Guerre 14 - 18
Le 24/02/1974. Commémoration anniversaire de la bataille de
Verdun à Halluin. Dépôt de gerbe par M. Auguste Doleans.
Sur cette photo, on aperçoit de gauche à droite :
MM. Van Garsse, Palmier, Depuydt, Lacante, Daels, Haese,
Strobbe, Vervacke, Simono, Ducastel.
(photo n° 1980)
Les Mutins de 14 – 18.
Durant la Première guerre mondiale, 675 soldats français ont été fusillés pour désertion, mutineries ou refus d'obéissance. La plupart d'entre eux l'ont été durant la première année de la guerre, en 14 et 15. Plus connues, les mutineries de 17, à la suite de l'échec de l'offensive Nivelle se traduisirent par 49 exécutions, selon les dernières recherches. Il y eut alors 554 condamnés à mort, mais la plupart furent graciés par le président Poincaré.
Le général Pétain joua un grand rôle dans la résolution de cette crise. Les mutineries de 17 exprimaient d'abord le refus d'une partie de la base de la stratégie de Haut Commandement qui se solda par l'échec sanglant du Chemin des Dames. Les soldats refusèrent de monter en ligne, mais ils restèrent sur leur position. L'armée allemande ne put donc en profiter pour percer le front. Rien à voir donc, avec les débandades constatées sur les fronts russes et italiens.
Le temps est sans doute venu d'aborder sereinement cet épisode, propre à déchaîner les passions. La priorité est de savoir de quoi on parle. Les travaux de Guy Pedroncini, qui y a consacré sa thèse en 1967, puis ceux du général André Bach, ancien directeur du service historique de l'armée de terre, font autorité en la matière.
En 1998, Lionel Jospin, alors Premier ministre de cohabitation, avait proposé la réhabilitation des mutins, mais Jacques Chirac, alors président, avait jugé ses déclarations «inopportunes».
En mai 2008, l’actuel secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants, Jean-Marie Bockel, a affirmé, qu'il réfléchissait à une réhabilitation, "au cas par cas", de mutins de la première guerre mondiale, afin que Nicolas Sarkozy puisse "prendre une orientation d'ici le 11 novembre". Une telle décision serait "un geste de réconciliation", a-t-il ajouté.
Il a poursuivi : "Nous sommes en train d'examiner l'ensemble du dossier de façon extrêmement précise [...] Sur les 600 personnes condamnées à mort, toutes ne l'ont pas été pour l'exemple. Il y a eu un certain nombre de droits communs et tous ceux qui l'ont été pour des raisons de refus de combattre ou de mutinerie n'ont pas été des mutins de 1917. Il y en a qui l'ont été dès 1914".
4/12/2010.
Photos de Henri-France Delafosse en 1916...
dans les tranchées, lors de la Bataille de Verdun.
(Photo DD 22819 n° Img 288)
Commémoration de Verdun, au Monument aux Morts, 1964 :
Dépôt de gerbes par M. Charles Vanoverschelde Maire,
et à sa gauche par M. Henri-France Delafosse (1894-1966) Médaillé de Verdun,
Derrière eux, on aperçoit de g. à d : MM. Albert Tierrie, Antoine Demeestère,
François Bisbrouck, Adrien Verkindère et Gabriel Vervacke.
(Photo n° 1933)
En 1964, soit 50 ans après le début de la Première guerre mondiale, Henri-France Delafosse, l'ancien Poilu et rescapé de l'enfer, commémore la bataille de Verdun avec la Municipalité halluinoise, en déposant une gerbe au Monument aux morts, rue de Lille.
4/12/2010 - 13/12/2014
Guerre 1914-1918 - tranchées allemandes.
(photo n° 1861)
La Bataille de Verdun... Historique.
