:

Guerre 14 - 18

 

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Le Monument aux Morts

au Cimetière d'Halluin - Novembre 2009.

(Photo DD 8640  n° Img 651)

 

Le Monument aux Morts...

au Cimetière d'Halluin. 

 

Au cimetière d'Halluin, le monument central entretient la même mémoire que celui situé rue de Lille.

 

Ce mémorial, érigé à la mémoire des soldats halluinois morts pour la Patrie, fut inauguré le 13 octobre 1895. Des inscriptions évoquent les victimes des guerres du Second Empire, d’Italie, de Crimée et de 1870,  ainsi que celles d’Indochine (1947-1954).

 

 

 

Photo de Henri-France Delafosse ... lors de la Bataille de Verdun 1916.

(Photo DD 22826  n° Img 296)

 

Aussitôt après 1918, les corps de plusieurs soldats rapatriés des champs de bataille furent inhumés au pied de la colonne. Autour de la croix, on compte quelque quatre-vingts tombes de soldats tués au cours des deux guerres mondiales.

 

11/11/2011 - 13/12/2014

Commentaire et Photos : Daniel Delafosse

 

 

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 Etienne Eugène Danset

Caporal-Infirmier en 1917.

(Photo DD 8594  n° Img 25)

 

 

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Durant la guerre 14/18, cette habitation,

située face à la gare d'Halluin,

 était occupée par l'armée allemande.

(Photo n° 5294)

 

 

Photo du Poilu Henri-France Delafosse : Des soldats allemands

transportent un blessé, sur le front en 1916.

(Photo DD 22825  n° Img 295)

 

Le 90ème Anniversaire de l'Armistice

du 11 Novembre 1918 - 2008. 

 

Ce mardi 11 Novembre 2008, la cérémonie a attiré un monde exceptionnel au défilé jusqu’au Monument aux Morts d’Halluin, pour commémorer le 90ème anniversaire de l’Armistice de 1918.

 

Une affluence record où toutes les générations étaient rassemblées pour rendre un hommage aux valeureux Poilus d’une guerre qui a fait plus de 9 millions de morts. 

La cérémonie a débuté à 11 h, l’heure à laquelle les armes se sont tues les 11 novembre 1918, tout un symbole. 

En partant de la Place du Général de Gaulle, le défilé était emmené par l’harmonie municipale suivie par les pompiers de la ville, la sécurité civile, les autorités, les associations patriotiques et leurs porte-drapeaux,

les enseignants des écoles primaires Jean Moulin et Jean Macé avec leurs élèves de CM1/CM2, le conseil municipal des Jeunes, une importante délégation de Machelen  (Belgique) était également présente.

 

Le long cortège s’est rendu au monument aux Morts pour rendre un hommage aux combattants morts pour la France. Le maire Jean-Luc Deroo a déposé une gerbe, suivi de Hugo Stanssens du

comité Franco-Belge du souvenir français de Machelen.

 

Florian et Pierrick du CMEJ ont lu le message du secrétaire d’état aux Anciens combattants Jean-Marie Bockel, suivi de celui de l'Union française des associations de combattants et victimes de guerre. 

Les écoliers associés à cette cérémonie du souvenir portant le coquelicot sur une écharpe blanche ont interprété des poèmes et avec beaucoup d’émotion dans le froid et le vent hivernal une chanson de Raymond

Lévêque « Quand les hommes vivront d’amour ». 

Ensuite l’harmonie a entonné la Marseillaise suivie d’un lâcher de pigeons symbolisant un message de paix entre les nations.  

 

  Récit et Photos du Journal "Nord Eclair"  le 14 Novembre 2008.

(Photo NE DD 23023  n° Img 520)

 

A l’issue du cortège, salle du Manège, le maire a remercié les participants pour avoir assisté en nombre à cette belle cérémonie. 

« Quatre-vingt-dix ans après la signature de l’Armistice à Rethondes dans la forêt de Compiègne, nous somme là en effet pour répondre à ceux qui pensent que maintenant ce conflit date et que les

guerres peuvent être effacées de nos souvenirs pour ne devenir que deux ou trois pages de nos livres d’histoire. 

Quatre-vingt-dix ans après, nous sommes toujours là pour répondre à ceux qui estiment que ses commémorations sont maintenant ringardisées et que nous avons mieux à faire un jour férié que de

respecter la minute de silence en hommage à ceux que les champs de bataille de l’Europe ont exterminé lors des assauts meurtriers de la Grande Guerre 14-18 ».

 

Soulignant encore que ce n'est « ni par habitude ni par convention » que cette cérémonie avait été organisée, l'élu a ensuite profité de ce rassemblement pour mettre en valeur les liens d'amitiés « sincères et fraternels »

tissés entre Machelen (Belgique) et Halluin.

 

Les deux organisateurs et coordinateurs du comité franco-belge du souvenir français ont reçu la médaille de la ville : Guy Desreveaux et Guy Stanssens.

Un beau signe de reconnaissance et de fierté.

 

 Récit et Photos du Journal "Nord Eclair" le 19 Octobre 2008.

(Photo NE DD 23024  n° Img 521) 

 

(Photo 23033  n° Img 524)

  

(Photo 23034  n° Img 526) 

 

Voir aussi : 

 

Guerre 14/18 – Halluin « prise en otage » durant la Grande Guerre : 

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1240:guerre-1418-des-prisonniers-en-1917&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr 

Guerre 14/18 – 1915 : Halluin ville occupée : 

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1190:guerre-1418-soldats-allemands-place-de-leglise&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr

Guerre 14/18 – Halluinoises évacuées à Hal B. La magnifique résistance civile halluinoise :

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1215:guerre-14-18-halluinoises-evacuees-a-hal&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr

Guerre 14/18 – Les oubliés de la Grande Guerre : 

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=2797:guerre-1418-des-halluinois-evacues&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr 

Guerre 14/18 – Inauguration de la plaque et de la rue du 11 Novembre 1918 Halluin :

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=2861:inauguration-de-la-plaque-et-de-la-rue-du-11-novembre-1918&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr

Square du 11 Novembre 1918 Halluin (rénové en 2011) :

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=5142:square-du-11-novembre-1918-renove-en-20111382&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr 

96ème Anniversaire du 11 Novembre 1918 – ½ (Centenaire de la Guerre 1914-2014) : 

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=9191:96eme-anniversaire-du-11-novembre-1918-centenaire-de-la-guerre-14-18&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr

 

 20/12/2010 - 30/12/2014

Commentaire  et Photos :  ARPH - Nord Eclair - Daniel Delafosse 

 

 

 (Pour agrandir, cliquez sur le titre principal ci-dessus)

03210

Des soldats en garnison, dont le 3e à partir de la gauche,

M. Charles Vanoverschelde, futur Maire d'Halluin.

   (photo n° 3210)

 

Le Monument aux Morts, rue de Lille Halluin - 11 Novembre 1998.

