Culte catholique
La Crèche - Eglise Saint-Hilaire Halluin.
Décembre 1999.
(Photo 8700 n° Img 706)
Hugues Fantino (au centre), en 2001.
accompagné de son groupe instrumental et vocal.
(Photo 8673 n° Img 684)
Hugues Fantino...
Chante l'Evangile, depuis 2000.
L'Halluinois Hugues Fantino joue, ce dimanche 18 Décembre 2011 à 16 H 30, à la salle du Manège, rue Jacquard. Rencontre avec ce chrétien de 45 ans, père de trois enfants, auteur, compositeur et chanteur qui porte sa foi en bandoulière.
Ses premiers accords de guitare ont égayé des veillées scoutes autour du feu de bois. Rapidement, il s'est mis à composer des airs et griffonner des mots qui ont fait chantonner ses sentiments... Il avait alors 20 ans.
C'est à ce moment là que le Seigneur l'a rattrapé et l'a invité à animer des messes, des célébrations, des veillées prière. Il a, par ailleurs, animé un groupe de prière avec des jeunes sept années durant. Pendant toute cette période, il écrivait de temps à autre une chanson de foi. C'est ainsi qu'un ami lui lance le défi de rassembler ses chansons pour un "concert". Défi relevé !
Dès le début 2000, il choisit de chanter en groupe, rassemblés au sein de l'association AMEA (Annonçons en musique l'évangile aujourd'hui), et décidant de partager leur foi à travers des représentations musicales. C'est important pour lui. Ses textes sont des messages simples, d’espoir, de paix et d’amour. Il « considère que c’est une mission plutôt qu’une passion. Mon but est simplement de témoigner de l’amour de Dieu et je le fais en chanson. C’est ma mission en tant que chrétien ».
« J'ai commencé en septembre 2000 à être animateur en pastorale à l'école industrielle et commerciale (EIC) de Tourcoing. Ce métier consiste à l'aide d'une équipe d'élèves et d'enseignants, à donner une vie spirituelle à l'établissement. Il y a l'aumônerie et les actions de solidarité. Mes plus beaux souvenirs sont les retraites de confirmations ou de pèlerinages.
Quand les élèves sont hors du milieu scolaire, ils sont capables d'une grande générosité, d'ouvrir leur coeur. J'ai aimé aussi les rencontres avec les élèves musulmans qui parlent plus facilement de foi. Ils sont précieux pour cela car ils sont plus spirituels. »
C'est une salle du Manège pleine à craquer qui a accueilli Hugues Fantino dimanche 27 septembre 2009, pour une représentation évangélique. Accompagné de neuf choristes et de cinq musiciens, le chanteur halluinois a obtenu une participation enthousiaste de 600 personnes venues assister à son concert.
Avec plus de 90 représentations à leur actif, ils se réjouissent d'avoir tourné dans des lieux insolites comme les maisons d'arrêt de la région. En compagnie de son groupe de musiciens, il est auteur compositeur et interprète de 3 albums.
En août 2010, l'homme quitte le lycée pour tenter de vivre de son art, guitare en bandoulière et l'évangile en livre de chevet. Il devient chanteur en église :
« C'est une appellation mais cela n'a rien d'officiel. On s'auto-proclame chanteur en église mais cela n'a pas de lien avec le diocèse, on est indépendant. Notre rôle consiste à aller chanter dans les églises, les mariages, pour des rassemblements ou dans des écoles, pour annoncer la bonne nouvelle de Jésus.
Je bénéficie d'un réseau que j'ai justement actionné pour faire connaître mon virage. Je peux jouer seul pour une ambiance plus intime ou avec la quinzaine de musiciens du groupe pour des événements plus festifs. Et puis je me suis remis au piano pour proposer des morceaux. Je n'ai pas de plan, je me lance, on verra... »
Ce dimanche 18 Décembre, Hugues Fantino présentera donc un Concert spécial présenté par l'association Améa, qui vous invite à découvrir son 4ème album intitulé : "Viens mettre de l'amour". Comme pour ses précédentes créations, l'halluinois s'est inspiré de sa foi chrétienne, de l'Évangile, mais aussi de sa vie de tous les jours. L'entrée est gratuite.
17/12/2011.
Commentaire : Daniel Delafosse
Lien : amea.fr/huguesfantino.html
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En 1956, sur le parvis de l’église Saint-Hilaire d’Halluin, Mgr Henri Dupont, et à sa droite devant le porche, Albert Decourtray, pour la consécration de l'église à l'occasion du centenaire. (Photos n° 1777)
Le Parvis de Saint-Hilaire… « Cardinal Albert Decourtray » ?
