Evénements politiques et sociaux majeurs
Exposition ARPH - Mars 2011.
(Photo DD 8960 n° p1020041)
(Utilisez la loupe, à droite, pour agrandir
ou déplacer la photo à votre convenance).
(Photo DD 8961 n° p1020042)
(Photo DD 8962 n° p1020050)
(Photo DD 8963 n° p1020052)
Photo DD 8964 n° p1020076)
Une petite partie des photos, drapeaux, bannières, documents et objets divers présentés par l'Association "A la recherche du passé d'Halluin" lors de l'exposition des 12 et 13 Mars 2011, au Centre culturel Albert Desmedt, rue de Lille Halluin.
29/3/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse
Exposition présentée par l'ARPH, en Mars 2011,
de photos, documents et objets divers.
(Photo 8956 n° Img 891)
Les 12 et 13 Mars 2011, l'Association "A la recherche du passé d'Halluin", présentait une petite partie de sa collection de photos, documents, drapeaux, bannières et objets divers accumulés depuis sa création en 1989. Durant ces deux jours uniquement, plus de 600 visiteurs ont été accueillis au Centre culturel Albert Desmedt, rue de Lille Halluin.
Exposition ARPH, en Mars 2011.
(Photo DD 8958 n° p1020092)
Le fonds photographique de l'ARPH,
est estimé à plus de 20.000 clichés.
Lors de cette exposition, les albums de photos ont été longuement feuilletés. Plusieurs centaines de photos, regroupées par thème : les établissements scolaires, le monde du travail, l'urbanisme, les événements religieux. Le visiteur curieux a découvert , avec un étonnement mêlé d'incrédulité, que le roi de Belgique est venu à plusieurs reprises à Halluin. Au détour des pages, certains ont retrouvé un visage connu de parents, d'amis, de collègues de travail...
Depuis quelques années, de nombreux Halluinois n'hésitent pas à confier à l'association des documents d'archives ou mieux encore à faire des dons comme ces cartons de photos remis après un ultime déménagement.
"L'arrivée de Jacques Mahieu (secrétaire de l'ARPH), ces dernières années, a été très bénéfique. Elle nous a permis de retrouver d'autres passionnés, et nous sommes de plus en plus ouverts aux associations culturelles pour fédérer cette énergie, bien enrichissante pour tous" note le président André Louf, lui-même collectionneur.
On regarde, on réfléchit, on compare, on se remémore....
Souvenirs, souvenirs !
Exposition ARPH, en Mars 2011.
(Photo DD 8957 n° p1020092)
(Utilisez la loupe, à droite, pour agrandir
ou déplacer la photo à votre convenance).
La charge du webmaster, Stéphane Bedleem, est essentielle dans la poursuite des activités de l'ARPH. Il est aidé notamment dans cette importante tâche informatique par André Dutoit, André Louf, Jacques Mahieu, Freddy Mathys, Raymond Parmentier, Daniel Delafosse.
En ce mois de Mars 2012, plus de 10.000 photos ont été mises en ligne depuis la création du site, complétées par plus de 300 articles publiés en page d'accueil et autant d'informations diverses. Ce travail intense est en perpétuel mouvement, afin d'être au plus près des événements de l'actualité locale... du Passé mais aussi souvent du Présent.
Article publié en page d'Accueil,
du site informatique de l'ARPH.
(Photo DD 8959 n° p1010587)
Vous êtes très nombreux à nous accompagner chaque jour,
les chiffres parlent d'eux-mêmes :
Au 1er Mai 2010, le site comptabilisait 6.600 visites,
et dans quelques jours... nous dépasserons les 230.000 visiteurs.
Votre attachement à notre association est un encouragement à poursuivre
la préservation de la mémoire collective du passé halluinois... Merci à vous !
"Le passé est toujours présent".
Maurice Maeterlinck
29/3/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse
Les Anciens Sous-Officiers, Brigadiers et Caporaux d'Halluin,
en compagnie des élus le 16 Mars 1997,
lors du Centenaire de l'Amicale.
(Photo 8894 n° Img 862)
Peu d'associations halluinoises peuvent s'enorgueillir d'être nées au XIXème siècle et de ce fait, leur longévité et leur dynamisme ont valeur d'exemple. Ce Dimanche 16 Mars 1997, c'est une association centenaire qui reçut, via son président, les honneurs, pour avoir traversé ce siècle en défendant ardemment les valeurs de notre pays.
Si la première assemblée constitutive s'est tenue le 7 Février 1898, l'idée de fonder une société fut émise par six anciens gradés, en décembre 1897. A l'exclusion de toute visée politique, les fondateurs se proposaient de conserver intact, parmi les adhérents, le culte de la patrie et de tous les souvenirs glorieux qui s'y rattachent.
L' Amicale Halluinoise des Anciens Sous-Officiers...
fête son 100ème Anniversaire :
(Historique de 1997 à 2012 - 3/3).