VERDUN doit à sa situation géographique exceptionnelle d'avoir servi à travers les âges, de camp retranché ou de forteresse. En effet, elle commande la vallée de la Meuse et les collines qui l'entourent de toutes parts lui servent de protection naturelle. VAUBAN lui donna son enceinte bastionnée. Après 1871, cette enceinte fut complétée par une ceinture de forts détachés à deux ou trois kilomètres (Tavannes, Souville , ...) puis vingt après par une deuxième ceinture de forts distants de 6 à 8 kilomètres (Douaumont, Vaux, ...).
- Le 1er Août 1914 au soir, la mobilisation générale est ordonnée.
- Le 3, l'Allemagne déclare la guerre à la France. A partir du 7 août, les corps de la 3é Armée débarquent et s'installent dans la vallée de la Meuse : 4éme CA, 5éme CA, 6éme CA.
- Dès le 8 Août, les allemands réunissent un demi-million d'hommes derrière les ARDENNES.
- Le 14, les 3é et 4é Armées Françaises s'avancent vers le Nord en vue d'une offensive générale vers le LUXEMBOURG. Brusquement, l'ennemi contre-attaque et le 22 Août, la Bataille des ARDENNES est perdue.
- Le 25 Août, toute la 3é Armée est en retraite. Les corps regroupent leurs régiments après 3 jours de combats incessants. Tel est le début de la Grande Bataille de VERDUN.
- Du 6 Septembre au 30 Septembre, nous perdons SAINT-MIHIEL, CHAUVONCOURT et le Fort du Camp des Romains.
- Le 6 septembre, le général SARRAIL donne l’ordre d’attaquer au matin des rives de la Saul à Blercourt, sur un front d’une cinquantaine de kilomètres. Toute la 3éme armée, orientée face à l’Ouest va heurter sur leur flanc gauche les troupes du Kronprinz en marche vers le sud. Les Allemands ont en effet, devancé notre offensive avec des forces presque doubles, un peu avant 6 heures du matin.
- Du 1er Octobre au 31 Décembre, les deux adversaires cherchent un front de stabilisation.
- Le 25 Décembre, sur de nombreux fronts, il y eut, de la part des Allemands, des tentatives de fraternisation. En ces derniers jours de 1914, les lignes se stabilisent en Woëvre, comme elles se sont stabilisées en Hauts-de-Meuse. Les Allemands ont tout lieu d'avoir confiance en l'année qui vient. Leurs premiers mois d'offensive les ont portés très loin en avant du territoire français. Ils ont devant eux des adversaires valeureux mais pauvres démunis d'artillerie lourde, pauvres en mitraillettes, pauvres en munitions. Le courage et l'abnégation du poilu sont incomparable mais ne peuvent triompher de la formidable organisation allemande.
- En ce début de l'année 1915, la pluie et le froid humide sont les deux fléaux du défenseur de Verdun. Dès les premiers jours de Janvier, nos troupes se fortifient sur les points d'observation conquis et creusent des abris pour mieux se préserver.
- En février, le calme persiste devant Verdun, l’amélioration de nos positions se poursuit dans la boue glacée. L'artillerie allemande ne demeure pas inactive. Les villages en arrière du front sont régulièrement bombardés. Il n'est pas une église du front qui, une fois par mois, ne soit criblée de blessures. Ces bombardements systématiques confirment la supériorité allemande en canons et en munitions. De notre coté, la fabrication des canons et des obus est poussée avec célérité, mais il manque à de nombreux fournisseurs d’obus, soit la conscience, soit la compétence.
- Dans le premier trimestre 1915, de nombreux canons sont détruits par l’explosion des projectiles dans l’âme même des pièces. Il y a des victimes et les artilleurs perdent confiance en leur matériel. La supériorité allemande s'affirme sur deux autres points : la liaison entre l'infanterie et l'artillerie et sur les travaux de protection.
- En avril 1915, la guerre des tranchées, pratiquée cependant depuis six mois déjà, semble toujours à nos grands chefs, une monstruosité tactique. Les Allemands, eux, fortifient leurs positions de béton. L'attaque des Eparges, permet d'enrayer l'avance des Allemands. La région de Verdun se fortifie. De part et d'autre, des combats provoquent des milliers de morts, souvent pour quelques mètres gagnés sur l'ennemi.