(Photo DD 22880  n° Img 137)

 

Le 80ème Anniversaire de l’Armistice

du 11 Novembre (1918 - 1998). 

  

Les élus et les associations patriotiques étaient entourés de nombreux Halluinois.

 (Photo DD 22924  n° Img 160) 

 

Accompagné des deux représentants du Conseil Municipal des Jeunes,

de Jean-Luc Deroo Adjoint au Maire,

 Alphonse Robach et Pierre Desmedt derniers Déportés Halluinois ...

(Photo NE DD 22914  n° Img 140) 

 

Peut-être était-ce le temps ensoleillé ou plus simplement le fait que cette année on célébrait le 80e anniversaire. Toujours est-il que beaucoup de monde s’était déplacé ce 11 novembre 1998 pour la commémoration de l’armistice. 

 

(Photo NE DD 22883  n° Img 139)

  

Anciens combattants et résistants de la seconde guerre mondiale et de la guerre d’Algérie, le maire, les élus, les représentants des associations patriotiques, du conseil municipal et des corps constitués… tous étaient venus saluer la mémoire de ces poilus tombés au champ d’honneur, lors de ce conflit meurtrier et sanguinaire que fut la Grande Guerre.

 

...le Maire et Conseiller Général Alexandre Faidherbe dépose une Gerbe.

 (Photo NE DD 22917  n° Img 148)

  

Une nouvelle fois, le discours du 11 novembre, lu par un représentant du CMEJ, insista sur le devoir de mémoire envers ces soldats morts pour la nation et la liberté et qui, au sacrifice de leur vie sont entrés dans l’histoire. Conscient que les mots de ceux qui l’ont vécu parlent beaucoup plus qu’un discours moralisateur. 

 

 Le lâcher de ballons symbolique derrière le Mémorial.

 (Photo NE DD 22925  n° Img 161)

  

  

En tête du cortège, l'Harmonie Municipale d'Halluin... 

(Photo DD 22882  n° Img 138)

  

... suivie des sapeurs-pompiers prennent la direction de la salle des Fêtes 

(Photo DD 22916  n° Img 147) 

 

Le maire Alexandre Faidherbe, lors de l’assemblée à la salle du Manège où se tenait également une exposition consacrée à la première guerre mondiale, avait choisi de lire des extraits de trois ouvrages relatant ces sombres années de l’histoire.

 

Commençant par le récit de Gaston Mercier, jeune caporal nordiste, il lui emprunta quelques lignes : 

« Homme redevenu sauvage, le poilu est un homme qui souffre, qui meurt, qui court à la mort, qui sait sa fin proche et qui ne se plaint ni de ses souffrances, ni de la courte durée de son existence… C’est celui dont personne à l’arrière ne connaît la vie véritable ». 

Reprenant ensuite un extrait d’Erich Maria Remarque, auteur allemand de « A l’Ouest, rien de nouveau, puis un autre de Roland Dorgelès : 

« On oubliera. Les voiles de deuils, comme des feuilles mortes tomberont… ».

 

A la salle du Manège, l'allocution du Maire d'Halluin Alexandre Faidherbe.

(Photo VdN DD 22915  n° Img 143)

  

Ainsi écrivait Dorgelès, à propos des millions de victimes de la Grande Guerre. En relisant ces mots, devant deux cents personnes recueillies, le maire et conseiller général, Alexandre Faidherbe, montre que quatre-vingts ans après, on n’a pas oublié. Les arrière-petits-enfants de ceux qui ont souffert témoignent que même si la vie a pris sa revanche, on n’oublie pas. 

 

Le Maire avait choisi ces témoignages en précisant qu’Halluin ne comptait plus de Poilus. Mais les femmes, les enfants, qui ont connu ces combattants ont fait perdurer le souvenir. Témoin cette exposition très intéressante, installée salle du Manège pour l’occasion. 

 

(Photo VdN DD 22963   n° Img 149)

 

Une partie de l'exposition sur la Guerre 14-18 exposée ce 11 Novembre 1998

à la salle du Manège... avant d'être montrée plus longuement au Centre Culturel A. Desmedt  rue de Lille.

(Photo DD 22913  n° Img 425)

 

Certains anciens combattants des guerres suivantes, qui ont rejoint les associations patriotiques créées par leurs aînés, ont regardé les photos avec émotion : 

« Voyez, c’était mon oncle, il faisait partie des mutilés… » et les souvenirs ressurgissent : « c’est d’ailleurs l’association des mutilés de guerre qui a offert la grille qui entoure le monument aux morts… ». 

 

Ce 11 Novembre 1998 : Pierre Desmedt ancien déporté de Dachau

devant la réplique du Monument aux Morts d'Halluin.

(Photo DD 22919  n° Img 152) 

 

De 1920, le 1er drapeau de l'UNC d'Halluin exposé pour l'occasion.

(Photo DD  22928  n° Img 432)  

 

Une pupille de la Nation de 14/18 et un ancien déporté de 39/45... échangent leurs souvenirs.

(Photo DD 22918  n° Img 151)

 

Des responsables d’associations patriotiques (certains ont disparu avec le décès de leurs membres) et des descendants des Poilus dont l’exposition retrace l’histoire ont posé près de la maquette du monument aux morts, de la rue de Lille, et du premier drapeau de l’UNC, conservé précieusement par Madame Henri-France Delafosse Danset.

 

Quelques panneaux, consacrés aux combattants halluinois,

exposés salle du Manège, le 11 Novembre 1998. 

(Photo DD 22923  n° Img 158)   

 

 (Photo DD 22926  n° Img 427) 

 

(Photo DD 22927  n° Img 428) 

 

   (Photo DD 22929  n° Img 430)  

 

Mme Henri-France Delafosse ancienne présidente du groupe halluinois des Madelons 

et son fils Daniel cheville ouvrière de l'exposition,

à la salle du Manège - 11 Novembre 1998.

(Photo NE DD 22870  n°  Img 162)

 

A la demande et sous l'objectif de Daniel Delafosse, cheville ouvrière de l’exposition 14-18 à la salle du Manège, cette photo-souvenir rassemblait Alexandre Faidherbe Maire, Mme Henri-France Delafosse et MM. Bertrand Vangaeveren, Guy Desreveaux, Adolphe Diéryck, Gaston Danset, Gabriel Vervacke, Alfred Simono, Robert Descamps, Christian Verpraet.

 

 Photo Souvenir des représentants 

des sociétés patriotiques halluinoises en 1998.

 

De gauche à droite : Bertrand Vangaeveren, Adolphe Diéryck, Alfred Simono,

Guy Desreveaux, Gaston Danset, Marie-Antoinette Delafosse-Danset,

Alexandre Faidherbe Maire, Achille Descamps (caché), Gabriel Vervacke et Christian Verpraet.

 (Photo DD 22920  n° Img 153)

 

Le Banquet offert aux membres des associations patriotiques,

dans la salle du Manège ce 11 Novembre 1998.