En 1997, plus que jamais, l'amicale poursuit avec détermination le chemin tracé par ses fondateurs, et participe activement à la vie associative de la commune. Ce 16 mars, l'heure était donc venue de fêter dignement cette centenaire et de saluer la mémoire des siens disparus.
Les cérémonies des dépôts de gerbes sur les tombes des présidents défunts et au monument aux Morts, ainsi que la messe à l'église Saint-Hilaire, furent empreintes d'une solennité toute particulière.
Dimanche 16 Mars 1997 :
De gauche à droite : Christian Vanneste Député, Gaston Danset président de l'Amicale,
Alexandre Faidherbe Maire d'Halluin et Henri Desmettre Conseiller Général.
(Photo 8893 n° Img 861)
Cette journée exceptionnelle a attiré beaucoup de monde, et elle s'est poursuivie, à la salle du Manège, par les différentes allocutions. Dans son discours du centenaire, prononcé devant une assistance respectueuse et attentive, le président Gastion Danset, avec une émotion non dissimulée, a évoqué les grands moments de l'histoire de France et les grandes heures de l'armée avec "les poilus de 14-18, les vaillants combattants de 40-45, ceux d'Indochine et d'Algérie". Pour la période contemporaine, il a fait part de son souhait de voir préservés "notre patrimoine et notre unité".
Se considérant comme "un vieux sage", le président Danset n'en a pas moins évoqué la modernité et la nécessaire évolution des mentalités, appelant son auditoire à avoir confiance en la jeunesse. Avec toujours la volonté des "sous-off" d'inculquer leur esprit aux plus jeunes et il conclut par ces mots : "Prenon le temps de vivre. Gardons le sourire, chaque jour suffit sa peine. Faisons la paix entre nous, car la vie est belle, elle est aussi très courte, ne la gâchons pas. Relevons la tête, travaillons avec confiance pour un avenir meilleur. Le soleil brillera demain. De plus beaux jours nous attendent et notre rôle de sous-officier n'est pas terminé. Que vive longtemps notre amicale !".
Le Député Christian Vanneste et le Maire Alexandre Faidherbe
entourent les Médaillés du Centenaire :
François Chiamento, Ernest Boudeau, Gaston Danset,
André Théry, Félix Van Moerbeke (assis).
(Photo 8890 n° Img 858)
Une manifestation aussi exceptionnelle valait bien d'en voir gravée la date. Date d'anniversaire, dignement fêté par le doyen M. Félix Van Moerbeke, 98 ans ! Le président Danset remit donc la médaille du centenaire à M. Ernest Boudeau et les insignes de porte-drapeau à MM. François Chiomento et André Théry.
Le Maire Alexandre Faidherbe a salué le travail de l'amicale et ne cacha pas la sympathie toute particulière qu'il lui porte, dont son père Paul fut un membre fidèle, et précisa "Que si cette amicale a toujours fait preuve d'une certaine discrétion, à l'instar de son président actuel, Gaston Danset, elle est enracinée dans le tissu local où elle a sa place..."
Puis des mains du Maire Alexandre Faidherbe, le président Danset reçut la Médaille de la Ville.
Les amis de l'Amicale étaient venus nombreux, salle du Manège,
s'associer à cette journée du centenaire et féliciter le président Gaston Danset.
(Photo 8892 n° Img 860)
Depuis dix ans à la tête de l'association des "Sous-Off", Gaston Danset fut récompensé pour son rôle actif joué au sein de celle-ci, par M. Christian Vanneste Député de la circonscription, qui lui remit officiellement la Médaille de l'Assemblée Nationale, en soulignant :
"Le général de Gaulle aimait à dire que le caractère est la vertu des temps difficiles, et bien, Gaston Danset témoigne de ce caractère, trempé dans l'acier, celui de la discipline de l'armée et de l'effort de guerre". Le député évoqua ensuite le passé de ce jeune homme de 76 ans. Né le 14 juin 1921, il a dû travailler très tôt pour subvenir aux besoins de sa famille, après la disparition prématurée de son père.
Durant la deuxième guerre mondiale, après avoir refusé le STO (service du travail obligatoire), Gaston Danset entre en résistance avec le groupe Vosges-Alsace pour revenir à Halluin, lors des combats de Libération, au cours desquels il perd son frère. Le reste de sa vie, il l'a passé à réparer des voitures, entouré de sa femme et de leurs deux enfants Philippe et Arlette.
M. Gaston Danset a reçu la Médaille de l'Assemblée Nationale,
des mains du Député M. Christian Vanneste.
(Photo 8891 n° Img 859)
Président de l'Amicale halluinoise des Sous-Officiers de 1986 à 1999, M. Gaston Danset nous a quittés en Mai 2004... Et à quelques jours du 115ème anniversaire du groupement, sa Veuve née Gilberte Olivier s'en est allée ce 5 Mars 2012.
La Présidence de l'Amicale depuis 2000...