- Mai 1915, voit l'entrée en guerre de l’Italie du coté des Alliés. En Octobre sont distribués, les premiers casques.
- Le front est stabilisé.
- De janvier 1916 au 20 février 1916, les Allemands préparent une grande offensive. Une certaine émotion s’empare des combattants de Verdun à la nouvelle que des mouvements importants de troupes sont signalés au nord-est dans l’armée du Kronprinz. Depuis plusieurs semaines, en effet, on s’attend à une grande offensive allemande sur le front occidental ; Verdun serait-il choisi pour cette offensive.
- Le 14 et le 15 janvier, brume, neige, froid : chacun se recroqueville dans sa coquille. Cependant, de nouveaux bruits inquiétants arrivent à Verdun. Une grande activité règne chez nos adversaires. Des pièces de marine ont été déchargés en gare de Pierrepont. On installe des pièces de gros calibres. Les clochers de Rouvres, Grémilly, Mangiennes, points de repère de notre artillerie ont été abattus.
- Le 10, un de nos agents confirme formellement la " prochaine offensive de Verdun ". Les soldats allemands disent qu’il va se passer quelque chose de terrible.Il a fallu attendre le 9 février pour que nous consentions à admettre une grande offensive sur Verdun. Le mauvais temps a retardé cette attaque prévue le 14 février par le Kronprinz.
- Le 21 février, un bombardement sans précédent couvre le front, de la Meuse à la Woëvre. Le bois des Caures est occupé par les chasseurs de Driant. La "voix sacrée" transporte des milliers de tonnes.
- Le 22, nous perdons le village d’Haumont, le bois de Brabant, le bois des Caures et le bois de Champneuville. Le colonel Driant est tué ce jour.
- Dans la nuit du 23 au 24, l’artillerie française continue son repli mais doit abandonner la plupart de ses pièces, faute d’attelage. Tombe le 24, Brabant, la Wavrille et l’Herbebois.
- Le fort de Douaumont tombe le 25 février vers 17 heures, le village quand à lui, tombe le 5 mars.
- Mars 1916, le commandement français attendait, d’un jour à l’autre, le déclenchement d’opérations offensives importantes devant l’aile gauche de l’armée de Verdun. Cette attente s’accompagnent d’anxiété et même de quelque nervosité, si l’on en juge par les ordes nombreux, contradictoires parfois, qui parvenaient aux troupes en ligne. La lutte est âpre aux bois des Cumières, Vaux, Mort-Homme et Douaumont.
- A partir du 9 avril, les Allemands poussent leur offensive sur les deux rives de la Meuse.
- Le 22 mai, ordre est donnée de reprendre le fort de Douaumont. Les plans initiaux prévoyaient d'attaquer avec 4 divisions en ligne, mais le GQG n'en accordât qu'une. " Préparation insuffisante du terrain, dotation en obus insuffisante. Cependant, l'ordre d'attaque fut donnée ".
- Le commandement du fort de Vaux changea le 24 mai, il fut pris par le commandant Raynal. Ce même jour, le village de Cumières tombe aux mains des allemands.
- Du 20 au 30 mai, bataille au Mort-Homme. Après un fabuleux déluge d'obus qui dura plusieurs jours, le fort de Vaux tombe le 7 juin.
- Le 12 juin, une cinquantaine d'hommes tombe dans la célébre " Tranchées des Baïonnettes".
- La crête Thiaumont-Fleury tombe le 23 juin.
- Attaque française le 24 juin aux abords de Fleury.
- Contre-offensive pour dégager la crête de Souville et reprendre Fleury, du 13 juillet au 31 juillet.
- Le 1 août 1916, nouvelle attaque allemande sur Souville et poussée ennemie vers la sortie est du tunnel de Tavannes.
- En septembre 1916, les préparatifs de reprise des positions perdues sont engagés.
