Guerre 14 - 18
L' A R P H sur les traces des évacués de 1917 à Overijse en Belgique. 2/3
...Donc dès le soir de leur arrivée les évacués halluinois reçurent également un gite, certes parfois constitué dans la paille d'une grange...
Première nuit à Overijse
(photo no 7080) Collection Louis Rigaux, Overijse.
L'un des gîtes dans une classe d'école.
(photo no 7084) Collection Louis Rigaux, Overijse.
Les habitants d'Overijse ne manquèrent pas d'apporter toute leur attention aux nouveaux
arrivants dans la détresse et de les soutenir du mieux possible...
Honneur aux évacués d'Halluin, le 21 Août 1917.
(photo no 7098) Collection Louis Rigaux, Overijse.
Et Michel Vancrayenest de préciser : La matinée se passe en échanges et discussions animés, en présence de l'Echevin à la Culture d'Overijse, qui se propose d'inviter le futur Maire d'Halluin à visiter leur exposition sur la Grande Guerre en Mai prochain...
Réunion de travaill entre les membres de l'ARPH et leurs hôtes.
(photo no 7077).
A SUIVRE...
MV/ad -avril 2014
Pour notre exposition sur la Grande Guerre 1914/1918 qui aura lieu en octobre prochain nous recherchons tous
documents, témoignages, photos et cartes postales relatifs à ce conflit. Nous vous invitons à notre permanence du
mardi, de 10 h à 11h30 au 7 chemin de Loisel à Halluin.
Les documents seront scannés et restitués immédiatement.-
(Pour agrandir, cliquez sur le titre principal ci-dessus).
11 Novembre 2013 : Devant la flamme du soldat inconnu...
(Photo DD 19078 n° P1140722)
François Hollande président de la République dépose une gerbe.
(Photo DD 19079 n° P1140724)
Commémorations du 95ème Anniversaire
de l''Armistice du 11 Novembre 1918.
Au même moment à Halluin : Le cortège officiel, rue de Lille,
se dirige vers le Monument aux Morts - 11 Novembre 2013.
(Photo DD 19080 n° P1140727)
Les drapeaux précèdent les jeunes conseillers municipaux d'Halluin.
(Photo DD 19081 n° P1140728)
(Photo DD 19082 n° P1140729)
Le Maire d'Halluin Jean-Luc Deroo entouré des adjoints,
et Marie Deroo Conseillère générale (à droite).
(Photo DD 19083 n° P1140730)
(Photo DD 19084 n° P1140731)
(Photo DD 19085 n° P1140733)
Cérémonie du 11 Novembre 2013... devant le Monument aux Morts, rue de Lille Halluin.
(Photo DD 19086 n° P1140735)
(Photo DD 19087 n° P1140736)
Le Maire d'Halluin Jean-Luc Deroo lors de son discours.
(Photo DD 19088 n° P1149737)
(Photo DD 19089 n° P1140738)
(Photo DD 19090 n° P1140739)
(Photo DD 19091 n° P1140740)
(Photo DD 19092 n° P1140742)
C'est par la loi du 28 février 2012, voulue par Nicolas Sarkozy, que le 11 Novembre est devenu "la commémoration de tous les morts pour la France".
Le 20 février 2012, le projet de loi avait été voté par les députés UMP, Nouveau Centre et socialistes. Seuls les communistes ont voté contre ce texte. "Nous refusons d'amalgamer tous les conflits en un même souvenir" avait alors dit le député communiste André Chassaigne.
Le Monument aux Morts, rue de Lille, après le dépôt de gerbes ce 11 Novembre 2013.
(Photo DD 19093 n° P1140747)
(Photo DD 19094 n° P1140748)
70ème Anniversaire du Défilé des Résistants en 1943...
ce 11 Novembre 2013 à Oyonnax.
Discours de François Hollande président de la République - 11 Novembre 2013 à Oyonnax (Ain).
(Photo DD 19095 n° P1140752)
..."Cette cérémonie s’inscrit dans le cycle commémoratif du Centenaire de la Grande Guerre et le 70ème anniversaire de la Libération de la France.
Avec cette même question qui revient, qui revient sans cesse : pourquoi se sont-ils battus ? Les poilus de 14, les héros anonymes des tranchées, les femmes qui étaient à l’arrière et qui faisaient vivre le pays. Pourquoi se sont-ils battus, les Français libres ? Les maquisards ? Les résistants ! Pourquoi sont-ils montés au front ? Pourquoi ont-ils pris les armes au sacrifice de leur vie ?
Un mot revient pour répondre : la patrie. Oui, la patrie, c’est-à-dire le legs reçu des générations précédentes mais aussi ce que signifie la patrie, ce qu’elle incarne : une promesse de dignité, de justice et d’émancipation.