Le Café "Aux Vieux Amis", rue Gustave Desmettre,
après sa fermeture définitive en 2009.
(Photo DD 8903 n° p1010637)
(Utilisez la loupe, à droite de la photo, pour agrandir).
Corinne et Christophe Parmentier avec l'aide de Christian, les derniers tenanciers du café "Aux Vieux Amis", auront été au service de l'amicale des anciens sous-officiers pendant près de 14 ans. Après la fermeture de l'établissement, en 2009, ils ont été chaleureusement remerciés et ont reçu un cadeau mérité.
Au cours de l'année 1999, M. Georges Canoot fut nommé à la présidence active. Il assumera les fonctions jusqu'en Décembre 2011.
En janvier 2012, Georges Canoot ne souhaitant pas renouveler son mandat, c'est M. Jean-Marc Delsalle (Porte-drapeau depuis 1998) secrétaire, qui lui succède comme Président ; la fonction de trésorier étant attribuée à M. Christophe Parmentier.
10/3/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse
L'Amicale des Anciens Sous-Officiers d'Halluin, le Dimanche 16 Mars 1972,
arrive pour l'office religieux à l'église Saint-Hilaire,
emmenée (au 1er plan) par son jeune porte-drapeau Francis Delafosse.
(Photo 8887 n° Img 855)
L'Amicale Halluinoise des Anciens Sous-Officiers....
et le 75ème Anniversaire :
(Historique de 1972 à 1996 - 2/3).
Il y a 40 ans, le Dimanche 16 Mars 1972, les membres de l'Amicale des Anciens Sous-Officiers, Brigadiers et Caporaux d'Halluin fêtaient le 75ème anniversaire de la fondation de leur groupement.
La journée a débuté à 10 h, par une messe du souvenir célébrée en l'église Saint-Hilaire, par M. l'abbé Lommez, curé-doyen de la paroisse, en présence d'une très nombreuse assistance. Cet office fut rehaussé par les chants et cantiques interprétés par la "Lyre Halluinoise" sous la direction de M. Guy Deceuninck.
A la sortie de la messe, pour le défilé en ville, la musique du 43ème R.I. précédait le drapeau de l'Amicale des anciens sous-officiers, porté pour la circonstance par le benjamin (22 ans) de l'association Francis Delafosse, suivi par les nombreuses délégations patriotiques locales, des anciens combattants belges et de la Philharmonie Concordia.
Derrière la musique du 43ème R.I., le drapeau de l'Amicale
arrive au monument aux Morts, par la rue de la Libération,
entouré (à gauche de la photo) de M. Edmond Ducastel,
et de M. Jean-Claude Leduc.
(Photo 8887 n° Img 855)
Avec le 43ème, le rassemblement ne pouvait qu'attirer la foule des Halluinois qui s'étaient regroupés tout au long de l'itinéraire et qui applaudirent les militaires. Le cortège officiel s'arrêté au monument aux morts, rue de Lille, où, après la sonnerie aux morts, en présence de M. Albert Houte Maire d'Halluin et M. Robert Vanacker président d'honneur de l'Amicale, M. Maurice Ducastel président des anciens sous-officiers halluinois déposa une gerbe de fleurs, tandis que M. Albert Taffin fleurissait la stèle des passeurs.
Le cortège se dirigea ensuite à la salle du Manège, où le président Maurice Ducastel, lors de son discours, dit notamment : "A l'heure où l'on veut tout bousculer, tout changer, il est bon de mettre l'accent sur la fidélité des anciens sous-officiers. L'amicale a certes évolué mais elle a maintenu l'esprit auquel elle s'est attachée surtout l'amitié et la solidarité entre ceux qui, grâce à leur compétence et à leur conduite s'étaient vu confier certaines responsablilités dans la vie militaire...
Albert Houte Maire d'Halluin,
remet la Médaille de la Ville à Maurice Ducastel.
(Photo 8888 n° Img 856)
Comme M. Ducastel, le maire Albert Houte, dans son allocution, rappela le souvenir précieux, le mérite et et le dévouement des fondateurs et premiers dirigeants (Dumortier, Hottelart, Maret) de l'Amicale halluinoise... "Nous avons la chance de vivre dans une ville où le dévouement est une vertu qui se pratique encore, et vous êtes de ceux qui donnaient l'exemple". Puis il rendit un hommage particulier à M. Maurice Ducastel et lui remit la grande médaille de la ville en témoignage de gratitude.
Après avoir exprimé ses remerciements, Maurice Ducastel eut le plaisir à son tour de remettre la médaille de la reconnaissance des sous-officiers, pour l'excellent travail qu'ils ont réalisé et pour leur fidélité à l'amicale, à cinq vétérans : MM Albert Deroy (le doyen, membre depuis 1912), Léon Descamps, Emile Quivron, Antoine Demeestère (président d'honneur des anciens combattants UNC ) et Alphonse Geerlandt (président des anciens combattants belges).
