Raymond Kopa nous a quittés ce 3 Mars 2017.
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Hommage à Raymond Kopa…
Saison 1952/53 avec l’équipe du Stade de Reims… Kopa tient le ballon.
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Avant Zinedine Zidane et Michel Platini,
il y avait le premier grand champion ou le « Napoléon » du football français :
Raymond Kopa né Kopaszewski le 13 Octobre 1931 à Noeux-les-Mines.
Cette légende du football mondial est décédée ce 3 mars 2017 à l’âge de 85 ans.
En 1952, Raymond Kopa effectue ses grands débuts en en Equipe de France... Une étoile est née.
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" A l'âge de six ans, j’ai le souvenir de mes premières grandes émotions sportives…
avec Raymond Kopa footballeur au Stade de Reims et en Equipe de France." (DD)
En 1955, Raymond Kopa en Equipe de France face à l'Espagne.
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Raymond Kopa porta les couleurs du Stade de Reims et du Real Madrid,
deux des plus grands clubs de son époque.
Raymond Kopa sous le maillot mythique du Real Madrid.
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Il remporta, avec le Real Madrid, deux titres nationaux
et trois Coupes d’Europe des Champions en 1957 – 1958 et 1959.
Raymond Kopa 1er footballeur français à brandir la Coupe d'Europe des Clubs.
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Avec son frère d’arme, l’avant centre Just Fontaine,
il conduit les Bleus à la troisième place au Mondial 1958 en Suède.
Pour la 3ème place lors du Mondial 1958,
la France l'emporte face à l'Allemagne 6 buts à 3.
dont 4 buts signés Just Fontaine "la foudre".
(ci-dessus face au gardien allemand).
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En 1958, Kopa a reçu le prestigieux Ballon d’Or.
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En 1959, Raymond Kopa retourne au Stade de Reims,
avec lequel il remporta 4 titres de champion de France
en 1953, 1955, 1960 et 1962.
En 1962, magré des chevilles douloureuses qui lui vaudront d'être opéré plusieurs fois,
Raymond Kopa donne le dernier titre de Champion de France au Stade de Reims.
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e5 sélecons etE .
et 45 sélections en Equipe de France.
Kopa fut sélectionné 45 fois en Equipe de France.
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Raymond Kopa prit sa retraite à 35 ans,
mais continua de jouer en amateur, jusqu’à ses 70 ans.
"On n'oubliera pas... ses dribbles imprévisibles,
ses crochets courts et son sens du but."
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Interview "Nord Eclair" le 10 Juin 2010 :
Raymond Kopa… 1958 - 2010
A l’occasion de l’ouverture de la Coupe du Monde 2010, voici ses propos tenus devant la presse régionale, à l’occasion de la sortie de son livre « Le Kopa ».
Raymond Kopaszewski, le galibot de Noeux-les-Mines, était voué au charbon. Mais pas Kopa, champion de France avec Reims, champion d'Europe avec le Real Madrid et dem-finaliste de la coupe du Monde en 1958.
N'est-ce pas trop difficile de s'appeler Raymond par les temps qui courent ?
« Alors écoutez, ce que j'ai à dire moi sur l'équipe de France, c'est qu'un seul homme n'est pas responsable des résultats. Les joueurs le sont autant que l'entraîneur. Ils ont perdu contre la Chine, c'est très bien, je suis content. Continuez, vous les journalistes, à les mettre plus bas que terre. Moi j'attends leur réaction. J'attends France – Uruguay ».
Le climat était-il aussi délétère quand vous êtes parti à la coupe du Monde en Suède en 1958 ?
« C'était pire ! Je n'étais pas aux matches de préparation car je jouais au Real Madrid à l'époque et on était qualifié pour la finale de coupe d'Europe. Mais je suivais ce que faisait l'équipe de France dans la presse. Il n'y avait que des critiques. D'ailleurs à l'ouverture de la coupe du Monde, il n'y avait qu'un seul journaliste français. On a gagné le premier match contre le Paraguay 7-3 et ils ont tous rappliqué... ».
Un pronostic pour la France en Afrique du Sud ?
« On ne sera pas champions, mais on peut faire une coupe du Monde honorable ».
Quelles sont vos attaches avec le Pas-de-Calais ?
« Je suis né à Noeux-les-Mines. Mon grand-père paternel est venu de Pologne pour travailler à la mine. À 14 ans, je suis descendu au fond avec mon père, à 612 mètres sous terre. J'étais un excellent galibot, mais j'étais aussi considéré comme un espoir du football français. Alors les Houillères m'ont permis de ne travailler que le matin pour pouvoir m'entraîner l'après-midi.
À 16 ans, je jouais en DH à l'US Noeux, qui allait monter en CFA. Et c'est grâce au foot que je suis sorti de la mine. Mais comme le RC Lens, Roubaix, Valenciennes et Lille ne m'ont pas vu, j'ai signé en D2 à Angers ».
N'avoir joué dans aucun des grands clubs de la région, ça reste un regret ?
«Ils ont eu tort de ne pas me prendre... Moi, je m'en suis pas si mal sorti sans eux, non ? ».
La mine vous a-t-elle apporté quelque chose en plus que les autres joueurs ?
« Je pense que ça m'a donné encore davantage la volonté de réussir dans le foot. Et pour 20 000 francs par mois à Angers, je suis parti de Noeux-les-Mines en courant ! ».
L'affaire Ribéry... Que des footballeurs se payent des filles, c'est pas nouveau non ?
« À notre époque, on était aussi des stars, mais aujourd'hui les joueurs sont encore plus convoités car ils gagnent beaucoup plus d'argent. Je n'ai pas à juger la génération actuelle. Je comprends que des filles recherchent ces gars-là, mais ce que je veux surtout c'est retrouver un football spectacle, un football sympa ».
« Le Kopa », c'est un beau livre qui raconte quoi ?
« C'est un album souvenirs que l'éditeur voulait que je fasse à tout prix. On a sorti le musée ! Il y a beaucoup de photos et d'articles de l'époque, uniquement quand j'étais bon ! ».
Qui est bon selon vous aujourd'hui ?
« Ribéry est le meilleur. Avec lui, on sent que quelque chose peut arriver. Mais je suis passionné de foot pour le jouer, moins pour le regarder. Souvent je suis une mi-temps et après je m'endors… ».
« Le Kopa », aux éditions Jacob-Duvernet, 24,95 E ».
3/3/2017
Commentaire et Photos : Documentations - Presse - Daniel Delafosse