(Photo DD 22922  n° Img 156)

 

Monument aux Morts, rue de Lille Halluin - 12 Novembre 1998.

(Photo DD 22921  n° Img 155) 

 

Exposition Municipale...

  

 Dans le cadre des cérémonies commémoratives du 80ème anniversaire

de l’Armistice du 11 novembre 1918,

la Ville d’Halluin a installé une exposition au centre culturel Albert Desmedt,

jusqu’au 20 novembre 1998.  

 

 

(Photo Mairie DD 22881  n° Img 369)

 

Sous le titre « La Première Guerre mondiale », les Archives départementales du Nord présentent de grand panneaux avec des reproductions en couleur de documents : affiches, journaux, cartes stratégiques, papiers officiels, etc.

 

La bibliothèque d’Halluin, sous le titre « Images et Textes de la Grande Guerre » met à la disposition du public, différents documents. 

L’Office du cinéma halluinois a choisi de recenser les films évoquant « 14-18 au cinéma ».  

Des associations d’anciens combattants et des Halluinois ont apporté aussi leurs témoignages : photos, uniformes militaires, journaux, cahiers, etc. 

 

Parmi tous ces documents, certains frappent plus que d’autres. Par exemple, le journaliste local a été étonné d’apprendre que l’armée allemande occupait les locaux de l’Echo du Nord à Lille, où est installé actuellement le siège de La Voix du Nord. 

Les soldats allemands étaient employés à l’imprimerie, un romancier, un écrivain et un caricaturiste germaniques s’occupaient de rédiger et d’illustrer un journal écrit en allemand intitulé Lillerkriegzeintung (journal de guerre de Lille). 

Il existait aussi des journaux, moins officiels, pour les réfugiés qui avaient dû quitter notre région pour s’installer derrière le front. Le siège du journal des réfugiés nordistes était à Paris, rue de Dunkerque et il fallait payer d’avance les abonnements.

 

A propos des réfugiés, on apprend aussi qu’il y avait des évacuations forcées pour la population. Puis des évacuations volontaires pour les femmes, les enfants, les malades, les personnes âgées mais dont les hommes en bonne santé étaient exclus. Ces réfugiés ne devaient emporter avec eux que le strict minimum en bagages et en argent. Au gré des mouvements du front, ils pouvaient être de nouveau déplacés et certains ont parcouru de très longs trajets via la Suisse avant d’être « rapatriés » à Lille. 

Les familles nordistes devaient accueillir chez elles l’occupant et garder propre le logement. Si elles refusaient, elles devaient payer de fortes amendes.

  

La guerre terminée, tout le nord de la France était dévasté et il a fallu reconstruire. Les prisonniers allemands déblayaient les décombres. Des baraquements provisoires servaient de logement à ceux qui n’avaient plus rien. Dans les champs, il fallait tout remettre en état avant de semer et planter. Des vaches et juments arrivaient d’Allemagne pour reconstituer le cheptel. 

 

Hitler soldat en 1914-1918.

(Photo DD 22748  n° P1170662) 

 

Parmi les documents présentés, les dessins d’Adolf Hitler ne laissent pas indifférents. Jeune soldat, il servait dans un bataillon d’intellectuels. Alors qu’il était en repos à Fournes-en-Weppes, il croquait à la plume et au crayon des paysages de la région : fermes, champs de houblon et… l’église de Comines. 

Il y a encore des tas de choses intéressantes à découvrir même si l’on croit tout savoir sur la Grande Guerre. Et peut-être aurez-vous la surprise de voir le portrait d’un arrière grand-père sur une des photos exposées…

 

Voir aussi :  

 

Guerre 14/18 : 70ème Anniversaire de l’Armistice 1918 – 1988 : 

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1152:groupe-denfants-en-1918-pendant-loccupation-allemande&catid=11&Itemid=219&lang=fr 

 

18/12/2010 - 23/12/2014

Commentaire et Photos : VdN - NE - Daniel Delafosse  

 

 

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Rassemblement Place de l'église,

de l'Union Nationale des Combattants (UNC) 1914/1918.

(photo n° 4044)

 

 

 

(Pour agrandir cliquez sur le titre principal ci-dessus).

01833

Souvenir de 1918..... Des jeunes halluinois jouant au soldat,

 pendant l'occupation allemande.

 (photo n° 1833)

 

Monument aux Morts, rue de Lille Halluin - 11 Novembre 1988.

(Photo DD 22893  n° Img 418)

 

Le 70ème Anniversaire de l’Armistice

du 11 Novembre (1918 - 1988). 

 

Pour encadrer les manifestations du 70ème anniversaire de l’Armistice, et notamment la journée du 11 novembre, le personnel de la bibliothèque municipale d’Halluin présentait pendant un mois, un rappel des évènements historiques concernant la guerre 14-18.

  

La Bibliothèque Municipale d'Halluin (anciens bains douches, à gauche)

et la Maison des Associations (achevée au 1er trimestre 1989)

forment le nouveau Centre Culturel Albert Desmedt.

(Photo DD 22894  n° Img 421)

  

Exposition Municipale - Guerre 14-18...

organisée à la Bibliothèque.

 Vue par le Journal Nord Eclair - Novembre 1988 :

 

Le visiteur peut y découvrir ce thème d’actualité grâce à un exposé détaillé par le texte et la photo des évènements et des grandes dates de cette période de l’Histoire, ainsi que par divers objets, documents et décorations. 

 

 Quelques souvenirs d'un ancien zouave halluinois.

(Photo DD 22892  n° Img 415) 

 

Photo du zouave halluinois Henri-France Delafosse :

un soldat français sur le front en 1916.

(Photo DD 22828  n° Img 298) 

 

L'entrée de la Bibliothèque Municipale où étaient exposés

les documents et photos sur la Guerre 14-18.

(Photo DD 22889  n° Img 400)  

 

Il pourra notamment s’arrêter devant l’authentique drapeau de la fondation de l’Union Nationale des Combattants, section d’Halluin (en haut à droite de la photo ci-dessus),

et sur des photos comme celle montrant l’état d’une partie de la rue de Lille, située en face du commissariat de police, juste après le bombardement du 22 septembre 1917. 

 

(Photo X DD 22052  n° Img 856)

 

Comme on peut le voir (ci-dessus) ce sont les locaux - occupés en 1998 par le journal Nord Eclair - qui semblent avoir le plus souffert. Sur ce document, on reconnaît à partir de la droite les maisons

Danset, Degeeter, Loridan et Desprez ainsi que le café de la Boule d’Or. Et au balcon (au centre de cette photo) deux officiers allemands entourant M. Achille Danset, conseiller municipal en 1914.  

 

Les cérémonies du 11 novembre 1988

 

 Beaucoup d’Anciens Combattants, un Médaillé et de superbes costumés.

Les cérémonies du 11 novembre ont pris un relief particulier. Grâce à des soldats… d’Empire.

