Culte catholique
Consécration de l'église Saint Hilaire Halluin,
le 19 mai 1956 par Monseigneur Dupont,
à sa droite, l'abbé Michel Cornil, et à sa gauche, l'abbé Albert Decourtray,
qui deviendra plus tard Archevêque de Lyon puis Cardinal.
(Photo n° 2970)
L'Abbé Michel Cornil Vicaire Général,
et Archidiacre de Roubaix-Tourcoing.
L’abbé Michel Cornil est né à Halluin le 5 novembre 1914.
Il est ordonné prêtre à Lille le 2 juillet 1938, après avoir fait ses études à Paris, où il obtient son doctorat en théologie.
Mobilisé en 1939, il rentre à Paris en 1940.
En 1943, il est nommé vicaire intérimaire à Lille Saint-Etienne.
En 1944, il est professeur au séminaire de Merville, dont il devient le supérieur en 1953.
Chanoine honoraire de Lille en 1956, il est nommé en 1962, supérieur au grand séminaire de Lille et membre du conseil épiscopal.
A partir de 1968, il est vicaire général diocésain pour les services de séminaire et autres services de formation sacerdotale.
En 1971, l’abbé Cornil arrive à Roubaix comme vicaire général pour le diocèse et archidiacre de Roubaix Tourcoing.
Il restera de longues années sur ce secteur du versant Nord-Est où ses qualités d’homme et de prêtre ne cesseront d’être reconnues.
Trois de ses frères André, Emile et Gérard Cornil étaient également prêtres. Sa sœur Marie-Madeleine a tenu durant de nombreuses années l’épicerie située au carrefour des rues de Lille et Abbé Bonpain à Halluin.
L’abbé Michel Cornil, très connu des Roubaisiens et Tourquennois, décéda en 1994, à l’âge de 80 ans. Sa disparition laisse le souvenir d’un homme d’écoute et de prière.
23/8/2011.
Commentaire : Daniel Delafosse
Entrée de la rue Abbé Bonpain Halluin,
face au parvis de l'église Saint Hilaire (Années 1970 -1985).
L'épicerie Cornil (1ère Photo) transformée en Agence Immobilière (2ème Photo).
En face, la transformation de la façade de la Boulangerie-Pâtisserie Jean Vandebeulque.
(photos n° 4013 et 4038)
La Famille Halluinoise Cornil…
Cinq Frères et Sœur en Religion !
L’Halluinois Emile Cornil, décédé le 17 octobre 1943 à l’âge de 63 ans, et son épouse Valentine Carton, décédée le 17 avril 1973 à l’âge de 91 ans, ont eu 8 enfants.
Deux enfants Marie-Thérèse et Emile sont décédés en très bas âge. Cinq autres enfants se sont consacrés à la vie religieuse :
Elisabeth Cornil, en religion Sœur Marie Florence (1913 – 1973)
André Cornil, Curé Doyen de Croix Saint-Martin (1910 – 1974)
Michel Cornil, Vicaire Général de Roubaix-Tourcoing (1914 – 1994)
Gérard Cornil, Prêtre en Mission ouvrière, secteur Arras Ouest – Dainville (1921 – 1993)
Emile Cornil, Doyen de Lambersart (1924 – 1999)
On doit à l’Abbé Emile Cornil, l’un des récits détaillés de la Libération de la Ville d’Halluin, du 30 août au 6 septembre 1945.
Madame Marie-Madeleine Cornil reste la dernière de la Famille ; elle réside toujours au centre ville d’Halluin. Elle a tenu durant de nombreuses années « l’épicerie fine » (notre photo ci-dessus) située au carrefour des rues de Lille et Abbé Bonpain de la commune.
22/8/2011.
Commentaire : Daniel Delafosse
Chapelle Notre-Dame de la Lys.
(Photo n° 1851)
Chapelle de la Cavale Rouge,
Notre-Dame de la Lys.
C'est la plus ancienne des chapelles d'Halluin : Notre-Dame de la Lys, avenue de Lauwe (autrefois appelée chapelle de la Cavale Rouge en raison de sa construction sur ce chemin). Elle se situe dans la zone industrielle de la Rouge Porte sur un terrain qui appartient à la communauté urbaine.
Elle possède les proportions typiques de la Flandre rurale. A l'abri des tilleuls dans un calme champêtre, elle incite à la détente.
Des découvertes archéologiques gallo-romaines viennent d'y être faites en avril 2006. Le fief et la Cense de la Rouge Porte appartenait depuis 1585 au Révérend Père Guillaume Hangouart qui en fit don au Collège des Jésuites de Lille en 1597.
Le Père Supérieur de ce Collège croit se souvenir qu'un pélerinage annuel avait lieu du Collège des Jésuites vers la chapelle de la Cense de la Rouge Porte (peut-être cette chapelle actuelle).
L'abbé Coulon, dans son "Histoire d'Halluin", signale la chapelle de la Rouge-Porte (ensuite Cavale Rouge) en 1788.
