Guerre 14 - 18
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JUIN 1917 - 14 Juillet 2017...
Merci aux soldats américains !
A l’occasion du 100ème anniversaire de l’entrée en guerre des Etat-Unis d’Amérique, lors de la Première guerre mondiale, permettez-moi d’avoir une pensée émue pour les 1.800.000 soldats américains qui ont débarqué en France, à partir de 1917.
Et notamment, pour cette journée du 17 Juillet 1918, où mon père Henri, jeune caporal dans les zouaves depuis 1914, restera sur le champ de bataille en forêt de Villers-Cotterêts - dans le coma, aveugle, brûlé sur toutes les parties du corps, les poumons attaqués par l’hypérite - pour n’être ramassé que 24H après, par des ambulanciers américains !... Il sera rendu à la vie civile qu’un an plus tard, comme grand mutilé de guerre à 100 %.
De ce fait, l’Hymne américain « The Star-Spangled Banner » ou la bannière étoilée a, pour moi, une résonance émotionnelle toute particulière… ainsi que la célèbre chanson de Michel Sardou « Les Ricains » à laquelle, pour l’occasion, je me permets de changer un couplet, par les mots :
« Un gars venu des Amériques,
Qui se foutait pas mal de lui,
Est v’nu sauver ton père Henri
Un matin de Juillet 18 ! »
Pour la petite histoire, mon père se maria en 1920 et il eut 12 enfants. Il perdit son épouse en 1942 et épousa en secondes noces, cinq ans plus tard, ma mère (pupille de la Nation). De cette seconde union naquit 8 autres enfants (je suis le 16ème).
Le 2 septembre 1939, ce père, « miraculé » de 14/18, créa le Comité d’entraide aux Combattants Français (et par la suite aux Prisonniers de Guerre) dans sa ville Halluin et le 1er, à ce titre, pour toute la France !
13 Juillet 2017
Daniel Delafosse
(Voix du nord DD 15602 n° Img 046)
La grand-place de Lille, durant la guerre 14/18.
(photo n° 1855)
La grand'place de Lille en Juillet 2017...
Juillet 2017.
(Photo Voix du Nord DD 15605 n° Img 049)
(Photo Voix du Nord DD 15606 n° Img 050)
Commémoration du 80e Anniversaire de l'Armistice :
Monument aux Morts d'Halluin - Dimanche 11 Novembre 1998.
(Photo DD 12721 n° Img 081)
La 236ème fête nationale américaine :
C’est ce 4 juillet 2012...
L'Hymne National Américain
"La Bannière Etoilée".
The Star-Spangled Banner "La Bannière étoilée" est un chant patriotique écrit par Francis Scott Key, le 14 septembre 1814, et adopté comme hymne national américain officiel le 3 mars 1831. Key, avocat à Washington, rédigea le texte de l'hymne durant la Guerre de 1812 contre l'Angleterre.
On a cru longtemps à tort que Francis Scott Key avait écrit l'hymne célèbre alors qu'il était retenu en captivité par la flotte britannique au large des côtes de Fort Mc-Henry près de Baltimore. Mais il n'était pas prisonnier de guerre. Il avait rencontré les représentants britanniques pour négocier la libération d'un de ses clients. Pour ne pas révéler les secrets de l'attaque programmée, il fut retenu durant la nuit de l'assaut sur un navire de l'ennemi. Au lendemain de la bataille, voyant le drapeau américain flottant sur le Fort McHenry, il rédigea les célèbres rimes reprises dès la fin du dix-neuvième siècle par l'armée américaine.
La musique serait l'oeuvre du compositeur anglais John Stafford Smith, qui écrivit cet air pour accompagner un poème de Ralph Tomlinson appelé "Anacréon au ciel", l'hymne de la "Société d'Anacréon", un club anglais.
Le 4 juillet 1917, sur la tombe de La Fayette, à Paris, trois officiers de Pershing
rendent hommage au général français qui aida l'Amérique à conquérir son indépendance.
(Photo DD 12722 n° Img 091)
Hymne Américain
La Bannière étoilée
The Star-Spangled Banner
Oh, say, can you see, by the dawn's early light,
What so proudly we hail'd at the twilight's last gleaming?
Whose broad stripes and bright stars, thro' the perilous fight,
O'er the ramparts we watch'd, were so gallantly streaming?