La France, notre Nation s’est forgée au cours des siècles dans la diversité des parcours, des origines, des apports successifs. Nous sommes ici, tous issus de cette histoire. Notre identité tient à l’affirmation de valeurs partagées, du lien qui unit chaque citoyen à la communauté nationale.
Il nous appartient encore aujourd’hui de montrer la solidité, la vitalité de ce lien.
Aimer la France, ce n’est pas un sentiment nostalgique, ce n’est pas une célébration du passé, de ses gloires comme de ses drames. Non. Aimer la France, c’est croire en ses atouts, en ses capacités, en ses talents, en sa jeunesse, en son école.
Aimer la France, c’est la vouloir plus forte pour relever les défis, plus solidaire pour n’oublier personne, plus confiante pour prendre pleinement sa place dans le monde.
Aimer la France, ce n’est pas l’enfermer, la recroqueviller, lui faire peur. Aimer la France, c’est l’élever, lui dire la vérité, la mobiliser pour lui donner confiance.
Aimer la France, c’est offrir à chacun la possibilité de réussir sa vie et donc de pouvoir aussi servir son pays"...
François Hollande - 11 Novembre 2013 à Oyonnax.
(Photo DD 19096 n° P1140758)
Le 11 novembre 1943, en pleine occupation allemande, cette ville de l'Ain fut en effet le théâtre d'un événement singulier : un défilé de quelque 120 maquisards se présentant comme les dignes héritiers des combattants de la Grande Guerre. Ce qu'ils résumèrent dans le message figurant sur la gerbe en forme de croix de Lorraine qu'ils déposèrent au pied du monument aux morts : "Les vainqueurs de demain à ceux de 14-18".
La sonnerie "aux morts" retentit puis, la petite foule des maquisards et des habitants, 1.500 à 2.000 personnes, scande "Vive de Gaulle" et entonne la Marseillaise. Le retentissement de cette action est considérable dans la France de Vichy qui avait proscrit les commémorations de la victoire des poilus de 14/18.
Le Monument aux Morts de la ville de Oyonnax (Ain) - 11 Novembre 2013.
(Photo DD 19097 n° P1140760)
11/11/2013
Commentaire et Photos : Daniel Delafosse
(Pour agrandir, cliquez sur le titre principal ci-dessus).
Cérémonie du 11 Novembre 2012 - Monument aux Morts, rue de Lille Halluin.
(Photo DD 14299 n° p1090951)
En présence de Jean-Luc Deroo Maire d'Halluin et Marie Deroo Conseillère Générale.
(Photo DD 19033 n° P1090942)
Inauguration de la stèle de l'Amicale des Anciens Sous-Officiers, Brigadiers et Caporaux d'Halluin.
(Photo DD 19044 n° P1090953)
Amicale des Anciens Sous-Offficiers,
Brigadiers et Caporaux d'Halluin :
Inauguration de la Stèle...
à l'occasion du 115ème Anniversaire
de la Société... lors du 11 Novembre 2012.
Fondée en 1897 sous l'impulsion de MM Auguste Dumortier président et Charles Destailleur vice-président, l'amicale des anciens sous-officiers, brigadiers et caporaux d'Halluin a commémoré son 115ème anniversaire, à l'occasion du 11 Novembre 2012.
Les principes de cette société patriotique sont les suivants : "A l'exclusion de toute visée politique, les fondateurs se proposent de conserver intact, parmi les adhérents, le culte de la Patrie et de tous les souvenirs qui s'y attachent".
Lors de la cérémonie au Momument aux Morts, rue de Lille, le nouveau président, Jean-Marc Delsalle, a inauguré officiellement la nouvelle stèle - érigée à l'intérieur du Mémorial en mars 2012 - à la mémoire des amicalistes morts pour la France au cours de la guerre 1914-1918. Cette plaque avait été célébrée une première fois le 10 février 1924.
Au 1er plan, l'école des jeunes sapeurs-pompiers d'Halluin - Novembre 2012.
(Photo DD 19031 n° P1090940)
(Photo DD 19032 n° P1090941)
Lecture par la délégation du conseil municipal des enfants et des jeunes d'Halluin.
(Photo DD 19034 n° P1090943)
(Photo DD 19035 n° P1090944)
(Photo DD 19036 n° P1090945)
Le Maire d'Halluin Jean-Luc Deroo dévoile la nouvelle stèle.
(Photo DD 19037 n° P1090946)
(Photo DD 19038 n° P1090947)
Discours du Président de l'Amicale des Anciens Sous-Officiers...
(Photo DD 19039 n° P1090948)
(Photo DD 19040 n° P1090949)
L'Harmonie Municipale d'Halluin accompagne les différentes manifestations patriotiques halluinoises.
