Cimetière Halluin - Nouvelle entrée principale, le 1er Novembre 2001,
Route de Neuville, face au "Jardin de la Paix".
(Photo DD 8583 n° Img 620)
Aménagement de la nouvelle entrée principale du Cimetière,
Route de Neuville Halluin - 1er Novembre 2001.
(Photo DD n° Img 511)
Cimetière d'Halluin - Novembre 2003.
Entrée côté carrefour Route de Neuville et Rue Pasteur.
(Photo DD 8582 n° Img 619)
Cimetière d'Halluin...
Histoires Mémorables !
Pour la Toussaint 2011, les fleuristes et agents municipaux sont à pied d'oeuvre. Comme chaque année, le cimetière halluinois ne désemplit pas, pour cette tradition ou fête religieuse...
Les trois fossoyeurs notamment jouent les guides, car certaines personnes oublient parfois l'emplacement exact d'une concession, il faut alors les orienter. Aussi, le travail ne manque pas, et pour assurer la propreté des lieux, il faut vider les poubelles toutes les heures, car elles se remplissent très rapidement.
En dehors de cette effervescence qui remplit cet endroit de repos, il y a aussi le quotidien et ses petites ou grandes histoires... en voici quelques-unes mémorables :
La dernière chapelle construite au Cimetière d'Halluin,
située près du Mémorial aux Morts des Guerres.
(Photo DD 14099 n° p1030251)
Celle d'Henri Van Wynsberghe, disparu en 1984. " C'était un riche patron flamand. Quand sa femme est décédée il l'a fait embaumer". Cet halluinois fortuné, a préparé sa sépulture avec un soin particulier. Sans successeur direct, l'homme a dépensé sans compter pour abriter son corps et celui de sa femme dans une chapelle en granit.
Chapelle de M. Henri Van Wynsberghe...
(DD n° P1670978)
« C'était un bon client », se souvient en souriant l'un des fils Vervacke, pour qui cette chapelle est le plus gros ouvrage en trente-trois ans de carrière. Elle a été conçue dans l'atelier de son père, gérant de la marbrerie de la route de Neuville aujourd'hui disparue, pour Marie-Louise et Henri Wanwysnberghe, décédés en 1983 et 1984, largement octogénaires.
« Cette chapelle a coûté près de 30 millions d'anciens francs (45 700 euros aujourd'hui), évalue M. Vervacke. Nous avons travaillé plus d'un mois et il a fallu deux grues pour poser le fronton. » La pierre qui compose le monument est du granit labrador, l'un des produits les plus chers.
... au Cimetière d'Halluin - Octobre 2020.
(Photo DD n° P1670977)
L'intérieur de la chapelle a été peint avec de la peinture au plomb pour éviter les dommages du temps... « À chaque fois que nous finissions une pièce, mon père devait aller le chercher chez lui pour lui montrer. Il avait dessiné tous les plans et venait régulièrement à l'atelier avec des vieilles bouteilles de champagne imbuvables. »
Vitrail de la chapelle... en 2020.
(Photo DD n° P1670973)
Dans ce monument, le décor est assez discret : un vitrail, une statue de Lourdes, des fausses fleurs et un autel derrière une porte abîmée. Le propriétaire défunt voulait l'électricité dans cette petite maison de l'au-delà mais la demande a été refusée par la municipalité de l'époque.
Il semble qu'Henri Wanwysnberghe n'aurait pas voulu léguer sa fortune à ses neveux et nièces, ni donner d'argent à des associations. Son existence après la mort le souciait davantage : « Il gardait son cercueil et celui de sa femme dans son garage, il était très pointilleux sur sa tombe », ajoute M. Vervacke.
Sépulture des Beaux-Parents de M. Henri Van wynsberghe - Cimetière Halluin en Octobre 2020.
(Photo DD n° P16700974)
À côté de cette chapelle, un caveau familial a également été financé par Henri. On y trouve cette épitaphe particulière : « Mes chers beaux-parents, c'est votre majesté HV (ses initiales) qui a fait revenir les corps de Belgique auprès de nous à perpétuité. »... (Photo ci-dessus, au 1er plan).
D'ailleurs, aussi chère soit cette sépulture, une légende court à Halluin comme quoi l'homme serait enterré avec l'argent restant ! Entre le vrai et le faux, plus de 20 centimètres de béton ont été solidement coulés.
Souvenirs de fossoyeurs...
Dans les allées du cimetière, on aime aussi raconter les histoires des défunts, celles des vivants et celles qu'on soupçonne être des mythes populaires mais qui ont toujours autant de succès. " Les histoires de fossoyeurs "... Des histoires de cercueils malencontreusement partis en vadrouille, auxquelles il faut plus ou moins accorder de crédit...
Véridique cette anecdote-là, la trouvaille d'un serpent (une couleuvre) dans les allées du cimetière. « On a appelé les pompiers, raconte le responsable du cimetière Marc Grave, le service de propreté l'a attrapé avec une pince pour ramasser les déchets. Il avait dû s'échapper d'un vivarium ». Chez les Aztèques, le serpent est symbole d'immortalité et de renaissance...
Autre souvenir, des agents d'entretien du cimetière : « On a une fois déterré une carotte, aussi grosse qu'une bouteille d'eau d'un litre et demi (une carotte marseillaise ?). Ça doit être des graines descendues avec les terres du mont d'Halluin ».
Il y a eu aussi les appels passés en mairie parce que quelqu'un s'était retrouvé coincé dans le cimetière après la fermeture des grilles. Un cimetière, c'est aussi la vie !
Commentaires sur Facebook :
Yvette Toulotte Merci pour cette photo . Très bien fleuri . C' est super . Une énorme pensée por mes parents. MM et Me TOULOTTE NOËL. MERCI pour les défuns. Biz yvette
Daniel Delafosse C'est la nouvelle entrée principale fleurie en 2001... il y a 19 ans.
Yvette Toulotte C' est bien joli , la mort est plus facile à supporter avec des fleurs. Moi qui suis à BREST depuis 1974 , je viens tous les ans donc je vais vois mes parents et grands parents je reconnais avec plaisir que le cimetière d' HALLUIN est entretenu correctement. Merci Merci à tous . Yvette
Chantal Grouwet Belle entrée....
31/10/2011 - 29/10/2020
Commentaire et Photos : Presse - Daniel Delafosse