And the rockets' red glare, the bombs bursting in air,
Gave proof thro' the night that our flag was still there.
O say, does that star-spangled banner yet wave
O'er the land of the free and the home of the brave?
On the shore dimly seen thro' the mists of the deep,
Where the foe's haughty host in dread silence reposes,
What is that which the breeze, o'er the towering steep,
As it fitfully blows, half conceals, half discloses?
Now it catches the gleam of the morning's first beam,
In full glory reflected, now shines on the stream:
'T is the star-spangled banner: O, long may it wave
O'er the land of the free and the home of the brave!
And where is that band who so vauntingly swore
That the havoc of war and the battle's confusion
A home and a country should leave us no more?
Their blood has wash'd out their foul footsteps' pollution.
No refuge could save the hireling and slave
From the terror of flight or the gloom of the grave:
And the star-spangled banner in triumph doth wave
O'er the land of the free and the home of the brave.
O, thus be it ever when freemen shall stand,
Between their lov'd homes and the war's desolation;
Blest with vict'ry and peace, may the heav'n-rescued land
Praise the Pow'r that hath made and preserv'd us as a nation!
Then conquer we must, when our cause is just,
And this be our motto: "In God is our trust"
And the star-spangled banner in triumph shall wave
O'er the land of the free and the home of the brave!
Version française
Oh ! Regardez dans la clarté du matin
Le drapeau par vos chants célèbre dans la gloire
Dont les étoiles brillent dans un ciel d'azur
Flottant sur nos remparts annonçant la victoire.
L'éclair brillant des bombes éclatant dans les airs
Nous prouva dans la nuit cet étendard si cher !
Que notre bannière étoilée flotte encore,
Emblême de la liberté, de la liberté.
Sur les côtes obscures à travers le brouillard épais
Quand l'ennemi hautain, dans le silence arme;
Quelle est cette douce brise qui doucement s'élevait
Nous le fit découvrir dans le lointain caché !
Les premières lueurs de l'aurore matinale
Rayons de gloire brillèrent au lointain.
Que notre bannière étoilée flotte longtemps
Sur le pays de la liberté, au pays des braves !
Oh ! Toujours tant que l'homme libre vivra
Entre son foyer et la désolation de la guerre
Béni par la victoire et la paix, secouru par le ciel
Célébrons le pouvoir qui a su préserver la nation
Et confiant dans la justice de notre cause
Répétons notre devise "En Dieu est notre espoir".
Et la bannière étoilée en triomphe flottera
Sur le pays de la liberté au pays des braves !
(Paroles françaises de Aerts.
(Photo X DD 15582 n° dra)
Vous désirez écouter l'Hymne américain :
youtube.com/watch?v=JEa6Iy770ug
Les soldats afro-américains honorés.
Le village de Séchault dans les Ardennes a fait ériger en 1997 le seul monument en France qui évoque l’engagement des quelque 350 000 soldats noirs américains arrivés sur le sol français dès l’entrée en guerre des USA en 1917. Il fut construit par les vétérans de ce régiment new-yorkais.
En bordure de Séchault (Ardennes), un drapeau français et un américain claquent sous le vent au pied d’un obélisque gravé d’un crotale, emblème du 369e régiment d’infanterie US, dit des « Harlem Hellfigthers », libérateur du village en 1918.
Mardi 11 novembre 2008, à l’heure où sonna la fin de la Première Guerre mondiale, il y a 90 ans, le maire Didier Lange a déposé une gerbe au pied de la stèle et demande une minute de silence :
« Pour ces soldats noirs américains morts pour la France ».
Fin juin 1917, d'importants contingents américains
commencent à débarquer dans les ports français comme Saint-Nazaire,
mais il leur faudra des mois pour gagner le front en force.
(Photo DD 12723 n° Img 102)
Ces soldats noirs américains, victimes de ségrégation, sont réunis en régiments « colored » sous les ordres d’officiers blancs et cantonnés pour la plupart, à des rôles de services.
L’état-major français, en mal de troupes fraîches à partir du printemps 1918, persuade le commandement américain de lui donner des hommes, ce qu’il refusait jusqu’alors et quatre régiments « colored » dont le 369ème lui sont accordés.