- Attaque générale le 24 octobre 1916. Le fort de Douaumont est repris sans combat.
- Le 28 octobre, le général Nivelle décide de reprendre l'attaque du fort de Vaux.
- Le lendemain, il commande la relève des divisions d'attaque et renforce le nouveau front. Une préparation d'artillerie est mise en place le 1 novembre sur le fort de Vaux et elle s'intensifie le lendemain.
- Le fort de Vaux est reconquis le 2 novembre 1916.
- A l'attaque du 15 décembre 1916 succède devant Douaumont une longue période de stabilisation. Sur le front de la rive gauche, une certaine agitation persiste à la côte 304. Le froid très rigoureux ne permet pas cependant des opérations importantes. Les Allemands agissent surtout par canons. Nos divisions renforcent leurs positions défensives des deux rives de la Meuse.
Photo de Henri-France Delafosse... en 1916 :
l'intérieur d'une tranchée française, lors de la Bataille de Verdun.
(Photo DD 228"& n° Img 305)
- En février 1917, la température devient plus rigoureuse. Le thermomètre descend jusqu'à -20°. La neige tombe en abondance.
- Offensive générale le 16 avril 1917, celle-ci échoue malgré quelques succès locaux.
- Le général Pétain est nommé le 17 mai 1917, commandant en chef.
- Quelques opérations qui débutent en juin 1917, éveille l'inquiétude des allemands qui rallument brusquement, le 28 juin, la bataille sur le front de la rive gauche.
- 7 jours de préparation annonce une attaque le 20 août, nous avons tiré pendant cette préparation, 110400 obus le 13, 320300 le 14, 346000 le 15, 330000 le 16, 300000 le 17, 325000 le 18 et 425000 le 19.
- Le tunnel du Mort-Homme est conquis le 20 août. Le 21, la côte 304 est à nous.
- Dès le début de décembre 1917, les rigueurs d'un hiver précoce provoquent une détente générale sur les deux rives.
- Le 4 février 1918 sont distribués les premiers masques R.M. Ils permettent de se mouvoir et même de courir sans être suffoqué.
- En mai 1918, les adversaires s'observent. Le calme est rompu de temps en temps par des coups de mains accompagnés d'actions d'artillerie prolongées et meurtrières.
- Mi-juillet, l'attention générale est concentrée sur les rives de la Marne et Champagne où l'adversaire a ramassé tous ces moyens d'actions dans son assaut du 15 juillet. La résistance française puis la contre-offensive brisent cet effort suprême.
- Le 6 août, Foch est nommé maréchal de France et Pétain reçoit la médaille militaire. Le calme dure toujours. Mais voici qu'affluent les divisions américaines. De nouveau le canon va tonner à Verdun.
- Offensive générale le 26 septembre 1918 en Argonne Meuse. L'ennemi est refoulé sur la ligne Hindenburg.
LE 11 NOVEMBRE 1918 VERS 5 HEURES EST SIGNE L'ARMISTICE, LES COMBATS DOIVENT CESSER A 11 HEURES.
"Quand les coups de canons annoncent 11 heures, nous sautons par dessus les tranchées et allumons un grand feu de joie. Tout ce qui peut brûler y passe, même les fusées éclairantes. "
La bataille de Verdun fut une bataille de la Première Guerre mondiale du 21 février au 19 décembre 1916 près de Verdun (France) entre les armées française et allemande.
Les pertes ont été effroyables pour un gain en territoire conquis nul. Après 10 mois d'atroces souffrances pour les deux camps, la bataille aura coûté 378 000 hommes (62 000 tués plus de 101 000 disparus, et plus de 215 000 blessés, souvent invalides) aux Français, 337 000 aux Allemands, 22 millions d'obus, dont un quart au moins n'ont pas explosé.
Les hommes ont fait preuve de la pire des sauvageries durant dix longs mois. Ils on subi la pluie, le froid, la neige, le feu et le fer. Nombreux sont ceux qui ont témoigné que seul devant la mort, ils se sont sentis ravalés à l'état de bêtes. Tout cela pour rien ? Tout cela pour quelques kilomètres carrés d'une terre devenue morte et sans vie.
