Habitat
Le Foyer-Logement le "Val de Lys",
rue de la Libération Halluin.
(photo n° 4008)
Le Foyer-Logement
"Val de Lys"... Historique.
Pour M. Albert Houte, lors de son mandat de Maire d'Halluin, l'épisode le plus marquant fut sans conteste la réalisation du très attendu foyer-logement pour personnes âgées « Val de Lys », rue de la Libération.
En effet, dès 1971, jusqu’à son inauguration le 18 décembre 1977, Albert Houte fut le décideur, mais surtout le défenseur acharné d’un projet semé de difficultés, au niveau des différentes étapes, notamment la démolition de l’ancienne usine Rover, et l’octroi de la subvention et du prêt nécessaires aux travaux. Rappelons au passage les grandes étapes de cette longue gestation :
Avril 1971 : Souhait municipal d’édifier une « Maison de retraite » au Centre-ville ; Décembre 1971 : Le projet se fera à l’emplacement des établissements Rover ;
Janvier 1972 : La commune choisit la société d’H.L.M. pour réaliser l’équipement ;
Mars 1973 : Démolition de l’usine Rover ;
Janvier 1975 : Lancement de l’Adjudication ;
Juillet 1975 : Obtention de la subvention ;
Février1976 : Prêt obtenu au Crédit Foncier ;
Mars 1976 : Démarrage des Travaux ;
12 Juin 1976 : Pose de la première pierre.
M. Albert Houte avait une idée très élevée du rôle qu’il pouvait tenir, restant en contact permanent avec la population, d’où ses actions sociales en faveur des plus déshérités, des anciens et des plus jeunes.
27/12/2010.
Construction de l'école Jules Guesde, surnommée école blanche,
rue de la Lys - Halluin. Ici, la cour des garçons.
Architecte : M. Gabriel Pagnerre.
Début des travaux le 10 juin 1932. Inaugurée le 03 septembre 1933.
(photo n° pag 80 jpg)
Exposition sur « l’Urbanisme à Halluin
du 16ème au début du 20ème siècle ».
Cette exposition se déroule salle municipale du cercle Saint Joseph, 13 rue Emile Zola, du vendredi 17 septembre au mercredi 22 septembre 2010. Les archives municipales vous proposent de retracer l’évolution de l’expansion urbanistique de la ville sur une période de 400 ans sous forme de comparatif de plans cadastraux.
Les pièces présentées seront des plans napoléoniens de la fin du XVIIIe siècle, de sentiers et chemins ruraux pour terminer sur le cadastre de 1963, des plans maquettes sur des bâtiments halluinois.
Un livret d’une cinquantaine de pages qui décrit les différents termes urbanistiques et architecturaux sera mis à la disposition du visiteur.
Les deux archivistes municipaux, Philippe Marcaille et Jérémy Vincenti, ont sélectionné une grande quantité de documents, articulés autour des plans cadastraux des différents quartiers, permettant de mettre en évidence l'évolution de l'urbanisme.
Via l'école Jules-Guesde, une recherche plus particulière a été effectuée sur Eugène Gabriel Pagnerre, l'architecte à l'origine du bâtiment. La symétrie voulue par l'architecte entre école de filles et école de garçons a été rompue par la destruction d'une partie des bâtiments.
Plus tard, la maternelle George-Sand a été construite. Maintenant, tous ces bâtiments ont disparu pour laisser place à une résidence sociale pour les jeunes. Mais une rue préservera le souvenir de l'architecte.
Les recensements successifs montrent l'extraordinaire accroissement de la population due à l'essor industriel. De 2439 habitants en 1801, on passe à 10 801 en 1861, soit une population multipliée par 4 en 60 ans. L'accroissement s'est ensuite poursuivi de façon régulière pour atteindre maintenant près de 20 000 habitants.
Outre des photos qui montrent l'évolution de l'habitat, d'autres documents s'offrent au regard. Différentes maquettes de bâtiments. La borne frontalière qui avait été posée entre Halluin et Menin. Le registre des réclamations du chemin de fer en 1920.
À cette époque déjà, les usagers n'étaient pas toujours satisfaits.L'annuaire des abonnés au téléphone de 1957. En ce temps pas si lointain, les abonnés avaient un numéro à 3 chiffres. Mais il fallait passer par une opératrice pour obtenir la communication.
Pourquoi le quartier des baraques était-il belge ? Pour le savoir, il faut remonter en 1670. à l'époque de Louis XIV. Le Roi Soleil avait conquis les Pays-Bas et la ville de Menin lui apparut tout de suite stratégique. Pour la garder, il voulut en faire une forteresse. 27 hectares appartenant au territoire d'Halluin furent alors intégrés dans le tracé des fortifications et, en 1686, l'enclave fut incorporée à Menin.
Du Manoir aux loups aux anciens abattoirs, en passant par l'ancienne gare, les établissements Gratry ou Notre-Dame des Fièvres, les archivistes municipaux ont sélectionné 18 coins de la ville à présenter. Grâce à des cartes et beaucoup de photos, que l'association « A la recherche du passé d'Halluin » les a aidés à situer, le passé ressurgit.
D'un panneau à l'autre, chacun recherche sa rue et repère un bâtiment disparu. Les discussions se nouent notamment autour des photos et des cartes de l'ancienne gare. Un peu de nostalgie, de la curiosité, parfois de la surprise.
On peut regretter la disparition de l'ancienne église de Menin, située en face du pont qui la relie à Halluin. Détruite par les Écossais en 1579, elle abritait les tombeaux des seigneurs des alentours. Un patrimoine disparu dont on retrouve la trace à travers cette exposition.
19/9/2010.
Commentaire : Daniel Delafosse
Situées rue Marthe Nollet, (anciennement rue de la gare),
devant la place verte (actuellement place de Gaulle)
photo n° 4017
L'ancienne maison des vicaires au 22 rue abbé Bonpain,
avant sa démolition en avril 1994.
(photo n° 2321 et 2322)
Angle des rues G.Desmettre-Abbé Bonpain. Cette habitation
a été occupée par Alphonse Cauchy -organiste à St Hilaire -
et ensuite par la famille Houte-Dewailly.
Ce fut aussi l'ancien hospice et l'ancien bureau de bienfaisance
avant sa démolition en novembre 1990.
Dans le fond le presbytère.
(photo n° 738)
Quartier du Mont d'Halluin, le chemin de Loisel.
En arrière-plan la construction du quartier de la Fontaine,
derrière d'église du Mont.
(photo n° 2430)
Quartier du colbras - la résidence le molinel.
(photo n° 3545)
Lotissement et résidence du Molinel, au colbras.
(photo n° 2887)