La porte de cette Chapelle est garnie de nombreuses signatures gravées au couteau en des périodes différentes. La statue ne semble pas être d'origine. L'intérieur, régulièrement entretenu, est coquet.
Actuellement propriété de la commune, cette chapelle a survécu grâce aux bons soins de nombreuses personnes, notamment de l'association halluinoise "De Kapelle".
13/8/2011.
Commentaire : Daniel Delafosse
Bénédiction de la Chapelle rénovée de Notre-Dame des Fièvres,
rue de la Lys, Halluin, en 2000.
(Ph. n° 2384, 4025)
La Chapelle Notre-Dame des Fièvres d'Halluin,
restaurée en 1999 et bénie en 2000.
La dévotion à Marie au Colbras remonte à 1490, selon des documents anciens. Ils parlent d’une chapelle à Nore-Dame-du-Tilleul ; une statue de la Vierge était probablement placée sur un arbre de 1377 à 1490, à l’emplacement dit de « l’capelle à berlires », route de la lys, au lieu-dit le Malplaquet. La statue est abîmée pendant la Révolution puis restaurée.
Et sur un plan d’Halluin datant de 1590 apparaît déjà la « chapelle des Fièvres » sur la route de Bousbecque.
Elle est reconstruite en 1955 par des industriels de la commune. Elle a été restaurée une dernière fois en 1999. Elle fut bénie le 2 juillet 2000 par M. le Doyen René Motte Curé de Notre-Dame de la Lys en présence de M. Alexandre Faidherbe Maire d'Halluin, des membres de l'ARARCO et d'une nombreuse assistance recueillie.
En bordure de la route, entouré de verdure, ce petit oratoire est construit en briques sous un toit pentu dont les planches de rives sont peintes en bleu clair. Un parvis dallé de pierres bleues le précède. Il est bordé par un mur de briques qui dessine au sol avec la chapelle un hexagone. Le dernier pan laissé ouvert permet l'accès des fidèles et des visiteurs.
Une belle croix en fer forgé surmonte cet oratoire. Au-dessus d'un ressaut de briques posées de champ, la niche centrale, grillagée en arc brisé saillant, abrite une statuette de la Vierge, Notre-Dame des Fièvres et une statuette du Sacré-Coeur.
Tout au long de l’année, des mouchoirs ou des rubans (« berlouffes » ou « berlires ») sont accrochés pour se protéger de la fièvre. Superbement éclairée la nuit, la chapelle attire le regard des passants.
La Chapelle provisoire Notre-Dame des Fièvres,
de 1928 à 1931.
En 1997, l’ancienne salle paroissiale Notre-Dame des Fièvres était entièrement rénovée par la Ville, pour servir de restaurant scolaire (où l’on pratique désormais la formule du self-service), et doter le Colbras d’une salle supplémentaire accessible à la population halluinoise.
Ce nouvel équipement municipal était baptisé salle « Pierre Declercq » en hommage à cet halluinois assassiné en Nouvelle-Calédonie, pour être allé jusqu’au bout de son idéal.
Tandis qu'un nouvel avenir se profile pour cette salle ; l'Halluinois Emile Dansette nous en conte le passé :
En 1928, l'abbé Dondeyne est chargé, par l'évêque, de la paroisse Notre-Dame des Fièvres. En attendant que l'église soit érigée sur un terrain appartenant à la famille Vandewynckèle, on construit une chapelle provisoire qui servira pendant 2 ans 1/2. Après la bénédiction de l'église en 1931, cette chapelle est devenue salle paroissiale.
Les anciens y évoquent le patronage des filles, celui des garçons, les répétitions de la chorale, les réunions de la JOC, du catéchisme ainsi que des cercles d'études du temps de l'abbé Dehont, curé pendant 23 ans. Au début de la guerre, en 1940, c'est là que les Anglais y installent leur cantonnement. La paix revenue, pendant de longues années, cette salle sert de classe maternelle, de cantine scolaire, de salle de gymnastique à "La Colbrasienne", de théâtre pour les comédiens halluinois ou de local aux scouts qui attendent un préfabriqué.
Et puis au fil des ans, les réunions de catéchisme, les vins d'honneur se font rares car la salle n'est plus fonctionnelle. Après certains travaux urgents (toiture et portes) effectués par la paroisse, la mairie en fait l'acquisition en 1997 et aménage l'intérieur.
Désormais les enfants y trouvent une cantine, les associations une salle accueillante. Une convention municipale règle l'utilisation de cette salle, qui, en 2011, est âgée de 83 ans.
13/8/2011.
Commentaire : Daniel Delafosse
- Consécration de l'autel de Saint-Hilaire (Les Epitaphes de l'Eglise d'Halluin).
- Le cardinal Liénart à Halluin, le 21 Mai 1956 (Une thèse de Catherine Masson, sur son grand-oncle).
- Congrès Eucharistique du 18 mai 1952 (Les carnets de guerre du Cardinal Liénart).
- Guerre 14/18 - Eglise St Hilaire : le baptême des cloches en 1920.