Les cinq vétérans, de l'Amicale des Anciens Sous-Officiers, décorés :
De gauche à droite : Alphonse Geerlandt, Léon Descamps,
Albert Deroy, Emile Quivron, Antoine Demeestère.
(Photo 8889 n° Img 857)
Cette remise de médailles fut suivi d'un magnifique concert de la musique du 43e R.I., sous la direction du lieutenant Philibert. La journée se poursuiva, au même endroit, par un banquet familial auquel participaient deux cents convives.
Au cours de ce repas, le président Ducastel excusa M. Maurice Schumann, ministre des Affaires étrangères, qui, étant dans l'obligation d'annuler tout engagement, a envoyé un télégramme dans lequel il exprime ses sentiments de fidèle amitié au groupement des anciens sous-officiers. Il eut un mot aimable pour le général Dewilde, qui apporta le salut de la Fraternelle des anciens du 6e chasseur à pied de 1914-1918, ainsi que pour M. Lenoir président de l'Amicale des sous-officiers de Tournai.
Au nom de la commission, M. Hubert Dermaux, vice président, a fait un bel éloge du président actif Maurice Ducastel, omniprésent, dynamique et clairvoyant, et a exprimé la gratitude de tous les amicalistes, puis a associé à cet hommage M. Robert Vanacker, président d'honneur, et deux principaux dirigeants MM Achille Descamps, secrétaire, et Robert Verhulst, trésorier, qui reçurent chacun un magnifique plateau de cuivre en dinanderie, tandis que leurs épouses recevaient des fleurs.
Assurément, une journée qui a compté dans les annales de la société des anciens sous-officiers et a témoigné de sa vitalité et de sa jeunesse.
Un troisième Drapeau, en 1980...
Remise à André Théry, du nouveau drapeau, le 2 Mars 1980 :
de gauche à droite, entouré de Robert Verhulst,
Achille Descamps, Maurice Ducastel, Hubert Dermaux.
(Photo n° 7831)
A force d'avoir été battu par les intempéries et malgré plusieurs réparations effectuées par les soeurs du couvent de la Sagesse, le drapeau avait bien triste allure. Après bien des délibérations et de savants calculs (chaque lettre des inscriptions vaut son pesant d'or), le trésorier accepta la dépense et, le 2 Mars 1980, pour le 83ème anniversaire de l'Amicale halluinoise, l'Abbé Lommez bénit le troisième drapeau, au début de la Messe du souvenir.
Madame René Danset en fut la marraine, et le nouveau drapeau reprit fièrement la tête des cortèges, porté par le fidèle et dévoué André Théry qui remplit cette fonction depuis 1977.
L ' Amicale Halluinoise des Sous-Officiers,
de 1986 à 1996...
En Avril 1986, M. Maurice Ducastel ayant émis le désir de changer de fonction, laisse la présidence active à M. Gaston Danset. Il devient président d'honneur. Son fils Edmond se retrouve au poste de vice-président, avec M. Hubert Dermaux qui démissionnera pour raison de santé en 1993, remplacé à ce poste par M. Jacques Terly.
M. Achille Descamps
(Photo 8882 n° Img 850)
Deux anciens piliers de l'Amicale, toute une époque !
M. Robert Verhulst
(Photo 8883 n° Img 851)
Quelques membres de l'Amicale Halluinoise des Anciens Sous-Officiers...
sous la présidence de M. Gaston Danset de 1986 à 1996... :
Assis de gauche à droite : MM. François Chiamento, Gaston Danset,
Jacques Terly, Edmond Ducastel.
Debout : MM. Ernest Boudeau, Yves Festou, Jacques Gadeyne,
André Thery, Marcel Desmazières, Jean-Claude Leduc.
(Photo 8884 n° Img 852)
A suivre...
8/3/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse
Les armes de l'Amicale
des Anciens Sous-Officiers, Brigadiers
et Caporaux d'Halluin.
(Photo 8874 n° Img 843)
L'Amicale des Anciens Sous-Officiers, Brigadiers
et Caporaux d'Halluin... Historique (Prémices - 1/3).
L'association de l'Amicale des Anciens Sous-Officiers, Brigadiers et Caporaux d'Halluin célébrera son 115ème anniversaire le Dimanche 11 Mars 2012. C'est l'occasion de revenir sur son histoire relatée par M. Gaston Danset, ancien président, lors de la commémoration du centenaire de l'association en 1997 :
Gaston Danset
Président de l'Amicale Halluinoise,
de 1986 à 1999.
(Photo 8875 n° Img 844)
Pour évoquer la naissance de l'amicale, Gaston Danset nous replonge dans l'atmosphère du moment : "La France et son empire colonial ont, dans le monde, un prestige formidable. Nos couleurs flottent sur tous les points du globe. Campagnes d'Afrique, du Tonkin, d'Indochine. Des accords et des alliances font de nous une des plus grandes puissances mondiales. Notre industrie prospère et commence une révolution avec le charbon, la vapeur, le textile, l'électricité .