 

(Photo NE DD 22885  n° Img 381)

 

  La matinée entière a été consacrée ce vendredi 11 novembre 1988 à la commémoration du 70ème anniversaire de l’Armistice. Toutes les associations patriotiques participèrent évidemment aux

différentes cérémonies, et on remarquait aussi, accompagnant le maire, M. Didier Desprez, le conseiller général M. Alexandre Faidherbe et les élus locaux, de fortes délégations des corps constitués.

 

 

Monument aux Morts, rue de Lille - 11 Novembre 1988.

(Photo DD 22887  n° Img 395)

 

 (...) Lire la suite : cliquez ci-dessous.   

 

01951

Années 60/70. Assemblée générale des mutilés halluinois de guerre .

(photo n° 1951)

 

Un nouveau Drapeau

 pour les Mutilés  Halluinois de 14-18. 

 

En juin 1964, le groupe halluinois des mutilés de la guerre 14-18 avait fait choix d’un nouveau drapeau.

 

Son inauguration donna lieu à une cérémonie familiale, à laquelle s’associèrent les dirigeants des diverses sociétés patriotiques locales. Cette fête préluda par une messe célébrée à 10 heures, église Saint-Hilaire, à la mémoire des défunts du groupement depuis sa fondation en 1921.

 

Le chanoine Jean Malfait, curé-doyen, qui devait officier, avant de procéder à la bénédiction du nouvel emblème, en rappela toute la signification, symbole d’amour et point de ralliement.

 

Après la cérémonie de la bénédiction, le nouveau drapeau se rangea à droite dans le chœur du sanctuaire, encadré des drapeaux des groupes des mutilés et des anciens d’Indochine de Tourcoing et des A.A.O d’Halluin. A u premier rang on remarquait de nombreuses personnalités entourant les dirigeants du groupe local.

 

La remise officielle du nouvel emblème.

 

La pluie devait, à la fin de la cérémonie religieuse, empêcher le défilé qui devait conduire au siège Foyer de la Paix, le nouveau drapeau où devait se dérouler la remise officielle. C’est dans la coquette salle du premier étage qu’eut lieu cette cérémonie.

 

Parmi les personnalités venues témoigner leur sympathie aux mutilés, signalons la présence de MM. François Bisbrouck, adjoint et remplaçant M. Charles Vanoverschelde maire, Léon Dalle maire de Bousbecque, Pierre Létuvé commandant des brigades de douane, Albert Thaon de la F.N.I. de Menin, Emile Hollebecque président des A.C. de Bousbecque, Jules Menet et Paul Faidherbe président et vice-président des A.A.O, Hector Hemelaere vice-président des A.P.G., Mme Christiaens président du groupe des veuves et orphelins, Albert Tierrie président et les membres de la commission du groupe des mutilés, Jérôme Vanlerberghe secrétaire des .A.C Belges, Pierre Desprez vice-président et une délégation de l’U.N.C., Jules Bosquart vice-président honoraire et Marcel Benoit vice-président actif du groupement des mutilés, MM Chosson commissaire et Barbesan receveur des P.T.T. s’étaient excusés.

 

 

 Au 1er plan : Henri-France Delafosse président d'honneur (à gauche)

et Albert Tierrie président actif des Mutilés de Guerre Halluinois - 1961.

(Photo X DD 22861  n° Img 867)

 

M. Henri-France Delafosse, président d’honneur du groupe halluinois des mutilés, après avoir rappelé le souvenir des défunts et fait observer une minute de recueillement à leur mémoire, dit sa joie de remettre à M. Albert Tierrie ce beau drapeau qui fera comme son prédécesseur honneur au groupement.

 

M. Albert Tierrie, président actif, passe ensuite le nouvel emblème à M. Augustin Declercq, porte-drapeau, qui en aura la charge.

 

Un vin d’honneur est ensuite servi au cours duquel M. Albert Thaon, président de la F .N.I. de Menin, célèbre l’amitié franco-belge qui unit les invalides belges avec leurs camarades du groupe halluinois des mutilés et fait des vœux pour la prospérité et l’amitié des deux groupements.

 

16/12/2010 - 15/12/2014

Commentaire et Photos : ARPH - Daniel Delafosse
 
 

 

 

 (Pour agrandir, cliquez sur le titre principal ci-dessus).  

 Joseph Declercq (1891-1959)

(Photo DD 22782  n° Img227)

  

03471

M. Joseph Declercq déposant une gerbe au Monument

aux Morts, rue de Lille, le jour anniversaire de Rerum Novarum :

(section théâtrale de l'Epi d'Halluin créée en 1920 par J. Declercq).

(photo n° 3471)

 

 

 Banquet du 11 Novembre 1954 : 1er à droite, Joseph Declercq,

au Foyer des Anciens Combattants, rue Emile Zola, Halluin. 

(Photo n° 1715)  

 

Hommage à Joseph Declercq

 Président-fondateur du Groupement Halluinois

 des Mutilés de la Guerre 1914-1918. 

 

 

 La Médaille Militaire.

(Photo DD 22784  n°Img 229)

 

Né en 1891, Joseph Declercq mutilé de la Grande Guerre, titulaire de la Médaille Militaire,

fut notamment le créateur du journal de liaison « Le Bulletin Halluinois »

et le Président fondateur du groupement halluinois des Mutilés de la Guerre 14-18.

 

Lors de son  décès survenu en 1959, son ami Henri-France Delafosse

vice-président et co-fondateur du groupement des Mutilés de Guerre,

a fait l’éloge du disparu, en ces termes : 

 

 

 Henri-France Delafosse en 1954.

(Photo X DD 22739  n° Img 178)

 

« Joseph Declercq n’est plus… 

Telle fut la pénible nouvelle qui se répandit en ville mardi dernier, causant à tous, une indicible émotion.  

Plus de cinquante années d’amitié profonde me donnent le droit mais aussi le devoir d’adresser un suprême hommage à cet homme de bien, au nom de tous ses camarades Anciens Combattants et Mutilés de Guerre, qui lui doivent tant, car il les a tant aimés.

 

Né en 1891 et descendant d’une très honorable famille halluinoise, j’apprends à le connaître dès son adolescence, et tous ceux qui comme moi l’ont approché, se souviendront de ce grand garçon à la fois réfléchi et jovial, studieux, turbulent, passionné dès sa jeunesse pour toutes les idées généreuses que lui inspire un véritable amour du prochain.

 

Il semblait né pour l’apostolat, cherchant toujours à convaincre et à répandre autour de lui ce qu’il croyait être la vérité. Très jeune, il étonne déjà par ses connaissances étendues, et ses jeunes camarades d’alors ont peine à comprendre la profondeur de son raisonnement, la sincérité qu’il déploie et qu’il s’efforce d’inculquer à son entourage.

 

 

 

 Les membres du cercle d'études Léon XIII,

avec l'abbé Marcel Beun Directeur du Patronage St Louis de Gonzague.