Il y a 60 ans, le jeune Albert Decourtray, originaire de Wattignies, est nommé vicaire à Halluin en 1951, durant un an.
La paroisse Saint-Hilaire est alors l’une des plus vivantes du diocèse, et près de 5000 personnes assistaient chaque semaine aux offices. Le vicaire Decourtray âgé de 28 ans, qui parlait déjà inlassablement dans les réunions des mouvements de jeunesse catholique, de l’Action catholique, était aussi l’aumônier d’une école de filles, mais tenait beaucoup à être présent dans les familles touchées par la maladie ou la mort d’un proche.
Les anciens halluinois se souviennent de lui comme d’un homme attentif aux autres, toujours souriant et charmant.
1er à gauche, Albert Decourtray, sortant de l'Eglise Saint-Hilaire, le 17 Juillet 1955, après la cérémonie d'ordination de l'halluinois Ignace Vermeersch. (Photo n° 10615)
Eglise Saint-Hilaire Halluin. Octobre 2002. (Photo DD 8658 n° Img 675)
En 1956, devenu directeur du grand séminaire de Lille, Albert Decourtray reviendra à Halluin, pour la consécration de l’église Saint-Hilaire, à l’occasion de son centenaire.
Consécration de l'Eglise Saint-Hilaire Halluin, le 19 Mai 1956 par Monseigneur Dupont, à sa gauche, l'abbé Albert Decourtray qui deviendra plus tard Archevêque de Lyon puis Cardinal. (Photo n° 2970)
Vicaire général du diocèse de Lille, il devint archidiacre de Roubaix-Tourcoing. « C’est son contact avec les petites gens à, Seclin, Halluin, Roubaix qui lui a permis de devenir évêque » disait de lui son ami l’abbé Germain Dequae. Effectivement, il recevra l’ordination épiscopale, en la cathédrale de Lille, le 3 juillet 1971.
C’est à cette époque qu’il quitta le Nord pour rejoindre l’évêché de Dijon. Son attachement à ses racines nordistes ne s’était toutefois jamais démenti.
Il sera nommé archevêque de Lyon et primat des Gaules en 1981, vice-président de la conférence épiscopale la même année (il y restera jusqu’en 1987) puis accède au Cardinalat en 1985 sur décision du pape Jean-Paul II. C’est en octobre 1986, que l’ancien halluinois recevra Sa Sainteté, lors de sa visite en France et notamment à Lyon.
Premier cardinal depuis Jean Daniélou à être admis sous la célèbre Coupole du quai Conti, parmi les « Immortels », il avait été reçu à l’Académie française le 10 mars 1994, succédant au fauteuil du Professeur de Médecine Jean Hamburger (Père du chanteur Michel Berger).
Le Cardinal Decourtray a écrit trois livres. Son préféré « Vingt-deux entretiens avec Raymond Sève » dans lequel, notamment, il raconte son passage à Halluin avec beaucoup d’enthousiasme « J’étais passionné » disait-il.
La maladie déjà, l’avait frappé au milieu des années 1980, quand un cancer des cordes vocales l’avait contraint au silence pendant plusieurs mois. Albert Decourtray est décédé le 16 septembre 1994 à Lyon, des suites d’une hémorragie cérébrale ; il avait 71 ans.
Après l’inoubliable Achille Liénart, Albert Decourtray, par son exceptionnel parcours, est le second cardinal a laissé une empreinte indélébile dans le cœur de nombreux Halluinois.
A l’occasion, notamment, du 60ème anniversaire de son arrivée à Halluin, mais aussi de la préparation du centenaire du Diocèse de Lille (2013) où Albert Decourtray fut également Vicaire Général et consacré Evêque, l’Halluinois Daniel Delafosse a soumis la proposition suivante (le 2/9/2011) à Monsieur Jean-Luc Deroo maire et à l’abbé-doyen d’Halluin Yves Billaut :
Dénommer le Parvis de l’Eglise Saint-Hilaire :
« Parvis Cardinal Albert Decourtray 1923 - 1994 ».
Parvis Eglise Saint-Hilaire. Octobre 2002. (Photo DD 8657 n° Img 674)
Le passionné d’Histoire locale souhaite qu’il soit entendu par les autorités compétentes, et que cette proposition bénéficie de l’appui de la population halluinoise.