Une armée forte qui a les faveurs populaires et qui voudrait bien effacer la honte de la défaite de 1870 dont chaque militaire garde une petite plaie au coeur. C'est à cette époque que quelques ardents patriotes, anciens sous-officiers nostalgiques de l'armée qui les avait formés durant huit ans (durée alors légale) émirent l'idée de fonder une société qui regrouperait les anciens militaires".
Nous sommes en 1887. Cette bande d'anciens militaires nostalgiques est composée d'Auguste Dumortier, de Léon Bartholomeus, Gustave Mignon, Carlos Crépel, Charles Destailleur, Clément Landas, Polydore Stock et d'Edouard Delfortrie.
Les principes de l'amicale sont clairement établis et ne laissent aucune ambiguïté : "A l'exclusion de toute visée politique, les fondateurs se proposaient de conserver intact, parmi les adhérents, le culte de la Patrie et de tous les souvenirs glorieux qui s'y rattachent.
Tous les anciens gradés furent invités par lettre et par voie de presse à se réunir le jour de Noël. Pour rendre la première réunion plus attrayante, ils se cotisèrent afin de donner une prime de vingt francs à l'adhérent qui élevait le plus grand nombre d'enfants de moins de 14 ans, et pour offrir le punch du réveillon à ceux qui répondraient à l'appel.
Une cinquantaine d'anciens gradés assistèrent à cette première réunion qui se tint dans la salle du café "Saint-Sébastien". Après un vibrant discours patriotique du président Charles Destailleur, intervint le vote pour la désignation de la commission provisoire.
Le punch fut alors servi et la prime de vingt francs attribuée à M. Jean-Baptiste Descamps.
Auguste Dumortier
1er Président de l'Amicale
de 1898 à 1927.
(Photo 8876 n° Img 845)
L'autorisaton préfectorale arriva le 28 février 1898 et c'est le 13 mars de la même année qu'il fut procédé, sous la présidence du doyen d'âge, M. François Cinqualbre, à l'élection définitive de la commission :
Président Auguste, Dumortier, Vice-Président Charles Destailleur, Secrétaire Léon Bartholomeus, Trésorier Cyrille Delobel. Cette commission fut bientôt renforcée de MM. Edouard Vanakere, Léon Lescroart, Jules Gouy, Paul Lemaitre, Victor Hottelart.
"Le principe de l'amicale fut retenu, mais il fut admis que la société pourrait se transformer par la suite. Et c'est en octobre 1904, en conformité avec les statuts, qu'elle devint une mutuelle. Les mille cinq cents francs à l'actif de l'amicale augmentés des obligations de la ville de Paris furent attribués au fonds social".
Un règlement et une discipline toute militaire semblaient régner au sein des réunions : "Untel a été rayé des cadres sans plus de commentaire, un autre a été rappelé à l'ordre. On ne badinait pas avec le règlement. Chaque absence ou retard aux réunions étaient sanctionnés par une amende" raconte Gaston Danset, qui ajoute que "cela ne nuisait nullement à l'esprit d'amitié qui était de tradition".
"Au cours de l'assemblé constitutive du 7 février 1887, le président donna lecture d'une liste de sept cafés disposant d'une salle de réunion. Par vingt-deux voix, c'est le café "Aux Vieux Amis", 111, rue Gustave Desmettre, tenu par Charles Loridan, qui fut retenu comme siège".
"Pendant la première guerre mondiale, le local des Vieux Amis fut transformé en chambrée par les Allemands. La Municipalité prêta provisoirement une salle de la Mairie pour les réunions. Un nouveau local fut trouvé au café du "Lion d'Or"
En 1916, les soldats allemands stationnent place de l'église,
devant le café du Lion d'Or (1er à gauche)
qui deviendra "Café de la Mairie" puis "Le Flandre".
(Photo n° 1881)
Petit historique des différents sièges de l'Amicale :
Le 20 juin 1919 a eu lieu la première réunion d'après guerre, au café du Lion d'Or. Le rapport écrit de la réunion indique que le siège a été pillé par les Allemands. Le mobilier et les archives ont disparu ou ont été détruits. Le siège devient alors le café de la Mairie.
Dans le courant de l'année 1939, les réunions de bureau et assemblées générales se retrouvent au "Foyer de la Paix", rue Emile Zola, ou au café du Lion d'Or. Lors de l'assemblée générale du 12 janvier 1941, la société est mise en arrêt d'activité, la reprise sera effective le 15 juillet 1945. L'association réintègre le café de la Mairie (actuellement "Le Flandre").
"C'est dans cet établissement que fut inaugurée, le 10 février 1924, une plaque commémorative en l'honneur des membres de la société morts pour la France .
De 1950 à 1965, les archives sont manquantes. En 1971, la société retourne à ses origines au café "Aux vieux amis", et cela jusqu'à sa fermeture définitive en 2009.
Anaïse et sa fille Gisèle Menet,
devant le café "Aux Vieux Amis" en 1950.