Sur cette photo, en haut le 1er debout : Joseph Declercq.

(Photo n° 5931)

  

Mais c’est à l’âge de 18 ans, que se précise sa véritable vocation. Il décide de se consacrer entièrement au service de Dieu, au petit séminaire d’Hazebrouck.  

Durant deux années, il y perfectionne son instruction, tandis que se développent encore sa grandeur d’âme et la générosité de son cœur.

 

Appelé en 1912 au service militaire, il sert au 91e d’Infanterie de Mézières, y devient Caporal lorsque l’épouvantable cataclysme de 1914 éclate, qui bouleverse son avenir, en meurtrissant son corps. 

Des combats, il n’a guère qu’un avant goût. Grièvement blessé aux genoux, au cours des premiers contacts avec l’ennemi, il est évacué à Bordeaux, où la gravité de sa blessure nécessite l’amputation de la jambe gauche.

 

Le voilà, à 22 ans, grand mutilé, incapable désormais de poursuivre la route qu’il s’était tracée. Il supporte vaillamment la souffrance durant de longs mois d’hospitalisation, mais ne se décourage nullement. Il songe déjà à une autre forme d’apostolat. 

La guerre fait d’énormes ravages et déjà de nombreux foyers sont atteints. Combien d’enfants sont orphelins ? Joseph Declercq s’en émeut et voit s’ouvrir à lui, une occasion de se dévouer, de se dépenser.

 

A peine remis de ses blessures, il sollicite et obtient un poste à l’Institut nouvellement créé au profit des Orphelins de Guerre de St Martin en Ré. 

Sers chers orphelins, combien sont-ils l’objet de sa compassion, de son dévouement, de son amour. Il est pour eux un véritable éducateur, un père ; et la Providence dont les desseins sont parfois impénétrables, veut  que ce soit là, qu’il rencontre celle, qui comme lui, se dévoue à la même cause et avec laquelle, il ne tarde pas à fonder un foyer. , d’où naîtront, l’un après l’autre, de nombreux enfants.

 

La guerre continue avec ses péripéties diverses. Joseph pense souvent à sa chère Ville d’Halluin et aux nombreux Halluinois présents aux Armées ou réfugiés répartis dans toutes les régions de France.

 

 

Créateur du Journal de liaison...

(Photo X DD 22738  n° Img 177) 

 

Il songe à servir de trait d’union entre les uns et les autres. Il sollicite et obtient certains concours généreux qui lui permettent de mettre sur pied un organe de liaison, le Bulletin Halluinois. Oh ce cher Bulletin, combien de soldats le reçoivent avec une joie intense, trouvant en ses lignes, quelques nouvelles du pays, parfois de parents ou d’amis, mais toujours quelques paroles d’encouragement ou d’espoir dans l’avenir. 

 

..."Bulletin Halluinois" - 15 Septembre 1944.

(Photo X DD 22737  n° Img 176) 

 

Pour les Halluinois réfugiés, il est un véritable réconfort, et grâce à ses lignes, combien sont ceux qui retrouvent un lieu d’asile. Et toute la guerre, Joseph Declercq se sacrifie à cette tâche immense, au prix parfois d’énormes difficultés, jusqu’au jour où la victoire acquise il retrouve son cher Halluin. 

 

Sa glorieuse mutilation, son œuvre de guerre, sa grande compétence en toutes matières, le font désigner par la Municipalité comme Directeur du Service des Eaux et des Travaux Municipaux. Tâche qui s’avère immense dans cette localité, mais je puis vous dire avec quel dévouement, quel souci du bien public, il l’accomplit et l’accomplira durant 35 années.

  

 

Vers 1910 : Réservoirs et service municipal des eaux d'Halluin,

situés rue de la Procession (actuelle rue Pasteur).

(Photo AL 161) 

  

Immense aussi, la tâche qu’il se donne sur le plan social. Rien ne le laisse indifférent ; jardins ouvriers, syndicats chrétiens, cercles d’études, coopératives, tout ce qui peut, à ses yeux, continuer à améliorer la condition ouvrière, le captive ; mais je ne veux retenir ici que son œuvre parmi les organisations d’Anciens Combattants et de Mutilés.  

 

A la création de l’Amicale Halluinoise des Anciens Combattants, il assume, à ses débuts, la tâche écrasante de secrétaire. Son abord agréable, son caractère gai, sa franchise attirent à l’Amicale de nombreux adhérents. 

Au profit de sa société, il organise des conférences. Chanteur d’un grand talent, compositeur à ses heures, il organise et anime de magnifiques soirées. Il contribue ainsi pour une grande part au développement et à la prospérité de l’Amicale. 

 

Mais parmi ses camarades combattants, il en est qui tiennent en son cœur, une place particulière. Ceux  qui, comme lui, ont ramené en leur corps, les traces visibles de terribles blessures, et sont devenus des hommes amoindris, dont certains sont incapables parfois de tout travail. 

Pour eux, il fonde en 1921 le Groupe Halluinois des Mutilés de Guerre ; il en accepte la Présidence avec générosité. 

 

    En 1931 : Le Groupe Halluinois des Mutilés de Guerre

réuni pour le 10ème Anniversaire de sa création

par son président-fondateur Joseph Declercq 

(1er rang, au centre de la photo, avec la canne).

(Photo DD 8646  n° Img 478)

 

Je n’ai pas besoin de vous rappeler ici, Mes Chers Camarades Mutilés, tout ce que vous devez à votre cher président, mais je tiens à dire à l’assistance que,  jusqu’à son dernier jour, Joseph Declercq a été pour vous un président modèle. 

Durant plus de 38 années, il n’a cessé un seul jour de songer à vous. Pour vous il a travaillé, pour vous il a composé, pour vous il a chanté, pour vous il a tendu la main, pour vous il a épuisé ses forces, ébranlé ce qui lui restait de santé. 

 

Et vous n’êtes pas les seuls. Les veuves, les orphelins sont l’objet de ses préoccupations. Il constitue leur groupement, s’intéressé à tel ou tel sort particulier, ne ménage aucune démarche, et va jusqu’au bout des difficultés, quand il s’agit de faire prévaloir une juste cause. 

 

 

 Joseph Declercq crée la troupe de théâtre dramatique "Rerum Navarum".

Sur cette photo : En 1923 La troupe pour la pièce "La fille du forçat".

(Photo n° 3006)  

 

Pour le 11 Novembre 1948 :

Joseph Declercq a créé les paroles de "La Marche des Halluinois"

 sur une musique du compositeur halluinois Emile Onraet.

(Photo VDN DD 22742  n° Img 185)

 

Au cours des innombrables  réunions qu’il préside, il communique son naturel à ses camarades, il ne veut pas qu’ils soient moroses, il relève le moral de ceux qui s’abandonnent, je n’en retiens comme exemple, la création de ce groupe de Madelons des Flandres, qui par leur charme,  animent et égayent nos fêtes.