2/12/2011 et 12/9/2013. Commentaire : Daniel Delafosse
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Statue de Saint-Alphonse
Eglise du Mont d'Halluin.
(Photo DD 8569 n° Img 609)
Alphonse-Marie de Liguori Docteur de l’Eglise Catholique est né à Naples le 27 septembre 1696. Avocat brillant puis prêtre, il fonde en 1732 la congrégation des Rédemptoristes pour l’évangélisation des populations les plus abandonnées. Il est l’auteur du très fameux « Les gloires de Marie ». Il meurt le 1er août 1787. Huit mois après on introduit sa cause de béatification. Il est canonisé le 26 mai 1839.
29/10/2011.
Commentaire : Daniel Delafosse
L'autel de l'Eglise Saint-Alphonse,
(Mont d'Halluin) en 2003.
(Photo DD 8568 n° Img 608)
Eglise Saint-Alphonse (Mont d'Halluin),
en 2002, avant sa restauration
extérieure en 2004.
(Photo DD 8567 n° Img 607)
L'Eglise Saint Alphonse
(Mont d'Halluin),
et le Presbytère en 1922.
(photo n° 2232)
L’église Saint Alphonse
(Mont d'Halluin)... Historique.
Alphonse-Marie de Liguori Docteur de l’Eglise Catholique est né à Naples le 27 septembre 1696. Avocat brillant puis prêtre, il fonde en 1732 la congrégation des Rédemptoristes pour l’évangélisation des populations les plus abandonnées. Il est l’auteur du très fameux « Les gloires de Marie ». Il meurt le 1er août 1787. Huit mois après on introduit sa cause de béatification. Il est canonisé le 26 mai 1839.
L’abbé Alphonse-Marie Coulon, vicaire à Reckem, rendait souvent service à la paroisse d’Halluin.
Considérant que les Halluinois du Mont étaient bien éloignés du centre-ville, l’abbé Coulon désira pour eux une église. Cette église, il la désira tellement, qu’il y consacra toute sa fortune personnelle. Pour elle, il se fit même mendiant et manœuvre-maçon (il ramassait les vieilles briques provenant de démolitions). Et, c’est ainsi qu’en 1897 l’église fut presque terminée.
Mais c’est après beaucoup de tribulations que l’abbé Coulon réussit à faire don de son église à la commune d’Halluin, grâce à Félix Faure, président de la République. Ce n’est donc qu’en 1898 que l’église fut bénite et que le Mont devenait paroisse. En 1910 l’église fut enfin dotée d’un joli clocher dont on aperçoit la flèche de très loin.
Les habitants du Mont n’oublieront pas ce fondateur énergique qui s’était fait mendiant pour bâtir la maison de Dieu.
Depuis 2004, l’église a été entièrement restaurée aussi bien extérieurement, qu’intérieurement ; cette rénovation complète s’est achevée en 2006. Ces travaux ont été pris en charge par la Ville à qui incombe l’entretien de cet édifice religieux, dont elle est propriétaire suite à la loi de 1905.
Historique complet mis à jour... cliquez ci-dessous :
Halluin - Abbé Alphonse-Marie Coulon... et l'Eglise Saint-Alphonse du Mont...1/4 (Historique).
25/10/2011 - 29/8/2021
Commentaire : Daniel Delafosse
Bénédiction de la chapelle rénovée de Notre-Dame de l'Immaculée Conception, rue Henri Carette Halluin, le 18 Mai 1998. par le Curé-Doyen d'Halluin René Motte. (Photos n° 2385, 2386, 2387)
René Motte s’en est allé… Curé-Doyen d’Halluin de 1990 à 2002.
Apprécié de tous pour sa gentillesse, sa simplicité et son dévouement, l'abbé René Motte est décédé à l'âge de 76 ans. Il a consacré sa vie aux autres et à l’Eglise.
Ses derniers mots auront été adressés à ses fidèles, une dernière homélie avant de tomber dans le coma. C’était le mardi 6 septembre 2011, l’abbé Motte célébrait la messe quotidienne à l’oratoire de Saint Martin à Bousbecque (Nord).
Hospitalisé à Lille ; il n’a pas survécu à une rupture d’anévrisme, et il s’est éteint le vendredi 12 septembre 2011.