D’un courage et d’une vaillance exemplaires, menant de rudes combats jusqu’à leur entrée dans Séchault le 29 septembre 1918, le 369e a reçu la Croix de guerre et 171 hommes ont reçu la Légion d’honneur pour faits de bravoure.
Les soldats Américains et la France en 1944....
6 Juin 1944, heure H : la rampe de la péniche vient de s'abaisser
et les GI bondissent dans l'eau froide devant Omaha-Beach (Normandie).
(Photo DD 12719 n° img 071)
"Si les ricains n'étaient pas là..."
youtube.com/watch?v=0VU52EzblZE
Les Français fêtent les Libérateurs et notamment les soldats américains
de la 4e division, le 26 Août 1944 place de la Concorde.
(Photo DD 12718 n° Img 057)
50e Anniversaire de la Libération d'Halluin -
Monument aux Morts, rue de Lille, le Dimanche 4 septembre 1994.
(Photo DD 12720 n° Img 072)
Une jeune française habillée aux couleurs américaines,
devant l'Arc de Triomphe le 8 Mai 1945.
(Photo DD 12724 n° Img 135)
Monument aux Morts, rue de Lille Halluin, le 8 Mai 2001.
(Photo DD n° Img 051)
11/12/2010 - 4/7/2012 - 14/7/2017
Le Monument aux Morts, rue de Lille, Halluin.
Dessin de M. Firmin Gobert.
(photo n° 1887)
Les Données Clés.
Les belligérants
Trente-quatre pays participent à la Première Guerre mondiale. D’un côté, le camp des Alliés (trente pays, dont la France, l’Angleterre, la Russie, le Canada, les Etats-Unis). De l’autre, l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Turquie, la Bulgarie.
Les dates
Début de la guerre : le 28 juillet 1914, l’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie. L’Allemagne déclare ensuite la guerre à la Russie (le 1er août) et à la France (le 3 août).
Fin de la guerre : après 1 561 jours de guerre, l’armistice de Rethondes (Oise) est signé le 11 novembre 1918 entre 5 h 20 et 5 h 30, dans un wagon-restaurant aménagé en salle de réunion.
Dans le monde
70 millions hommes de toutes nationalités ont été mobilisés ; 8,5 millions de soldats sont morts.
Morts civils : 13 millions dont 1,5 million en Arménie, 6 millions à cause des famines et des déportations, 4,7 millions de la grippe espagnole (en 1917 et 1918).
En France
1,4 million de militaires sont morts.
210 000 civils ont péri à cause de la guerre (auxquels s’ajoutent 400.000 morts de la grippe espagnole).
50 900 condamnations ont été prononcées par le conseil de guerre, dont 2 300 condamnations à mort. 550 soldats ont été fusillés.
Après la guerre, on comptait 600 000 veuves et 700 000 orphelins.
Autre conséquence de la guerre : 15 000 blessés de la face (appelés les « Gueules cassées »).
En 2008, il ne reste plus aucun « poilu » en France (68 vivaient encore en 2001, 142 en 2000). 08, il ne reste plus aucun « poilu » en Frce (68 vivaient encore en 2001, 142 en 2000).
Les territoires
Après 1918, l’Allemagne perd un huitième de son territoire et 10 % de sa population de 1914.
L’Alsace et la Lorraine repassent à la France.
Les Lieux de Mémoire
- Centre européen de la paix, à Souchez (Pas-de-Calais).
- Parc commémoratif canadien à Vimy.
- Musée vivant 14 – 18 de Notre-Dame-de-Lorette, à Ablain-Saint-Nazaire (Pas-de-Calais).
- Historial de la Grande Guerre à Péronne (Somme).
- Le Mémorial de la clairière de l’armistice à Compiègne (Oise).
- La Caverne du dragon, à Oulches-La Vallée-Foulon (Aisne).
- La Toue de l’Yser, à Dixmude (Belgique).
- In Flanders Fields Museum, Ypres (Belgique).
