La menuiserie Vanoverschelde au Mont d'Halluin, rue Abbé Coulon.
(on aperçoit M. Maurice Vanoverschelde à côté du camion).
(photo n° 02320)
Habitation de Maurice Vanoverschelde (à gauche)
et Entrepôt - Atelier de Menuiserie (à droite)
face à l'Eglise Saint Alphonse du Mont d'Halluin - septembre 2014.
(Photo DD 21886 n° P1220397)
Le Mont d’Halluin, Aujourd’hui …
Vu par l’Halluinois Maurice Vanoverschelde.
En ce mois de Juillet 2009, nous voici rue du Triez Cailloux à Halluin, qui s’appelait autrefois la rue de l’Hospice. Dans ce quartier du Mont d’Halluin, autrefois agricole mais aussi industriel, les cafés ont disparu au profit d’une résidentialisation en marche.
Maurice Vanoverschelde, le fils de l’ancien maire Charles Vanoverschelde qui avait cumulé 14 ans de mandat, âgé de 86 ans, nous (journaliste N.E.) accompagne au Triez Cailloux. Mais pourquoi ce nom ?
« L’église Saint-Alphonse culmine à 35 mètres, le Vert Tuquet jusqu’au Manoir aux Loups, le point le plus élevé de la commune, à un peu plus de 60 mètres » explique Roland Verkindère en historien local avisé.
« Il y a eu apparition sur cette levée de terre de cailloux de silex. On était sur des près où réapparaissaient en surface des cailloux assez denses et pas de très grande taille. Triez Cailloux, ça veut dire le près aux cailloux ».
Maurice Vanoverschelde a toujours vécu dans ce quartier, depuis sa naissance et toute sa famille s’y est enracinée.
« Quand j’ai construit ma maison ici, en 1956, il y avait l’église Saint-Alphonse, l’école installée dans un ancien piqûrage qui a cessé ses activités en 1950 et beaucoup de terres agricoles » se souvient-il, « l’hospice qui avait été construit avant la guerre 14-18 et achevé par les Allemands qui ont été les premiers à l’occuper était lui aussi en place ».
Et pourtant, comme le souligne le fils de l’ancien maire, « il y avait 1200 habitants au Mont d’Halluin en 1930 et 13 000 sur l’ensemble de la commune ».
Maurice Vanoverschelde qui a créé la menuiserie éponyme derrière l’église regrette le temps où les cafés étaient légion dans le secteur, « depuis la Croisade qui existe toujours en haut du Loisel jusqu’au Pigeon voyageur, A la gaieté derrière l’église, le Torris (sans doute client de l’ancienne brasserie de Roncq), A la Maison blanche chemin de l’abbé Coulon ».
« On voyait le Mont Kemmel ».
« Maintenant, après un enterrement, les gens ne peuvent même plus aller aux toilettes, il n’y a plus de café dans le coin ! » regrette-il, « dans les années 30, il y avait la ducasse du Mont qui durait trois jours, si mon père revenait aujourd’hui, il serait fou, il ne reconnaîtrait rien ».
Pendant la guerre 39-45, le piqûrage qui appartenait à la famille Tiberghien a servi pour le secours national. « On y servait la soupe populaire, je m’y étais réfugié pour échapper à deux reprises au Service du Travail Obligatoire ».
La jeunesse de Maurice Vanoverschelde s’organisait autour d’une « équipe, on se rencontrait le dimanche, on allait au bal et on allait jouer au billard à La Gaieté après la messe ».
Beaucoup de fermiers ont disparu (Casier, Dujardin, Lehoucq, etc). « D’ici, on voyait le mont Kemmel, maintenant c’est fini ». Il espère simplement que s’arrêtera cette fringale de constructions sur le secteur.
« Vous verrez, on finira par construire le long du chemin de Loisel, devant chez Vanmarcke ».
A l'inauguration du square "Charles Vanoverschelde",
en Décembre 1999 : Alexandre Faidherbe Maire d'Halluin
est entouré de Maurice (à gauche)
et son frère Georges Vanoverschelde (décédé en 2011).
(Photo VdN DD 21852 n° Img 796)
Récit du Journal Paroissial "La vie chez nous" - Septembre 2003.
(Photo DD 21851 n° Img 795)
Square "Charles Vanoverschelde" Halluin - Septembre 2014.
(Photo DD 21887 n° P1220394)
28/10/2011 - 8/9/2014
Commentaire et Phots : Presse locale -Daniel Delafosse
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