La retraite des prêtres tombant à 75 ans, il avait rejoint le presbytère de Bousbecque qu’il surnommait en riant « l’antichambre du paradis » : « Il voulait être prêtre jusqu’au bout », confie sa filleule Muriel Thuilliez. « Il a toujours été très dynamique, bon vivant. Depuis son arrivée, il célébrait les messes en collaboration avec l’abbé Gérard Bogaert de Linselles, les baptêmes, des mariages… ».
Fils unique issu d’une famille catholique de Wattrelos (Nord), René jouait à dix, douze ans à célébrer la messe avec sa cousine. Lui entra au séminaire, et elle au couvent.
Ordonné le 22 décembre 1962, à 27 ans, il rejoint la paroisse de Croix, puis Wasquehal, avant de s’installer à Tourcoing. Là il est vicaire de Notre-Dame des Anges, puis curé de Sainte Anne au Brun Pain.
En 1990 il arrive à Halluin où il sera nommé doyen un an plus tard. Il doit alors gérer les paroisses des villes d’Halluin, Bousbecque, Linselles, Roncq et Neuville-en-Ferrain, jusqu'en 2002.
Cette année-là, il arrive à Quesnoy-sur-Deûle (Nord) et comme curé également de Frelinghien, Deûlémont et Warneton, jusqu’à sa retraite en Octobre 2010. Il assume également la responsabilité de la Fraternité des malades pour le diocèse de Lille, et il était aumônier du train bleu puis rouge de Lourdes.
Une proximité avec les malades, pour un homme qui a vécu dans sa chaire la souffrance : « Il était diabétique, il devait être surveillé toutes les nuits en cas de crise, et j’ai souvent appelé le SAMU » explique Muriel.
Et sa filleule poursuit : « Il était réputé pour ses homélies percutantes, en rapport avec l'actualité », qui loue aussi « sa simplicité, son écoute ».
L’homme laissera un très grand vide à Bousbecque et Linselles (Nord) dont les catholiques appréciaient les qualités, comme en témoignent les nombreux témoignages arrivés au presbytère. Malgré la maladie, « il rendait toujours service, il suffisait de sonner chez lui ». Pas étonnant pour celui qui disait : « il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime ».
Les Funérailles seront célébrées ce samedi 17 septembre 2011 à 10 H, en l’église Saint-Martin de Bousbecque. Une veillée de prière, dans l’église, se déroulera le vendredi à 18 H 30.
15/9/2011. Commentaire : Daniel Delafosse
La Chapelle de L'Immaculée Conception...
Belle petite chapelle située rue Henri Carette, face à la rue Francis de Pressencé.
Elle a été construite en 1876 par un patron de l'industrie textile, M. Loridan-Dupont, juste à côté de son usine. Restaurée une 1ère fois en 1973 par des bénévoles, qui auront du mal à rentrer dans leurs frais.
En 1998, le plâtre intérieur et surtout la porte donnaient des signes de faiblesse. M. et Mme Guy Desreveaux ont sauvé une nouvelle fois cette chapelle en gérant l'ensemble des travaux. Aidés d'une équipe de bricoleurs bénévoles, ils l'ont restaurée.
Nous remarquons une façade originale avec des vitraux dans la partie supérieure. L'intérieur, très coquet, possède de belles statues, et est toujours fleuri par un membre de l'association.
Saviez-vous que nos ancêtres ont ainsi construit à Halluin, six Chapelles dédiées à la Vierge, sous différents vocables :
Chapelle Notre-Dame de la Lys - 1788 - qui se situe dans la zone industrielle de la Rouge Porte. Chapelle Notre-Dame du Perpétuel Secours - 1844 - (route de Neuville). Chapelle de l’Immaculée Conception - 1876 - (rue Henri Carette). Chapelle Notre-Dame des Affligés - 1844 - (rue Gustave Desmettre). Chapelle Notre-Dame de Grâce - 2003 - (route de Linselles). Chapelle Notre-Dame des Fièvres - 1955 - (rue de la Lys).
Ce patrimoine est en grande partie rénové et entretenu par la dynamique association halluinoise "De kapelle".
Le 21 Mai 2009, son Président M. Jean-Pierre Polnecq n'était pas peu fier de présenter les réalisations de son association, lors de son dixième anniversaire . Avec cinq membres actifs et vingt huit sympathisants, le groupe a redonné vie, remis en état et entretient sept chapelles (la dernière dédiée à Sainte Barbe la patronne des Pompiers, installée en 2009, rue Abbé Bonpain, sur le site de l'ancienne caserne) et une trentaine de niches !
13/8/2011. Commentaire : Daniel Delafosse
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