(Photo DD 19041 n° P1090950)
(Photo DD 14304 n° p1090952)
(Photo DD 19045 n° P1090954)
(Photo DD 19046 n° P1090955)
(Photo DD 19047 n° P1090956)
(Photo DD 19048 n° P1090957)
Autour du Mémorial, la grille offerte par les Mutilés Halluinois de la Guerre 14-18.
(Photo DD 19049 n° P1090958)
(Photo DD 19050 n° P1090959)
(Photo DD 19051 n° P1090960)
(Photo DD 19052 n° P1090961)
(Photo DD 19053 n° P1090962)
Fleurissement par le service espaces verts de la Ville d'Halluin - Novembre 2012.
(Photo DD 19054 n° P1090963)
(Photo DD 19055 n° P1090964)
Le drapé... en souvenir du geste d'un Halluinois, lors de la Libération de Paris en Août 1944.
(Photo DD 19056 n° P1090965)
Inscriptions des Halluinois décédés durant les deux Guerres 1914-1918 et 1939-1935.
(Photo DD 19057 n° P1090966)
(Photo DD 14298 n° p1090967)
(Photo DD 14300 n° p1090968)
Entourant le Mémorial, la grille offerte par les Mutilés Halluinois de la Guerre 14-18.
(Photo DD 19060 n° P1090969)
(Photo DD 19061 n° P1090970)
(Photo DD 19062 n° P1090971)
9/11/2013
Commentaire et Photos : Daniel Delafosse
Mémorial aux Victimes Halluinoises des Guerres - Cimetière Halluin - Novembre 2012.
(Photo DD 18936 n° P1090858)
Guerre 14/18 : Tranchée allemande prise à la baïonnette par l'infanterie française.
(Photo X DD 22053 n° Img 858)
et notamment de la Première guerre mondiale.
(Photo DD 18939 n° P1090861)
Lancement des Commémorations du Centenaire
de la Première guerre mondiale
par François Hollande président de la République
le Jeudi 7 Novembre 2013.
"Nous sommes au seuil de cycles commémoratifs d’une importance exceptionnelle pour notre pays, mais aussi pour l’Europe et le monde. Le Centenaire de la Première Guerre mondiale et le soixante-dixième anniversaire de la Libération de la France.
Deux conflits majeurs qui s’inscrivent dans notre mémoire nationale : cette mémoire où se mêlent, s’enchaînent, s’enchevêtrent les histoires personnelles et le destin d’un pays, le nôtre. Deux événements fondateurs qui ont entre eux des résonances, des liens, mais dont nous célébrerons distinctement ces deux évènements, en raison leur singularité et leur spécificité.
Ce temps de mémoire arrive à un moment où la France s’interroge sur elle-même, sur sa place, sur son avenir, avec l’appréhension qui s’empare de toute grande nation confrontée à un changement du monde. C’est pourquoi je veux donner un sens à l’acte même de commémorer.
Commémorer, c’est saisir la force des générations qui nous ont précédés afin de faire des leçons de vie pour les suivantes.
Commémorer, c’est rappeler que la République a traversé des épreuves terrifiantes et qu’elle a toujours su s’en relever. Et qu’elle ne doit avoir peur de rien.
Commémorer, c’est savoir d’où l’on vient pour mieux appréhender ce qui nous relie et nous fédère dans une nation, la nôtre.
Commémorer, c’est renouveler le patriotisme, celui qui unit, celui qui rassemble, qui n’écarte personne au-delà des parcours, des croyances, des origines, et des couleurs de peau.
Commémorer, ce n’est pas seulement invoquer la passé ou le convoquer, c’est porter un message de confiance dans notre pays. « Vieille France, écrivait le général de GAULLE, accablée d’Histoire, meurtrie de guerres et de révolutions, mais redressée de siècle en siècle par le génie du renouveau ! ».
Commémorer, c’est parler la langue des anonymes. C’est parler du courage du Poilu qui rencontre l’effroi au fond de la tranchée, c’est vanter l’audace du Français libre qui rejoint de GAULLE en juin 1940, c’est souligner l’héroïsme discret, parfois anonyme du Résistant qui rallie l’Armée des ombres, c’est saluer la dignité du Juste qui cache un Juif au péril de sa vie.
Voilà ce que signifie « commémorer » aujourd’hui !"...
(Photo DD 18944 n° P1090926)
..."Commémorer la Première Guerre mondiale, c’est aussi célébrer la victoire de la République car la République se révéla plus forte que les Empires centraux. Pendant ces quatre années de tourmentes, le Parlement a siégé continument, ses commissions ont été convoquées. Avec des gouvernements, plusieurs, successivement responsables devant lui. L’armée s’est mise au service de la République. L’autorité civile a prévalu jusqu’au bout, et c’est CLEMENCEAU, un Républicain intransigeant, qui fut appelé « le père la Victoire ».