 

Voilà en un bien court résumé, ce qu’est l’œuvre de Joseph Declercq, au sein de nos Associations. Nous qui avons eu l’inestimable avantage de vivre et de collaborer à ses côtés, pendant de longues années, nous ne pouvons plus, hélas, que nous résigner à la pénible réalité.

  

 

 Derrière Arthur Houte secrétaire général 

de l'Union Locale des Syndicats Libres,

Joseph Declercq vers 1929 - 1930.

(Photo ARPH DD 22756  n° Img 188)

  

Depuis plus de deux années ses forces déclinaient petit à petit, mais nous ne pouvions, la semaine dernière encore, croire en une fin aussi proche. Conservant jusqu’au bout toute sa lucidité, entouré de sa chère épouse, de ses enfants dont deux d’entre eux sont entrés au service de Dieu.  

Joseph Declercq en adressant une dernière pensée à sa famille, à ses amis, rend sa belle âme à Dieu et s’en va pour un Monde où l’homme de bien, l’homme au grand cœur qu’il était, ne tardera pas à recevoir, s’il ne l’a déjà reçu la récompense que le Tout-Puissant réserve à ceux qui, ici bas, ont trop aimé les hommes et la paix. 

 

Puissent mes paroles, chère Madame Declercq, atténuer quelque peu votre immense douleur. Celui que vous pleurez, restera toujours votre fierté, vous qui avez partagé sa gloire, mais aussi ses peines et ses souffrances.

 

S’il est vrai que la parenté s’exprime par les liens du sang, nous les Mutilés et les Combattants qui avons mêlé nos sangs sur les champs de bataille, n’avons-nous pas acquis une véritable parenté, qui nous permet de nous incliner respectueusement, et de nous joindre à vos enfants, pour partager votre douleur ». (…)

                        

 

Sépulture de Joseph Declercq

Cimetière Halluin - Novembre 2014.

(Photo DD 22747  n° P1240245) 

  

Le Coin de terre halluinois a été créé le 1er décembre 1934

grâce à l’initiative du syndicaliste chrétien : Joseph Declercq.

Il sera président de  cette association de 1934 à 1956.  

 

Carte d'adhérent

au "coin de terre halluinois".

(Photo : AL 04434)

 

Deux chansons halluinoises oubliées...

  

(Photo VdN DD 22741  n° Img 186)

  

La chanson "Le yoyo" fut écrite par Joseph Declercq vers 1935. Elle était chantée dans les fêtes de quartiers de cette époque et reprise dans toute la Vallée de la Lys.

Nous devons la publication des partitions des deux "hymnes" à M. Auguste-Fabien Declercq son fils... Qui a quelque peu remanié, en 1998, le texte "La Marche des Halluinois" de son père, compte-tenu des avancées de la construction européenne. 

Ces deux chansons peuvent être classées dans la petite histoire d'Halluin et même dans le patrimoine de la commune.

 

Voir aussi :   

Le Foyer Démocratique (Historique) : 

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1654:le-foyer-democratique-historique&catid=15:evenements-politiques-et-sociaux-majeurs&Itemid=217&lang=fr

 

La section dramatique " Rerum Novarum " (Historique) : 

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=3051:la-section-dramatique-rerum-novarum-en-1930-historique&catid=43:vie-associative&Itemid=309&lang=fr

 

La Maison des Syndicats Libres (Historique) : 

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=2836:fete-du-travail-maison-sytndicats-libres-1936&catid=15:evenements-politiques-et-sociaux-m  

 

Monument aux Morts, rue de Lille (Historique 1924 -2014) : 

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=2869:sle-monument-aux-mort1006&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr:

 

Groupe Halluinois des Mutilés de Guerre en 1931 (Historique) :

 http://alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=3291:guerre-1418-groupe-halluinois-des-mutiles-de-guerre-xe-anniversaire-en-1931&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr

 

Liste des Mutilés Halluinois de la Guerre 14/18 :

  http://www.alarecherchedupasse-halluin.net/index.php?option=com_content&view=article&id=1211:guerre-1418-infirmiers-halluinois&catid=11:guerre-14-18-&Itemid=219&lang=fr

 

 15/12/2010 - 5/12/2014

Commentaire et Photos : ARPH - Daniel Delafosse

 

 

JUIN 1917 - 14 Juillet 2017... 

 

Merci aux soldats américains !

 

A l’occasion du 100ème anniversaire de l’entrée en guerre des Etat-Unis d’Amérique, lors de la Première guerre mondiale, permettez-moi d’avoir une pensée émue pour les 1.800.000 soldats américains qui ont débarqué en France, à partir de 1917.

Et notamment, pour cette journée du 17 Juillet 1918, où mon père Henri, jeune caporal dans les zouaves depuis 1914, restera sur le champ de bataille en forêt de Villers-Cotterêts - dans le coma, aveugle, brûlé sur toutes les parties du corps, les poumons attaqués par l’hypérite - pour n’être ramassé que 24H après, par des ambulanciers américains !... Il sera rendu à la vie civile qu’un an plus tard, comme grand mutilé de guerre à 100 %.   

De ce fait, l’Hymne américain « The Star-Spangled Banner » ou la bannière étoilée a, pour moi, une résonance émotionnelle toute particulière… ainsi que la célèbre chanson de Michel Sardou « Les Ricains » à laquelle, pour l’occasion, je me permets de changer un couplet, par les mots : 

 

« Un gars venu des Amériques,

Qui se foutait pas mal de lui,

Est v’nu sauver ton père Henri

                                                        Un matin de Juillet 18 ! »                                                                          

 

Pour la petite histoire, mon père se maria en 1920 et il eut 12 enfants. Il perdit son épouse en 1942 et épousa en secondes noces, cinq ans plus tard, ma mère (pupille de la Nation)De cette seconde union naquit 8 autres enfants (je suis le 16ème)

Le 2 septembre 1939, ce père, « miraculé » de 14/18, créa le Comité d’entraide aux Combattants Français (et par la suite aux Prisonniers de Guerre) dans sa ville Halluin et le 1er, à ce titre, pour toute la France ! 

13 Juillet 2017

Daniel Delafosse

 

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(Voix du nord DD 15602  n° Img 046) 

 

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La grand-place de Lille, durant la guerre 14/18.

 (photo n° 1855)

 

La grand'place de Lille en Juillet 2017...

 

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Juillet 2017.

(Photo Voix du Nord DD 15605  n° Img 049)

 

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(Photo Voix du Nord DD 15606  n° Img 050) 

 

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Commémoration du 80e Anniversaire de l'Armistice :

Monument aux Morts d'Halluin - Dimanche 11 Novembre 1998.

(Photo DD 12721  n° Img 081)

 

La 236ème fête nationale américaine :

 C’est ce 4 juillet 2012...  

 

L'Hymne National Américain

 "La Bannière Etoilée".

