Alzheimer d'Halluin.
(Photo DD 13727 n° p1080198)
En 2012 : Deux Unités de vie Alzheimer "L'hyppocampe",
jouxtent la Maison de Retraite "Le Mont des Ages" d'Halluin.
(Photo DD 13726 n° p1080199)
(Photo DD 13733 n° p1020860)
"L'Hippocampe" face au clocher de l'Eglise du Mont d'Halluin - Août 2011.
(Photo DD 14699 n° p1020863)
Salle de séjour des Unités Alzheimer inaugurées en octobre 2008.
(Photo Mairie DD 13734 n° Img 179)
Unités de vie Alzheimer d'Halluin vues
de l'espace vert de l'Eglise Saint-Alphonse Halluin.
(Photo DD 13728 n° p1080201)
Eglise Saint Alphonse (Mont) Août 2012.
(Photo DD 13729 n° p1080200)
(Pour un agrandissement, utilisez la loupe).
21/9/2012 et 27/1/2013.
Commentaire et Photos : Daniel Delafosse
L'Hôpital du Mont d'Halluin vers 1920
Cet hospice-hôpital fut construit en 1907.
Remarquons la décoration des toitures qui évoque un peu celles des Hospices de Beaune.
AL192 carte AL129
Une exposition sur la santé organisée par la JOC et la JOCF
après une enquête sur les taudis et leurs nuisances;
c'était le 20 mai 1946, rue de Lille.
Leur programme d'action figure sur des affiches à l'intérieur.
A l'occasion de cette exposition, uneplaquette alerte a été vendue.
Elle avait été réalisée par deux médecins et 4 jeunes :
un bobineur,un métallo,un formateur d'apprentis et un sportif, dont 2 étaient des tuberculeux guéris.
(photos n° 1803-1804)
Une Assemblée Générale de la Mutuelle "La Prévoyance".
Au centre : M. René Descamps membre de la société mutualiste.
(photo n° 1667)
« La Prévoyance »...
La plus ancienne association halluinoise.
Les associations n’ont pas toujours existé en tant que telles. C’est la loi du 1er juillet 1901 qui a créé leur statut. Cela ne signifie pas pour autant que nos concitoyens ne se rencontraient pas auparavant.
On trouve déjà des sociétés sous Napoléon III. A cette époque, c’était l’empereur lui-même qui donnait son agrément pour leur constitution.
A Halluin, par exemple, la plus ancienne de nos sociétés est probablement la société mutualiste « La Prévoyance », qui existe toujours aujourd’hui. Son acte de naissance porte la date du 11 février 1853 !
Son président d’alors était le maire d’Halluin, M. Pierre Demeestere-Delannoy, et le secrétaire n’était autre que le secrétaire général de la Mairie, M. Charles Porchet.
Cette association est une des premières mutuelles à voir le jour. A l’origine, la cotisation était de 0,50 francs pour le sociétaire. En contrepartie « La Prévoyance » accordait les soins médicaux et pharmaceutiques, ainsi qu’une indemnité de 5 francs par semaine.
Quand on sait qu’un tisserand touchait à l’époque entre 1,5O F et 2 F pour 16 à 18 heures de travail, on se rend compte de l’importance de cette mutuelle pour le budget familial.
Mais ce fonctionnement a amené progressivement ses structures à des situations financières déficitaires. C’est pourquoi le gouvernement les a réglementées à la fin du siècle dernier.
Ce qui parait fantastique, c’est que malgré toutes les évolutions réglementaires et l’apparition de quantité de mutuelles, « La Prévoyance » est toujours là, tient ses permanences à l’Epi, rue de Lille, et se porte plutôt bien.
L’esprit d’origine est resté le même. La mutuelle a toujours pour objectif d’offrir une service aux personnes, sans gagner d’argent ! Par exemple, les cotisations ne sont pas calculées en fonction de l’âge, comme c’est devenu la règle au fil des années, et la gestion de l’association est assurée par des bénévoles.
La mutuelle compte plusieurs centaines d’adhérents répartis dans toute la France, puisque beaucoup d’halluinois ayant déménagé ont néanmoins gardé toute leur confiance dans leur « vieille » mutuelle…
Aussi, il existe d’autres ancêtres aux associations d’aujourd’hui, ce sont les premiers syndicats qui se sont mis en place à Halluin, suite à l’expansion industrielle de la fin du siècle dernier : ainsi le syndicat du Textile créé en 1903, celui du bâtiment en 1904, celui du bois en 1905, et sans oublier la création de la boulangerie coopérative l’EPI en 1910, dont les bâtiments ont été, il y a plusieurs années, réhabilitées et constituent une des richesses du patrimoine halluinois.
L’apparition des syndicats a été très importante pour l’évolution de la ville. Non seulement parce que leur fonctionnement a souvent été un exemple pour les communes voisines, mais aussi parce que outre l’aspect revendicatif de l’action syndicale, ces structures jouaient un grand rôle dans l’animation de la cité.
La multiplicité des organisations politiques, syndicales ou laïques de l’époque a favorisé l’émergence d’une foule d’activités sportives, culturelles, avec souvent pour objectif principal le fait de se réunir pour faire la fête. Même si les rencontres de football entre deux clubs issus de mouvances différentes étaient quelquefois l’occasion de franches empoignades.
Les confrontations, dans les années 1920-1930, entre Le Sport Ouvrier Halluinois et l’Olympique Sporting Halluinois, le deuxième club de foot de la ville, étaient passionnées voire violentes…
On peut considérer que les premières associations sont issues de trois courants principaux. Tout d’abord, les organismes paroissiaux qui depuis longtemps étaient déjà des lieux de rencontre et d’échanges. La deuxième « source » vient du monde du travail avec l’importance des syndicats. La troisième origine vient des partis politiques qui avaient eux aussi vocation à rassembler les citoyens en leur proposant des activités.
A ces trois principales origines de la vie associative, qui étaient tout de même plus ou moins partisanes, il convient d’en rajouter une quatrième, celle des sociétés qui se sont créées toutes seules par la volonté d’hommes et de femmes qui désiraient créer une activité, souvent d’ordre musicale.
La création des statuts associatifs de la loi de 1901 a d’ailleurs permis la multiplication de ces initiatives. La loi permettait enfin aux citoyens de s’affranchir des tutelles politiques, syndicales ou religieuses.
Actuellement, la ville d’Halluin compte près de 250 associations !
24/1/2012
Commentaire : Daniel Delafosse
La mutuelle de la vallée de la lys. Premier conseil d'administration
avec entr'autres : Gustave Desmettre,Edmond Schout et Gustave Vanhecke
debout : Charles Sinnaeve, ? , Alphonse Desmettre,Vandenhede,Vandeweghe et Buyse.
Cette société a cessé toute activité en mars 1983.
(photo n° 2990)