Nord - Pas-de-Calais – Aisne – Somme :
1.380 Cimetières et 15 Mémoriaux :
Sous ce joli gazon, c’était l’enfer…
Quarante cinq mille rosiers, dix-huit mille arbustes, huit mille bulbes, quatre cents arbres… Chaque année, la Commonwealth War Graves Commission, basée au sud d’Arras, se met en quatre pour soigner les 1380 cimetières et 15 mémoriaux dont elle a la responsabilité dans le Nord - Pas-de-Calais et la Picardie…
Depuis la fondation de la commission par Fabian Ware, les Britanniques accordent une très grande importance à l’entretien des lieux du souvenir. Les 420 personnes employées à Beaurain (80 % pour les espaces verts, 15 % pour les ouvrages en pierre) observent scrupuleusement les règles édictées depuis l’origine dans les gros cahiers de consignes. Ce sont les jardiniers d’un immense souvenir.
Ah ! la Grande Guerre ! Horriblement grande ! Côté français, un bilan terrifiant : 1.300.000 tués. Mais à ces hommes et femmes « morts pour la patrie », célébrés sur les places de nos villes et villages, il faut ajouter ces centaines de milliers de soldats venus parfois du bout du monde, pour être fauchés dans la fleur de l’âge entre 1914- 1918, à Fromelles ou sur le Chemin des Dames, à Vimy, Bullecourt ou Albert… 744 000 Britanniques, 55 000 Australiens, 60 000 Canadiens.
Mais aussi des Chinois, des Néo-zélandais, des Japonais ! Le sacrifice de toute une génération a laissé des traces dont les cimetières sont l’expression terriblement silencieuse : sous l’impeccable gazon de ces cimetières, ce fut l’enfer.
Nord : 410 cimetières, comprenant les sépultures de 64 490 soldats du Commonwealth. Trois mémoriaux à Louverval (Royaume-Uni et Afrique du Sud), Cité Nonjean (Nouvellez-Zélande) et Dunkerque (Royaume-Uni et Inde) pour 11 610 soldats dont les corps n’ont pas été retrouvés ou identifiés.
Pas-de-Calais : 628 cimetières pour 180 000 sépultures et 7 mémoriaux portant les noms de pluq de 96 000 soldats : le Touret (Royaume-Uni et Inde), Neuve-Chapelle (Inde), Loos (Royaume-Uni), Vimy (Canada), Arras (Royaume-Uni et Afrique du Sud), Grevilliers (Nouvelle-Zélande) et Vis-en-Artois (Royaume-Uni, Afrique du Sud).
Somme : 410 cimetières pour 129 237 sépultures. Cinq mémoriaux à Thiepval et Pozières (Royaume-Uni et Afrique du Sud), Villers-Bretonneux (Australie), Caterpillar Valley (Nouvelle-Zélande), Beaumont-Hamel (Terre-Neuve).
Des dizaines de milliers de visiteurs se recueillent chaque année en ces lieux (auxquels il faut bien sûr ajouter les cimetières allemands, sont le plus grand nombre se touve à Neuville-Saint-Vaast, près d’Arras). Dans les registres disposés à l’entrée, les mêmes mots reviennent :
« Plus jamais ça », « Ne jamais oublier », « Qu’ils reposent en paix »…
Ernst Jünger l’avait écrit et c’est affreux :
" Dans aucun pays du monde, il n’a encore été versé autant de sang qu’entre Bapaume, Arras et Cambrai " …
14/12/2010.
Commentaire : Daniel Delafosse
Place de la déesse - Lille,
défilé militaire anglais, durant la guerre 14/18.
(photo n° 1856)
Lille bombardé au cours de la guerre 14/18.
(photo n° 1868)
Le dernier tirailleur sénégalais,
Ndiaye Abdoulaye est décédé à 104 ans.
ABDOULAYE Ndiaye, le dernier tirailleur sénégalais de la guerre 14-18, est décédé le mardi 10 novembre 1998 à l’âge de 104 ans, la veille du 80ème anniversaire de l’armistice, au cours duquel il devait être décoré de la Légion d’honneur.
Abdoulaye Ndiaye, sans doute le dernier ancien combattant de la Grande Guerre de l’ex-AOF, est décédé, vraisemblablement d’un arrêt cardiaque, dans son village de Thiowor, à 200 km au nord de Dakar, où se préparait une fête pour la remise de sa Légion d’honneur.
L’ambassadeur de France au Sénégal, André Lewin, se rendra néanmoins à Thiowor pour lui remettre sa décoration à titre posthume.