Rétrospectivement, Verdun apparaît comme le lieu d'une des batailles les plus inhumaines auxquelles l'homme s'est livré : l'artillerie y cause 80 % des pertes, le rôle des hommes y consiste surtout à survivre et mourir dans les pires conditions sur un terrain transformé en enfer, tout cela pour un résultat militaire nul.
3/12/2010.
Le comité de ravitaillement à l'usine Huet,
rue de Lille, pendant la guerre 14/18.
(photo n° 1828)
Un Regard Humain sur la Première Guerre Mondiale,
par l'historien local Roland Verkindère.
« La grande oubliée de la guerre de 14-18, c'est la population civile. » C'est cette « petite histoire », celle des anonymes qui ont vécu la Première Guerre mondiale dans son village d'Halluin, que Roland Verkindère, ancien professeur d'histoire, partage aujourd'hui dans des publications ou lors de conférences.
« Ce qui m'intéresse, ce n'est pas l'aspect militaire de 14-18, mais les populations civiles. C'est aussi un travail de deuil. Mon grand-père maternel est l'une des victimes civiles de cette guerre. C'est normal qu'à un moment, j'ai voulu comprendre : je ne crois pas au devoir de mémoire, mais au travail de mémoire. Il ne faut pas considérer la mémoire officielle comme étant toute la vérité. »
Roland Verkindère trouve donc ses sources à l'état civil, dans des documents d'époque ou des témoignages. Il a ainsi lu, il y a une quinzaine d'années, les carnets du secrétaire de mairie de l'époque, qui raconte au jour le jour la vie dans la commune pendant la guerre. Des carnets aujourd'hui perdus.
Si Halluin n'a pas autant souffert de la Première Guerre mondiale que Comines ou Armentières, par exemple, la petite ville a quand même eu son lot de difficultés. Celles d'une « ville otage », comme la qualifie Roland Verkindère. « En août 1914, 2 500 hommes sont mobilisés. En octobre 1914, les troupes ennemies occupent la ville. »
Une occupation qui dura 1500 jours. Halluin devient une zone de cantonnement. Dans un premier temps, la population civile est « gardée » sur place afin de servir de bouclier contre les attaques alliées. Les hommes sont employés comme main-d'oeuvre. Les réquisitions de logements, de vivres, de fourrages... se multiplient. « La population a incontestablement souffert de la faim, du froid et du rationnement. »
À partir de 1917 et en 1918, les populations, notamment les femmes, les enfants et les plus âgés, sont évacuées vers la Belgique ou le sud de la France. « Il faut vider Halluin des "bouches inutiles". On garde les hommes et les jeunes filles, officiellement pour tenir propres les maisons. »
La commune est passée ainsi de 15 800 habitants en 1914 à 6 500 en décembre 1918.
À la « délivrance », mi-octobre 1918, le bilan est lourd : 400 morts parmi les soldats, auxquels s'ajoute une cinquantaine de morts civils 300 maisons ont été détruites, un tiers des habitations endommagées.
Après la guerre, la reconstruction a été très difficile. Les usines étaient détruites. Les habitants, en majorité des ouvriers, ont eu beaucoup de difficultés à obtenir des dommages de guerre. Les esprits sont, eux aussi, marqués à tout jamais par ces épreuves, ceux des soldats, mais aussi ceux des femmes et des enfants.
2/12/2010.
- Guerre 14/18 - Le Cimetière Militaire Allemand d'Halluin et Ceux de la Lys (Historique).
- Guerre 14/18 - Messe au Cimetière (Poème - Hommage aux Disparus).
- Guerre 14/18 - Cérémonie au monument aux morts (La sonnerie "Aux Morts"... Historique).
- Guerre 14/18 - Lemaitre Paul et ses fils (Paul Lemaitre-Boutry - Historique).