Passage du Tour de France à la douane en 1951.
Le gendarme à droite est M.Lemaire, le père de Mme Jacqueline Descamps.
A droite aussi, M. N. Toulotte, le douanier dont on ne voit que le visage.
(photo n° 489)
Le Douanier Yves Festou...
« La douane volante volait à vélo ».
Fils et petit-fils de douanier, Yves Festou, a embrassé le métier de douanier en 1951. Cette année-là, ils étaient 10 000 candidats au concours des préposés aux douanes pour 250 places.
Il a intégré une brigade mobile à Roncq avant de rejoindre Linselles. « C'est ce qu'on appelle la douane volante, mais à l'époque on volait à vélo », sourit celui qui a déroulé la plus grosse partie de sa carrière « dans les bureaux » après avoir passé six ans en embuscade dans la campagne.
Il parcourait jusqu'à 80 kilomètres par jour, et ce par tous les temps. « On verbalisait les gens pour des bricoles, souvent du tabac, se souvient le douanier. Dans l'ensemble, les relations se passaient bien avec la population. D'ailleurs, les Halluinois avaient le chic pour donner des surnoms aux douaniers ! »
1/10/2011.
Commentaire : Daniel Delafosse