Le président Jacques Chirac avait demandé que tous les soldats alliés et les combattants des anciennes colonies encore en vie, s’étant battus en France pendant la Grande Guerre, soient décorés ce 11 novembre 1998 de la Légion d’honneur. La décision du président Jacques Chirac de lui décerner la Légion d’honneur, la plus haute distinction française, lui avait été annoncée fin septembre 1998, dans son village par un journaliste de l’AFP.
Assis sous un arbre, entouré de ses nombreux arrière-petits-enfants, Mame Abdoulaye, comme on l’appelait affectueusement, avait montré peu d’enthousiasme à l’annonce de cette décision.
« J’aurais préféré qu’on m’aide à assurer ma survie », avait déclaré cet ancien combattant au visage buriné par l’âge et le soleil. Il avait été blessé à la tête pendant la guerre, avait une surdité prononcée, mais était toujours alerte malgré son grand âge.
Pour ses années de guerre, Abdoulaye Ndiaye percevait une prime d’invalidité et une retraite d’ancien combattant de 1.000 FF par an, là où un ancien combattant français touche 2.600 francs. Il ne savait pas qu’il était probablement l’unique survivant parmi les 400.000 « tirailleurs sénégalais », recrutés dans toute l’Afrique sud-saharienne pour aller combattre l’Allemagne durant la guerre 14-18.
A 20 ans, Abdoulaye Ndiaye avait été enrôlé de force dans l’armée française, pour permettre à son oncle, retenu en otage par l’autorité locale, d’être libéré. Embarqué par bateau de Dakar à Marseille, il avait participé aux « âpres batailles » de Verdun, des Dardanelles et de la Somme où il fut blessé de deux balles à la tête. Les balles avaient été heureusement amorties par son casque.
Décoré de la Croix de Guerre, il avait refusé de poursuivre sa carrière militaire dans l’armée française et avait regagné son village pour y retrouver ses parents et ses six petits frères, tous disparus depuis lors.
Abdoulaye Ndiaye, qui jouissait dans son village d’une grande estime, a rendu l’âme la veille de recevoir sa Légion d’honneur, une distinction qui n’aurait rien changé à ses rudes conditions de vie.
Le Chant des Africains
Ce chant a été écrit durant la guerre 1914 - 1918 par le commandant Reyjade, un officier des tirailleurs marocains, en l’honneur de ses hommes, et la musique a été composée par le chef de musique Félix Boyer.
- I –
Nous étions au fond de l’Afrique,
Gardiens jaloux de nos couleurs,
quand sous un soleil magnifique
retentissait ce cri vainqueur,
en criant, en chantant, en avant!
serrons les rangs.
- Refrain –
c’est nous les Africains
qui revenons de loin
Pour défendre la patrie
nous avons laissé là-bas
Nos parents , nos amis
et nous gardons au cœur
Une invincible ardeur
Car nous voulons porter haut et fier
Le beau drapeau de notre France entière
et si quelqu’un venait à y toucher
nous serions là pour mourir à ses pieds
Pour le pays, pour la Patrie, mourir au loin
C’est nous les Africains.
- II –
Pour le salut de notre Empire,
nous combattons tous les vautours,
La faim, la mort nous font sourire
quand nous luttons pour nos amours,
en criant, en chantant, en avant!
serrons les rangs.
- III –
De tous les horizons de France
groupés sur le sol africain,
nous venons pour la délivrance
qui par nous se fera demain,
en criant, en chantant,
en avant ! serrons les rangs.
- IV –
Et lorsque finira la guerre,
nous reviendrons dans nos gourbis,
Le cœur joyeux et l’âme fière
D’avoir libéré le pays
en criant, en chantant, en avant!
serrons les rangs.
Vous désirez écouter la musique :
http://pomaria.org/spip.php?article56
12/12/2010.
- Guerre 14/18 - Halluinois sous les drapeaux (Charles Durieux, dernier soldat nordiste de 14/18).
- Guerre 14/18 - Anciens Combattants Belges d'Halluin décorés (Fernand Boucherie, le dernier ancien halluinois de 14-18).
- Guerre 14/18 - La chanson de la Victoire : "Qui a gagné la Guerre ?".
- Guerre 14/18 - Trois halluinois rescapés de Verdun, 24/6/1976 (Qu'est-ce qu'un Poilu ?).