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La famille d'Edmond PIERCHON vient à HALLUIN en ce 11 novembre 2022 pour commémorer les 140 ans de la naissance d'Edmond PIERCHON, 4ème enfant du Docteur Augustin PIERCHON qui a exercé la médecine au 82 rue de Lille à HALLUIN de 1877 à 1920.
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Edmond PIERCHON
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Le Docteur PIERCHON a eu 11 enfants. Il exerçait au 82 rue de Lille. Edmond est debout, au centre.
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Acte de naissance d'Edmond PIERCHON, signé de Monsieur Lemaitre Bonduelle, maire d'Halluin en 1882,
de Jules Vast, employé de mairie et d'Hubert Debuigne, garde-champêtre.
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Fiche militaire d'Edmond PIERCHON.
Service du 14 novembre 1903 au 18 septembre 1904.
Mobilisé à la section d'infirmiers coloniaux le 26 avril 1915.
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Bateau sur lequel Edmond PIERCHON a embarqué le 11 septembre 1916.
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BIOGRAPHIE D'EDMOND PIERCHON DANS SA VIE DE MISSIONNAIRE AU TONKIN.
Après des études primaires à Halluin puis secondaires à Tourcoing , en octobre 1901 il entre au grand séminaire de Cambrai où il reçut la tonsure le 29 juin 1903.
Le 4 octobre 1904, il arrive au séminaire des Missions Etrangères. En raison des lois Combes, il est envoyé au Collège Général de Penang, il embarque donc pour la Malaisie le 6 décembre 1906. Ordonné prêtre le 7 juillet 1907 et rejoint le Vicariat apostolique du Haut-Tonkin (actuel Vietnam)
le 10 juillet 1907.Il commence l'étude de la langue vietnamienne à Hoang-Xa, au bord de la Rivière Noire(910 km, dont environ 400 en Chine et 527 au Viêt Nam). Puis, en 1909, il est envoyé à Vinh-Tuy. En 1912 il part pour Phu-Yên-Binh sur le Song-Chay.
En 1914, il prit du service comme réserviste. "Sergent-brancardier-interprète-aumonier" il accompagne en France, les soldats vietnamiens.
En 1919, il est envoyé parmi les populations de la basse Rivière Noire et établit sa résidence à Tông-Thai. En 1926, il est envoyé dans le district de Phu-Nghia. La Mission ayant décidé de bâtir un petit hôpital à Tuyên-Quang, il s'en chargea fort bien.
En 1928, Mgr Ramond fait appel à lui pour la construction d'un Petit Séminaire sur la colline de Hà-Tach. Il conçoit les plans d'un bâtiment pouvant recevoir 150 élèves. A la fin des travaux, en février 1930, 54 latinistes quittent leurs vieilles paillotes pour habiter les nouveaux bâtiments.
En 1930, il est chargé de l'important camp militaire de Tong, prévu pour recevoir 5000 hommes . Ayant obtenu un terrain à proximité du camp, il s'y installe et construit une chapelle inaugurée le 21 décembre 1930. Il crée une école et essaye de créer un cercle militaire tout en évangélisant la population locale.
Le 14 juin 1932, il célèbre à Tong ses noces d'argent sacerdotales( 25 ans).
En 1933, il entreprend la construction à Tong d'une "basilique" en l'honneur de Ste Thérèse en commençant par un clocher haut de 27 mètres. A Noël 1940, Mgr Vandaele y célèbre la messe de minuit. En septembre 1940, il cède sa résidence aus Soeurs de St Paul de Chartres venues de Hanoï pour diriger son école.
En août 1945, il doit rejoindre Hanoï en raisons des événements politiques et devient aumonier militaire.
Cité pendant la 1ère guerre, cité à Tong en 1945 pour son dévouement auprès des bléssés, cité en 1947 pour son action comme aumonier militaire à Gia-Lam, il est fait chevalier de la Légion d'Honneur en mars 1949.
En octobre 1949, il repart à Tong où tout avait été anéanti sauf ses bâtiments et son église occupés par l'armée. Son église lui est rendue en mars 1950.
En septembre 1951, il achève la construction d'une chapelle à Tay-Vi bénité par Mgr Mazé le 15 novembre 1951, puis ce fut le tour de celle de Nhan-Ly bénie le 26 mai 1952 et une troisième à Kim-Dai en août 1952.
En juillet 1954, à la suite des accords de Genève, il reste dans sa paroisse.
Le 7 juillet 1957, il célèbre à Tong ses noces d'or (50ans) sacerdotales dans une église archi-comble, ce qui irrita le Comité révolutionnaire.
En 1960, il est contraint de quitter le Vietnam et de rentrer en France le 6 mars 1960.
Après un séjour d'un mois à l'hôpital Pasteur de Paris où il se montre gai et amusant, il prend sa retraite à Voreppe (Isère) où il meurt le 12 février 1964 à l'âge de 82 ans.
Entre voiture et scooter, NE.14/07/1959.BD10110
C’est un article de France 3 qui nous l’apprend : Halluin et les villes de la Vallée de la Lys et du Ferrain, jusque Tourcoing, voient leur mortalité fortement progresser en cette période de coronavirus. Tous les cas ne relèvent pas directement de l’épidémie, mais celle-ci provoque une importante surmortalité. Extraits et lien vers l’article :
Lire la suite : COVID-19 et surmortalité à Halluin
