Rues et vues d'ensemble
Une perspective très ancienne de la rue.
(photo n° 776)
La rue Jacquard en 1926, à l'angle gauche, l'estaminet "Au repos des chaisiers".
En face un terrain vague : Lucien Descamps y contruira un café.
Quelques riverains et leurs enfants.
C'est une veille de fête, quelques drapeaux flottent aux fenêtres.
Derrière le cycliste, le hangar à lin de M. Lienaert, puis l'atelier de peignes à tisser
de M. Crombez-Maertens. Au fond l'usine Sion.
(photo n° 775)
Vu de l'entrée du parc public.
Actuellement ce bâtiment est devenu le bureau de police;
(photo n° 3951)
Vue aérienne de la rue de Lille Halluin,
et de la rue de Mouscron Menin (Belgique).
à hauteur du grand bureau de la douane française. (1950 - 1960).
(photo n° 2319)
Quand les "Baraques"
étaient Halluinoises...
Tous les Halluinois connaissent les Baraques à Menin (Belgique), on y vient de tout le Nord Pas-de-Calais. Savez-vous que le territoire des Baraques a longtemps été halluinois ?
Ainsi l’église du bourg d’Halluin se trouvait dès 1101 dans ce qui est la rue de Mouscron et le château des seigneurs d’Hallewijn entre le rond-point de la rue de Mouscron et la Lys.
Halluin est française depuis le traité d’Aix-la-Chapelle en 1668. Le roi Louis XIV est reçu à Halluin en 1670, avec un arc de triomphe rue de Lille, gerbes de fleurs offertes par les jeunes halluinoises, etc.
En 1686, Louis XIV, qui s’est emparé de Menin, demande à Vauban d’y construire une citadelle. Pour cela il faut démembrer le territoire d’Halluin, afin de pouvoir installer un poste avancé sous forme de cornet.
L’église d’Halluin est démolie et reconstruite à la place de l’actuelle église Saint-Hilaire. Cent quarante propriétés sont déplacées et indemnisées. Des baraques en planche, seules constructions autorisées près d’une place forte, seront ensuite installées sur le territoire rasé.
Notons quelques noms de familles déplacées : Ghesquière, Lehoucq, Vandendriessche, Marhem, Mahieu Maertens, Delvoye Libert, Deleporte, Delaousse, Delaoutre, Lemaistre, Bataille, Ketele, Sint Venant, Vuylsteke, Lambelin, Mille, Lecomte, Danset, Roussel, Vanoverschelde, Odou. Le reste du bourg, non démembré, sera désigné par Vieux Bourg, et le nouveau centre par Bourg.
Ce n’est pas fini, car en 1779, le traité des limites entre la France et l’Autriche donne un nouveau morceau d’Halluin à Menin, afin de permettre d’établir la chaussée Menin-Mouscron. Il est d’abord appelé Halluin-Nord, puis Hameau du Cornet.
Le seigneur et baron d’Halluin est alors le duc d’Orléans. Son fils deviendra roi des Français en 1830, sous le nom de Louis-Philippe.
Pour l'anecdote : Ma rencontre avec l'héritier
de la Couronne de France.
En 1810, Louis-Philippe, duc d’Orléans, qui deviendra en 1830 Louis-Philippe 1er roi des Français, eut un fils aîné, le prince Ferdinand, duc d’Orléans, qui fut le père de Robert, duc de Chartres, dont le fils Jean, duc de Guise, est le père du comte de Paris S.A.R. Henri d'Orléans décédé le 19 juin 1999.
Avec le père de l'actuel Comte de Parisen 2010, j'ai entretenu une correspondance régulière depuis ma première rencontre en janvier 1989 jusqu'en février 1999, quelques mois avant sa mort.
Décembre 1989 : Dédicace de S.A.R le prince Henri d'Orléans comte de Paris (1908 - 1999).
(Photo DD24878 n° Img 957)
Lors de son décès, j'ai tenu à lui rendre hommage en ces termes :
"Après la disparition du chef de la Maison de France, je tiens à exprimer ma profonde tristesse, car des liens d’une grande amitié nous unissaient personnellement .
En effet, il y a dix ans, le hasard a fait que nous nous trouvions voisin, sur un lit d’hôpital, pour y subir, le même jour et à la même heure, une importante opération chirurgicale. En ces pénibles instants, je n’oublierai jamais sa présence bienveillante qui fut d’un précieux et grand réconfort.
Cinq mois plus tard, il me fit le grand honneur d’être reçu chez lui à Chantilly et depuis lors, j’entretenais des relations amicales avec l’héritier des droits au trône de France.
Aux côtés du descendant de Louis Philippe 1er dernier roi des français, on ne pouvait qu’être impressionné par l’importance historique qu’il représentait ; en même temps, le Prince Henri d’Orléans dégageait une grande simplicité, toujours à l’écoute de ceux qu’il approchait.
C’était assurément le personnage marquant de la vie monarchique française de ce siècle, en cela, il forçait le respect et l’admiration par sa loyauté envers la royauté et son adaptation aux institutions républicaines ». (…). Daniel Delafosse.
« La mission essentielle du pouvoir est de rendre les hommes heureux ».