(Photo 8881 n° Img 248)
"C'est en 1890 que les membres de la commission se cotisèrent pour offrir un drapeau à la Société. Ce drapeau fut remis au président, le jour de la fête de Jeanne d'Arc, en présence de toutes les Société patriotiques, et c'est l'Abbé Deyne, curé de la paroisse, qui le bénit, au cours de la Messe. MM. Charles Leroy et Joseph Delporte furent les premiers porte-drapeaux de la Société.
M. Gaston Danset poursuit son travail d' "historien" en racontant les grandes étapes et dates marquantes de l'amicale que voici résumées :
1914-1918 : "On ne peut passer sous silence les jours sombres de 1914-1918 où notre société ne fut pas épargnée. 36 sous-officiers furent mobilisés, la moitié sur place, mais les 18 autres tombèrent au champ d'honneur.
"Les non mobilisés avaient décidé que la société poursuivrait ses activités, mais le local était occupé par les Allemands ; des membres étaient dans l'impossibilité de payer leur cotisation ; d'autres étaient empêchés d'assister aux réunions parce qu'ils habitaient hors de la ville et qu'un laissez-passer était exigé. C'est dire que l'activité fut plus que réduite".
"Le drapeau de l'association sera présent le 18 octobre 1918, lors de la cérémonie de la Libération d'Halluin. Il sera à la tête de la société pour son 25ème anniversaire, le 4 février 1923, lors d'une Messe célébrée par M. l'Abbé Vantorre et le Chanoine Régent. Le drapeau sera présent également lors de l'inauguration du monument aux morts de Bousbecque, le 23 septembre 1923, ainsi que le 20 septembre 1925, pour celle du monument aux morts d'Halluin, et le 22 mai 1927, pour l'inauguration du monument aux morts du Blanc-Four Roncq".
1927 : "Au mois de Mai décédait M. Auguste Dumortier, président de la société depuis trente ans, et c'est M. Victor Hottelart qui lui succédait".
Le 26 mars 1929 : "Inauguration d'une plaque en souvenir des anciens combattants du Mont d'Halluin, morts pour la France. Une Grand-Messe est célébrée par l'Abbé Capelle, assisté par les Abbés Tellier, Hennion et le Chanoine Delattre".
Victor Hottelart
Président de l'Amicale
de 1927 à 1945.
(Photo 8877 n° Img 846)
Le 18 Octobre 1930 : "Sous l'impulsion de son Président M. Maurice Toulemonde, "Les Amis d'Halluin" relancent la commémoration de la Libération d'Halluin en 1918. Cet anniversaire sera fêté, à leur initiative, jusqu'en 1933.
Le 22 Mars 1931 : La société sera présente lors de l'inauguration de l'Eglise du Colbras par son Eminence le Cardinal Liénart, Evêque de Lille.
Le 25 Février 1934 : Messe à l'intention du Roi Albert 1er décédé accidentellement.
Le 21 Mai 1934 : Inauguration du monument aux Zouaves de 1914-1918 à Coxyde (Belgique)".
Honneur aux Zouaves.
(Photo 8885 n° Img 853)
1935 : "En octobre, la société perdait sa cheville ouvrière M. Bartholomeus qui avait assuré le secrétariat, à la perfection, durant 38 ans ! Il fut remplacé par M. Achille Descamps qui détiendra un record avec plus de 50 ans au même poste".
1937 : "Pour son dévouement inlassable au sein de nombreuses sociétés locales, M. Henri-France Delafosse administrateur et trésorier de la société de secours mutuels des anciens sous-officiers, caporaux et brigadiers français d'Halluin, est promu Chevalier du Mérite Social, puis par la suite Officier (Décoration assez rare, à l'époque, pour être mentionnée). Il occupera ses fonctions durant 40 ans... travaillant en étroite collaboration avec MM Victor et Raymond Hottelart, ainsi que Alfred Maret".
Henri-France Delafosse
Administrateur durant 40 ans,
de l'amicale halluinoise.
(Photo 8895 n° Img 864)
1939-1945 : "la guerre ralentit à nouveau les activités de la société. Il faut une autorisation pour tenir des réunions ; de nombreux adhérents sont mobilisés et fait prisonniers. Quatre d'entre eux ne revinrent pas : leur nom est gravé sur une plaque commémorative".
1945 : "Après la Libération, en décembre, MM. Victor Hottelart et Gustave Wallart deviennent président et vice-président d'Honneur.
M. Alfred Maret est élu président actif et M. Maurice Ducastel vice-président actif et président de la commission des fêtes".
1947 : "Sous l'impulsion de M. Ducastel, les activités se multiplient. La société donne son premier bal le 2 février dans la salle du "Foyer de la Paix, rue Emile Zola. Excursions, soirées familiales sont organisées. Le 23 février, l'amicale fête son 50ème anniversaire".
Alfred Maret
Président de l'Amicale
de 1945 à 1967.