 

The Star-Spangled Banner "La Bannière étoilée" est un chant patriotique écrit par Francis Scott Key, le 14 septembre 1814, et adopté comme hymne national américain officiel le 3 mars 1831. Key, avocat à Washington, rédigea le texte de l'hymne durant la Guerre de 1812 contre l'Angleterre.


On a cru longtemps à tort que Francis Scott Key avait écrit l'hymne célèbre alors qu'il était retenu en captivité par la flotte britannique au large des côtes de Fort Mc-Henry près de Baltimore. Mais il n'était pas prisonnier de guerre. Il avait rencontré les représentants britanniques pour négocier la libération d'un de ses clients. Pour ne pas révéler les secrets de l'attaque programmée, il fut retenu durant la nuit de l'assaut sur un navire de l'ennemi. Au lendemain de la bataille, voyant le drapeau américain flottant sur le Fort McHenry, il rédigea les célèbres rimes reprises dès la fin du dix-neuvième siècle par l'armée américaine.


La musique serait l'oeuvre du compositeur anglais John Stafford Smith, qui écrivit cet air pour accompagner un poème de Ralph Tomlinson appelé "Anacréon au ciel", l'hymne de la "Société d'Anacréon", un club anglais.  

 

img091

Le 4 juillet 1917, sur la tombe de La Fayette, à Paris, trois officiers de Pershing

rendent hommage au général français qui aida l'Amérique à conquérir son indépendance.

(Photo DD 12722  n° Img 091)


 Hymne Américain

La Bannière étoilée

The Star-Spangled Banner


Oh, say, can you see, by the dawn's early light,
What so proudly we hail'd at the twilight's last gleaming?
Whose broad stripes and bright stars, thro' the perilous fight,
O'er the ramparts we watch'd, were so gallantly streaming?
And the rockets' red glare, the bombs bursting in air,
Gave proof thro' the night that our flag was still there.
O say, does that star-spangled banner yet wave
O'er the land of the free and the home of the brave?
On the shore dimly seen thro' the mists of the deep,
Where the foe's haughty host in dread silence reposes,
What is that which the breeze, o'er the towering steep,
As it fitfully blows, half conceals, half discloses?
Now it catches the gleam of the morning's first beam,
In full glory reflected, now shines on the stream:
'T is the star-spangled banner: O, long may it wave
O'er the land of the free and the home of the brave!
And where is that band who so vauntingly swore
That the havoc of war and the battle's confusion
A home and a country should leave us no more?
Their blood has wash'd out their foul footsteps' pollution.
No refuge could save the hireling and slave
From the terror of flight or the gloom of the grave:
And the star-spangled banner in triumph doth wave
O'er the land of the free and the home of the brave.
O, thus be it ever when freemen shall stand,
Between their lov'd homes and the war's desolation;
Blest with vict'ry and peace, may the heav'n-rescued land
Praise the Pow'r that hath made and preserv'd us as a nation!
Then conquer we must, when our cause is just,
And this be our motto: "In God is our trust"
And the star-spangled banner in triumph shall wave
O'er the land of the free and the home of the brave!

 

Version française

 

Oh ! Regardez dans la clarté du matin
Le drapeau par vos chants célèbre dans la gloire
Dont les étoiles brillent dans un ciel d'azur
Flottant sur nos remparts annonçant la victoire.
L'éclair brillant des bombes éclatant dans les airs
Nous prouva dans la nuit cet étendard si cher !
Que notre bannière étoilée flotte encore,
Emblême de la liberté, de la liberté.
Sur les côtes obscures à travers le brouillard épais
Quand l'ennemi hautain, dans le silence arme;
Quelle est cette douce brise qui doucement s'élevait
Nous le fit découvrir dans le lointain caché !
Les premières lueurs de l'aurore matinale
Rayons de gloire brillèrent au lointain.
Que notre bannière étoilée flotte longtemps
Sur le pays de la liberté, au pays des braves !
Oh ! Toujours tant que l'homme libre vivra
Entre son foyer et la désolation de la guerre
Béni par la victoire et la paix, secouru par le ciel
Célébrons le pouvoir qui a su préserver la nation
Et confiant dans la justice de notre cause
Répétons notre devise "En Dieu est notre espoir".
Et la bannière étoilée en triomphe flottera
Sur le pays de la liberté au pays des braves !

(Paroles françaises de Aerts. 

 

drapeau americain

(Photo X DD 15582  n° dra)

 

Vous désirez écouter l'Hymne américain : 

youtube.com/watch?v=JEa6Iy770ug

 

Les soldats afro-américains honorés.

 

Le village de Séchault dans les Ardennes a fait ériger en 1997 le seul monument en France qui évoque l’engagement des quelque 350 000 soldats noirs américains arrivés sur le sol français dès l’entrée en guerre des USA en 1917. Il fut construit par les vétérans de ce régiment new-yorkais.

 

En bordure de Séchault (Ardennes), un drapeau français et un américain claquent sous le vent au pied d’un obélisque gravé d’un crotale, emblème du 369e régiment d’infanterie US, dit des « Harlem Hellfigthers », libérateur du village en 1918. 

Mardi 11 novembre 2008, à l’heure où sonna la fin de la Première Guerre mondiale, il y a 90 ans, le maire Didier Lange a déposé une gerbe au pied de la stèle et demande une minute de silence : 

« Pour ces soldats noirs américains morts pour la France ». 

 img102

Fin juin 1917, d'importants contingents américains

commencent à débarquer dans les ports français comme Saint-Nazaire,

mais il leur faudra des mois pour gagner le front en force.

(Photo DD 12723  n° Img 102) 

 

Ces soldats noirs américains, victimes de ségrégation, sont réunis en régiments « colored » sous les ordres d’officiers blancs et cantonnés pour la plupart, à des rôles de services. 

L’état-major français, en mal de troupes fraîches à partir du printemps 1918, persuade le commandement américain de lui donner des hommes, ce qu’il refusait jusqu’alors et quatre régiments « colored » dont le 369ème lui sont accordés.

 

D’un courage et d’une vaillance exemplaires, menant de rudes combats jusqu’à leur entrée dans Séchault le 29 septembre 1918, le 369e a reçu la Croix de guerre et 171 hommes ont reçu la Légion d’honneur pour faits de bravoure.

 

Les soldats Américains et la France en 1944....  

 img071

 6 Juin 1944, heure H : la rampe de la péniche vient de s'abaisser

 et les GI bondissent dans l'eau froide devant Omaha-Beach (Normandie). 

(Photo DD 12719  n° img 071)

 

"Si les ricains n'étaient pas là..." 

                                                                                        

  youtube.com/watch?v=0VU52EzblZE 

 

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Les Français fêtent les Libérateurs et notamment les soldats américains

de la 4e division, le 26 Août 1944 place de la Concorde.