Commémorer la Première Guerre mondiale, c’est aussi rappeler la fraternité des démocraties avec le sacrifice de ces jeunes hommes, venus des cinq continents, qui sont morts sur les champs de bataille de la Somme, de l’Aisne, de la Meuse, de la Marne, qu’ils ne connaissaient pas, pour notre propre liberté. En témoignent sur notre sol les imposants cimetières que beaucoup connaissent : britanniques, russes, canadiens, australiens, néo-zélandais, sud-africains ou américains. C’est aussi ce souvenir-là que nous entretenons.
Commémorer la Première Guerre mondiale, c’est également prononcer un message de paix. Les victimes n’ont plus d’uniformes. Elles reposent, à égalité de respect. Le Centenaire n’a pas vocation à exhumer les combats d’hier, mais à réunir tous les belligérants. Réconcilier, c’est fait. Les rassembler dans la même évocation et nous rapprocher encore davantage de nos amis allemands"...
(Photo DD 18945 n° p1090974)
..."Le 11 novembre 2014, un hommage sera rendu à tous les combattants de la Première Guerre mondiale, avec l’inauguration du mémorial international de Notre Dame de Lorette, en l’honneur des 600.000 soldats tombés sur les champs de bataille du Nord-Pas-de-Calais. Il y a eu des jours, durant la guerre de 14 et notamment au mois d’août, où en 24 heures, il y eu 24 000 morts. Une ville entière disparue ! Il était donc important que nous puissions montrer l’ampleur de ce que fut ce carnage. Seront inscrits à Notre-Dame-de-Lorette, les noms de tous les combattants, dans l’ordre alphabétique, sans aucune distinction de nationalité. C’est vrai que c’était, les uns contre les autres, pour leur patrie, que ces jeunes hommes sont morts. C’est au nom de l’humanité commune qu’ils seront désormais rassemblés côte à côte.
Au-delà de ces évènements, de ces rendez-vous, de ces évocations, chaque pays a en fait rendez-vous avec lui-même. Et la France également.
C’est en regardant le passé avec ses gloires, ses blessures, que nous prenons encore davantage conscience de nous-mêmes, de notre capacité de maîtriser notre destin. Savoir ce qu’est la mémoire, une mémoire partagée, une mémoire qui doit prendre en compte toutes les diversités de ceux qui l’ont constituée et qui font aujourd’hui ce que la France est… C’est une formule que le général de GAULLE lui-même avait voulu inscrire. Cette formule demeure comme étant autant d’exigence pour nous même. Elle est la suivante : « c’est du passé que naît l’espoir ». Le passé n’est pas une nostalgie. Le passé n’est pas simplement le regard parfois complaisant que l’on porte sur l’Histoire. Le passé est un long segment et aussi une obligation. Etre meilleur, être plus fort, être conscient de ce que nous avons encore à faire comme nation"...
François Hollande - 7 Novembre 2013.
...Intégralité de l'Allocution du Président de la République :
Grille séparant la rue des Frères Martel du Cimetière Allemand face au Mémorial - Novembre 2012.
(Photo DD 18926 n° p1090839)
Cimetière d'Halluin... Entrée du Cimetière allemand de la Guerre 14-18.
(Photo DD 18943 n° p1090925)
Le Monument aux Morts d'Halluin (centre) - Septembre 2014.
(Photo DD 21976 n° P1220501)
Dépôt de Gerbes : 70ème Anniversaire de la Libération de la Ville - Septembre 2014.
(Photo DD 21974 n° P1220499)
9/11/2013 - 30/9/2014
Photos : Daniel Delafosse
Il s'agit, apparemment, d'un rassemblement de soldats allemands pour
une cérémonie religieuse.
Pendant la première guerre, des soldats allemands devant un wagon au niveau
de la gare, côté nord.
AL 1003-numérisation 0003
Carte-photo allemande datant de 1917, prise au carrefour des rues de Lille
et de la gare. A noter des panneaux en langue allemande au dessus de l'entrée
de la maison du coin.
AL 1002-numérisation 0002
Rassemblement de troupes allemandes sur la place Verte le 25 septembre 1917.
Sur la gauche, la Maison Demmestère. Sur la place le kiosque en bois,démoli,
a été remplacé par un kiosque en acier reposant sur un socle en maçonnerie.
Dans le fond, nous apercevons les grandes maisons de la rue de Lile, la cheminée du tissage
Lemaitre-Demmestère et sur la droite, les maisons de la rue saint Vincent de Paul. La rangée actuelle
des maisons de la rue Marthe Nollet ont été construites vers 1923-24 avec l'aide de la loi Ribot.
photo 7857