(Photo 8878 n° Img 847)
4 Février 1951 : "L'Amicale s'offrit son deuxième drapeau. Le manque d'archives de cette époque ne permet pas de donner des précisions, mais il est certain que ce second drapeau a dignement rempli son office".
1955 : "En octobre, M. Raymond Hottelart devient président d'honneur succédant à son père décédé".
Les membres de l'amicale d'Halluin et de Tournai,
à la sortie de l'Eglise Saint-Hilaire - Année 1960.
On peut reconnaître sur cette photo :
MM. Viane, Kentiere, Genart, Hottelart, Verhulst, Maret, Ampe, Ducastel,
Descamps, Parmentier, Huysentruyt, Choteau, Quivron, Bauwens, Descamps,
Joncquiert, Faidherbe, Lemaitre, Joncquiert, Milbeo, Hemelaere, Vanakere,
Sion, Wancquet, Maret, Proisy, Paul, Ramaen.
(Photo 8879 n° Img 848)
1967 : "La société perd ses deux présidents, MM. Raymond Hottelart et Alfred Maret. Ils sont remplacés respectivement à leur poste par MM Robert Vanacker et Maurice Ducastel nouveau président actif".
Maurice Ducastel
Président de l'Amicale
de 1967 à 1986.
(Photo 8880 n° Img 849)
"Une nouvelle commission est formée pour les entourer : Vice-Président d'Honneur Max Verpoort, Vice-Présidents Actifs Hubert Dermaux et Gaston Danset, Secrétaire Achille Descamps, Trésorier Robert Verhulst, Commissaires Jules Ampe, Ernest Boudeau, Marcel Choteau, Paul Faidherbe, Léon Huysentruyt, Louis Proisy.
Au cours de cette réunion, M. Julien Verhulst, trésorier durant plus de quarante ans, reçoit un cadeau pour son dévouement".
A suivre...
6/3/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse
Le 20 Mars 2004 : Commémoration des Attentats de Madrid du 11 Mars
devant le siège rue Emile Zola, de l'Association culturelle
et sportive espagnole d'Halluin.
(Photo DD 8900 n° Img 870)
Le 11 Mars 2004, vers 7h40, dix bombes avaient explosé dans quatre trains de banlieue bondés d'employés de bureau, d'ouvriers et d'étudiants allant vers la gare madrilène d'Atocha, plongeant l'Espagne dans un état de choc. On dénombra 191 morts et 1800 blessés.
Les Franco-Espagnols d'Halluin...
Fondée en 1977 dans un but culturel, l'association locale franco-espagnole participe et anime un bon nombre de manifestations halluinoises.
Comme le rappelle en 2009, Albacette Jymenez, depuis trente-un ans au centre : "Nous avions créé l'association pour que nos enfants apprennent l'espagnol et afin qu'ils ne traînent pas les rues. Il y avait également de la gymnastique et nous faisions projeter des films espagnols au cinéma Familia".
Parution Magazine Municipal Halluin - Avril 2004.
(Photo Mairie DD 20015 n° Img 381)
6/3/2012 et 11/3/2014
Commentaire et Photos : Mairie - Daniel Delafosse
"Mémoire en Images"
Halluin - Tome III - Mars 2005.
(Photo DD 8766 n° Img 774)
"Mémoire en Images" Halluin.
Marie-Thérèse Provost, Claude Rembry et André Louf dédient ce troisième ouvrage, (édité en mars 2005 éditions Alan Sutton), à Jeanne Saint-Venant, dont la connaissance de l’histoire locale fut une aide exceptionnelle pour l’association « A la recherche du passé d’Halluin », pendant les quinze années où elle fut une secrétaire enthousiaste.
Marie-Thérèse Provost,
Jeanne Saint-Venant,
André Louf, Claude Rembry,
en Novembre 1996.
(Photo 2326)
Ces trois membres de cette association ont souhaité réactualiser leur perception de certains quartiers et compléter l’iconographie du premier livre par d’autres documents inédits, en choisissant de développer davantage les chapitres sur les écoles et les loisirs.
(Photo DD 8773 n° Img 107)
(Photo n° AL 00026)
(Photo n° AL 00025)
(Photo n° AL 00022)
(Photo n° AL 00023)
Le très grand nombre d’images a rendu les choix difficiles mais, grâce à une sélection de plus de 200 cartes postales et photographies anciennes c’est tout un patrimoine architectural, culturel, social et économique qui est donné à voir.
Cartes multi-vues d'Halluin (Nord).
Comme on peut le lire sur la carte du bas,
Nicolas Delafosse fut le 1er éditeur de cartes postales à Halluin.
(Photos 3995 - 3997)
Dans l’espoir que cette belle rétrospective ravivera les souvenirs de beaucoup d’Halluinois et qu’elle fera découvrir aux nouveaux habitants ce que fut leur ville.
(Photo n° 985)
Photo-cartes :
sorte de publicité d'avant 1940.