Comte de Paris Henri d’Orléans.
7/8/2010
Commentaire et Photos : Presse - Arph - Daniel Delafosse
Récit du Journal "Nord Eclair" du 30 Juillet 2010.
Une vue de l'impasse du Mamelon Vert - rue Jean Jaurès - 1963.
Le linge est étendu entre les habitations.
(photo n° 4100)
L’Impasse du Mamelon vert…
La fin d’une courée.
Héritage de l'époque industrielle, l'impasse du Mamelon Vert, en référence à une bataille de Napoléon III, va disparaître en partie pour donner de l'air au quartier. Sur la vingtaine de maisons vouées à la démolition, quatre sont encore habitées. La fin d'une histoire.
Julie, 9 ans, et son grand frère Florian, 11 ans, sont bien décidés à faire de la résistance. À les entendre, la communauté urbaine devra se lever de bonne heure pour raser leur terrain de jeux favori. « On aimerait avoir un petit parc à la place pour jouer avec nos copains ! » Des générations entières ont joué au milieu de la courée du Mamelon Vert.
Un peu à l'image de Christophe Beckaert, 37 ans, qui a grandi au n°18. « C'était fabuleux, je me suis fait tous mes amis ici. L'ambiance était vraiment celle des courées d'autrefois. On vivait dans la simplicité mais c'était très chaleureux. » C'est sans doute ce qui l'a poussé à revenir il y a une dizaine d'années : « Nous avons quitté un appartement en location quand l'opportunité d'acheter cette maison s'est présentée. »
La famille Beckaert a restauré de fond en comble le n°4. Par chance, le côté pair n'est pas concerné par les démolitions. « Ça fait un pincement de voir nos voisins d'en face partir les uns après les autres mais les décisions sont prises sans nous... On aimerait juste avoir un petit espace devant nos maisons pour que nos enfants puissent continuer à jouer en toute sécurité. Ces maisons n'ont pas de jardin. »
À la demande de la ville, la Communauté urbaine a fait valoir son droit de préemption sur 24 maisons de l'impasse du Mamelon Vert et de sa voisine l'impasse Inkermann, situées au bout de la rue Jean-Jaurès. Des habitations pour la plupart devenues insalubres dans cette courée où les WC communs témoignent encore d'un autre temps. « Il s'agit de dé-densifier ce secteur et de créer du stationnement dans le cadre de la politique Ville renouvelée. Nous sommes sur une démarche similaire à celle réalisée pour la Cité Louise de Bettignies », explique la ville.
Difficile de racheter vu les prix dans le secteur
Côté impair, si la plupart des habitants ont déserté les lieux, quatre familles doivent encore être relogées. Les dernières procédures de rachat par la LMCU sont en cours. Au n°3, Arthur Da Costa attend un compromis. Il a acheté sa maison en 2005 et ne cache pas son amertume : « On aurait dû me dire qu'elle faisait l'objet d'une préemption. Je pensais m'installer ici pour une dizaine d'années. Je suis à deux ans de la retraite, je ne sais pas si je vais retrouver une maison avec l'argent que je vais recevoir. Les prix ont sérieusement grimpé à Halluin. Je partirai peut-être en location. Je n'en veux à personne mais c'est loin d'être évident comme situation. »
Plus loin, la famille Yahdih a retrouvé une maison à restaurer à Halluin où les huit enfants ont grandi. « Quand on a appris la décision de la mairie, on ne voulait pas y croire. Mais il a fallu se faire à l'idée. On vivait en communauté ici. Aujourd'hui, toutes les familles sont éparpillées », confie l'une des filles. Les démolitions ne sont pas annoncées avant l'année prochaine. Ce qui laisse un peu de répit.
Des maisons construites entre 1858 et 1860.
Les maisons de l'impasse du Mamelon Vert ont été construites entre 1858 et 1860. Elles ne possèdent pas de jardin.
Des WC communs sont accolés au mur de l'usine Duriez, au fond de l'impasse (toujours visibles). L'eau de pluie est recueillie dans des tonneaux et les eaux résiduelles s'écoulent dans le caniveau. L'impasse est alors toujours en terre.
Pour la plupart, les maisons du Mamelon vert-Inkermann étaient des maisons de tisserands comme en témoignent les fenêtres situées à hauteur du pavé. Elles s'ouvraient sur les caves et apportaient la lumière indispensable à l'ouvrage sur les métiers à tisser.
Année après année, les maisons ont été sensiblement modifiées, dotées d'un étage pour la plupart, ce qui n'était pas le cas il y a presque cinq décennies. L'impasse a été asphaltée et des chaises et des tables ont été sorties pour se retrouver.
NE.15/08/2009.BD8870
6/8/2010.
Daniel Delafosse
après la démolition 1989. (photo n° 680)
Sur la gauche, la magnifique maison de maître au 71, rue Marthe Nollet, appartenait à un brasseur M. Pollet.
Les occupants de cette belle demeure furent par la suite les familles Moreau, Sion, Bosteels et Demeestère... etc.
photo n° 2892
photo n° 2890
photo n° 2891
photo n° 2431
photo n° 2831
photo n° 1983
photo n° 1985