(Photo DD 12718  n° Img 057)

 

img072

50e Anniversaire de la Libération d'Halluin -

 Monument aux Morts, rue de Lille, le Dimanche 4 septembre 1994.

(Photo DD 12720  n° Img 072)

 

img135

Une jeune française habillée aux couleurs américaines,

devant l'Arc de Triomphe le 8 Mai 1945.

(Photo DD 12724  n° Img 135)

 

img051 Monument aux Morts,  rue de Lille Halluin, le 8 Mai 2001.

(Photo DD   n° Img 051)  

 

11/12/2010 - 4/7/2012 - 14/7/2017

Commentaire et Photos :  Presse - ARPH - Daniel Delafosse
 

 

01887

Le Monument aux Morts, rue de Lille, Halluin.

 Dessin de M. Firmin Gobert.

(photo n° 1887)

 

Les Données Clés.

 

Les belligérants

 

Trente-quatre pays participent à la Première Guerre mondiale. D’un côté, le camp des Alliés (trente pays, dont la France, l’Angleterre, la Russie, le Canada, les Etats-Unis). De l’autre, l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Turquie, la Bulgarie.

 

Les dates

 

Début de la guerre : le 28 juillet 1914, l’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie. L’Allemagne déclare ensuite la guerre à la Russie (le 1er août) et à la France (le 3 août). 

Fin de la guerre : après 1 561 jours de guerre, l’armistice de Rethondes (Oise) est signé le 11 novembre 1918 entre 5 h 20 et 5 h 30, dans un wagon-restaurant aménagé en salle de réunion.

 

Dans le monde

 

70 millions hommes de toutes nationalités ont été mobilisés ; 8,5 millions de soldats sont morts. 

Morts civils : 13 millions dont 1,5 million en Arménie, 6 millions à cause des famines et des déportations, 4,7 millions de la grippe espagnole (en 1917  et 1918).

 

En France

 

1,4 million de militaires sont morts. 

210 000 civils ont péri à cause de la guerre (auxquels s’ajoutent 400.000 morts de la grippe espagnole). 

50 900 condamnations ont été prononcées par le conseil de guerre, dont 2 300 condamnations à mort. 550 soldats ont été fusillés.

 

Après la guerre, on comptait 600 000 veuves et 700 000 orphelins. 

Autre conséquence de la guerre : 15 000 blessés de la face (appelés les « Gueules cassées »). 

En 2008, il ne reste plus aucun « poilu » en France (68 vivaient encore en 2001, 142 en 2000). 08, il ne reste plus aucun « poilu » en Frce (68 vivaient encore en 2001, 142 en 2000).

 

Les territoires

 

Après 1918, l’Allemagne perd un huitième de son territoire et 10 % de sa population de 1914. 

L’Alsace et la Lorraine repassent à la France.

 

 

Les Lieux de Mémoire

 

- Centre européen de la paix, à Souchez (Pas-de-Calais).  

- Parc commémoratif canadien à Vimy. 

- Musée vivant 14 – 18 de Notre-Dame-de-Lorette, à Ablain-Saint-Nazaire (Pas-de-Calais). 

- Historial de la Grande Guerre à Péronne (Somme). 

- Le Mémorial de la clairière de l’armistice à Compiègne (Oise). 

- La Caverne du dragon, à Oulches-La Vallée-Foulon (Aisne). 

- La Toue de l’Yser, à Dixmude (Belgique). 

- In Flanders Fields Museum, Ypres (Belgique).  

 

Nord  - Pas-de-Calais – Aisne – Somme :

1.380 Cimetières et 15 Mémoriaux :

 

Sous ce joli gazon, c’était l’enfer…

 

Quarante cinq mille rosiers, dix-huit mille arbustes, huit mille bulbes, quatre cents arbres… Chaque année, la Commonwealth War Graves Commission, basée au sud d’Arras, se met en quatre pour soigner les 1380 cimetières et 15 mémoriaux dont elle a la responsabilité dans le Nord - Pas-de-Calais et la Picardie…

 

Depuis la fondation de la commission par Fabian Ware, les Britanniques accordent une très grande importance à l’entretien des lieux du souvenir. Les 420 personnes employées à Beaurain (80 % pour les espaces verts, 15 % pour les ouvrages en pierre) observent scrupuleusement les règles édictées depuis l’origine dans les gros cahiers de consignes. Ce sont les jardiniers d’un immense souvenir.

 

Ah ! la Grande Guerre ! Horriblement grande ! Côté français, un bilan terrifiant : 1.300.000 tués. Mais à ces hommes et femmes « morts pour la patrie »,  célébrés sur les places de nos villes et villages, il faut ajouter ces centaines de milliers de soldats venus parfois du bout du monde, pour être fauchés dans la fleur de l’âge entre 1914- 1918, à Fromelles ou sur le Chemin des Dames, à Vimy, Bullecourt ou Albert… 744 000 Britanniques, 55 000 Australiens, 60 000 Canadiens.

 

Mais aussi des Chinois, des Néo-zélandais, des Japonais ! Le sacrifice de toute une génération a laissé des traces dont les cimetières sont l’expression terriblement silencieuse : sous l’impeccable gazon de ces cimetières, ce fut l’enfer.

 

Nord : 410 cimetières, comprenant les sépultures de 64 490 soldats du Commonwealth. Trois mémoriaux à Louverval (Royaume-Uni et Afrique du Sud), Cité Nonjean (Nouvellez-Zélande) et Dunkerque (Royaume-Uni et Inde) pour 11 610 soldats dont les corps n’ont pas été retrouvés ou identifiés.

 

Pas-de-Calais : 628 cimetières pour 180 000 sépultures et 7 mémoriaux portant les noms de pluq de 96 000 soldats : le Touret (Royaume-Uni et Inde), Neuve-Chapelle (Inde), Loos (Royaume-Uni), Vimy (Canada), Arras (Royaume-Uni et Afrique du Sud), Grevilliers (Nouvelle-Zélande) et Vis-en-Artois (Royaume-Uni, Afrique du Sud).

 

Somme : 410 cimetières pour 129 237 sépultures. Cinq mémoriaux à Thiepval et Pozières (Royaume-Uni et Afrique du Sud), Villers-Bretonneux (Australie), Caterpillar Valley (Nouvelle-Zélande), Beaumont-Hamel (Terre-Neuve).

 

Des dizaines de milliers de visiteurs se recueillent chaque année en ces lieux (auxquels il faut bien sûr ajouter les cimetières allemands, sont le plus grand nombre se touve à Neuville-Saint-Vaast, près d’Arras). Dans les registres disposés à l’entrée, les mêmes mots reviennent :

 

« Plus jamais ça », « Ne jamais oublier », « Qu’ils reposent en paix »… 

 

Ernst Jünger l’avait écrit et c’est affreux : 

" Dans aucun pays du monde, il n’a encore été versé autant de sang qu’entre Bapaume, Arras et Cambrai " …

 

14/12/2010.

Commentaire : Daniel Delafosse