(Photo n° 1350)
Vue aérienne de l'église Saint Hilaire, au centre ville Halluin.
(photo n° 4002)
(Photo n° 3982)
Halluin - Photos Décennies 1950 et 1960.
(Photo n° 3993)
Introduction du Livre :
Les plus anciennes mentions d’Halluin se trouvent dans le cartulaire de la collégiale Saint-Pierre de Lille.
A cette époque, en 1066, il est écrit Haluin. Plus tard, l’orthographe fut Halewin puis Hallewin aux XVe et XVIe siècles. L’Abbé Coulon, auteur d’une Histoire d’Halluin, propose pour l’étymologie du nom qu’ »Halu » soit le nom d’un chef saxon ou franc et « in » voulant dire habitation demeure. Halluin fait partie de la châtellenie de Lille.
Halluin est situé au nord-ouest de l’agglomération tourquennoise sur la frontière belge, au point où la Lys entre définitivement en Belgique. Apprécions le commentaire pittoresque qu’en fait Ardouin Dumazet dans le livre Voyage en France en 1899 : « Rien n’est plus riant que ce petit pays de Ferrain aux pentes douces, aux sentes entourées de gros ormes, aux flèches d’églises couronnant les mamelons. Au pied des hauteurs, la Lys serpente entre de verdoyantes prairies ».
Cette Lys servait autrefois de frontière naturelle entre Halluin et Menin. Mais Halluin eut à souffrir de deux démembrements successifs. Tout d’abord, Louis XIV donne à Menin une partie du territoire d’Halluin qui était enclavée dans les fortifications de Menin. Puis, Louis XV cède aux Pays-Bas autrichiens une bande de terrain le long de la Lys entre Menin et Rekkem.
D’une population de 300 habitants en 1469, 2 459 en 1800, 16 599 en 1901, la ville perdit des habitants pour tomber à 12 935 âmes en 1947. L’accroissement très rapide de la population dans la seconde partie du XIXe siècle, avec une population qui passe de 4 851 habitants en 1846 à 16 599 habitants en 1901 est le fait d’une immigration massive d’ouvriers flamands à la recherche d’un travail. Pendant plus de vingt-cinq ans, Halluin compta plus de 75 % d’étrangers.
Vue aérienne de la rue de Lille Halluin,
et de la rue de Mouscron Menin (Belgique).
à hauteur du grand bureau de la douane française. (1950 - 1960).
(photo n° 2319)
Cette population travaille surtout localement. Au 1er janvier 1948, le textile emploie 7 500 personnes dont 40 % de frontaliers. On compte notamment plus d’une vingtaine de tissages de toile de lin mais aussi de laine et de jute ainsi que des teintureries. Le tissage de toile et de linge de table et l’industrie textile traditionnelle locale.
Un grand nombre d’autres industries emploient 2 500 personnes : la plus importante étant celle du bois : chaiserie et fabrique de meubles ; mais aussi des fabriques de papier peint, de caoutchouc, de produits en ciment, des imprimeries, une tuilerie, une fonderie… La région d’Halluin est également agricole et autour des usines rassemblées au centre de la commune, les champs s’étendent à perte de vue. De nombreuses fermes, de petite dimension le plus souvent, sont installées à Halluin.
Après une dure semaine de labeur, la fin de semaine permet à chacun de se distraire selon ses goûts : certains préfèrent le sport : football, gymnastique, cyclisme… d’autres se passionnent pour la colombophilie ou les combats de coqs, d’autres encore se pressent à l’arrière des cafés pour jouer aux javelots ou aux bourles. Par ailleurs, les cinémas locaux proposent plusieurs séances par semaine.
Une grande partie de cette population laborieuse habite Halluin. Leurs maisons étaient le plus souvent exiguës et insalubres. Ces conditions de vie, ajoutées à la pénibilité du travail, ont été le ferment de nombreux conflits sociaux qu’a connus la commune.
Le syndicalisme était puissant. Un seul syndicat, la CGTU, existait au début puis, quelques années plus tard, naquit le Syndicat libre. Et c’est ainsi que la ville d’Halluin a été dirigée, entre les deux guerres, par plusieurs municipalités communistes successives, ce qui valut à la ville le surnom de « Halluin la rouge ».
Ceci résume brièvement l’histoire de notre commune. La lecture des nombreux ouvrages, thèses ou travaux réalisés sur notre ville d’Halluin pourra compléter cette édition.
(Photo n° 4007)
Halluin - Photos Décennies 1970 et 1980.
(Photo n° 3968)
(Photo 8775 n° Img 783)
Cartes Ville Halluin - 2007.
(Photo 8774 n° Img 781)
(Photo 8776 n° Img 784)
Ville d'Halluin 59250 :
Vue aérienne du centre-ville en 2000.
Au centre de la photo, la Place de Gaulle,
et la Mairie - Espace François Mitterrand.
(photo n° 2325)
9/2/2012.
Commentaire : Daniel Delafosse